jeudi 24 mai 2007

Os de dinosaure non fossilisé

Rapport sensationnel sur le sang de dinosaures
par Carl Wieland


De vrais globules rouges provenant d’ossements fossilisés d’un Tyrannosaurus rex ? Avec des traces d’hémoglobine (protéine porteuse d’oxygène qui donne au sang sa couleur) ? Idée absurde pour ceux qui croient que ces vestiges de dinosaures datent d’au moins 65 millions d’années.

Par contre, ceux qui croient à la Genèse ne sont, bien sûr, pas du tout troublés, car pour eux les vestiges de dinosaures ont tout au plus quelques milliers d’années.

Dans un article récent1 publié par des scientifiques de l’Université de l’État du Montana, les auteurs ont apparemment de la peine à retenir leurs excitations et à faire preuve de prudence professionnelle devant les résultats de leurs travaux qui semblent indiquer de manière convaincante, la présence de sang chez un spécimen de T. rex.

Tout a commencé lorsqu’un squelette remarquablement bien préservé d’un T. rex a été déterré en 1990 aux États Unis. L’analyse des ossements transportés au laboratoire de l’Université de l’État du Montana a révélé que « certaines zones profondes du grand os d’une patte ne sont pas entièrement fossilisées ». Le fait d’avoir trouvé des ossements non fossilisés d’un dinosaure constitue déjà un élément qui cadre mieux avec l’hypothèse d’une date récente pour les fossiles (voir encart).

Mais laissons plutôt la parole à Mary Schweitzer, la scientifique la plus concernée par cette trouvaille, pour qu’elle nous relate son expérience lorsque à tour de rôle ses collègues ont examiné au microscope une fine lamelle de ces ossements de T. rex comportant des canaux de vaisseaux sanguins.

« L’étonnement a envahi le laboratoire, car je venais de repérer quelque chose dans les vaisseaux que personne n’avait remarqué jusque là : De minuscules objets ronds et d’un rouge translucide avec un centre foncé. Puis un collègue, au premier coup d’œil dans la lunette, s’est exclamé « Mais, ce sont des globules rouges que tu as là, ce sont des globules rouges2 Schweitzer fait part de ses doutes à son patron, Jack Horner. Comment peut-il s’agir de vrais globules rouges ? Ce célèbre paléontologue surnommé Jack aux Dinosaures lui lance un défi : qu’elle tente de prouver qu’il s’agit d’autre chose. Aujourd’hui, elle doit cependant avouer : « Nous n’avons toujours pas réussi à le faire ».

Évidemment, il serait tentant de rechercher de l’ADN de dinosaure dans un spécimen de ce genre. Mais des fragments d’ADN provenant de champignons, de bactéries et d’empreintes digitales humaines se trouvent aussi un peu partout. Bien que l’équipe du Montana ait en effet trouvé parmi les traces d’ADN de champignons, d’insectes et de bactéries un certain nombre de séquences non identifiables d’ADN, elle n’était pas en mesure d’affirmer qu’il ne s’agissait pas de séquences brouillées d’organismes contemporains. Cependant, ce problème ne se pose pas pour l’hémoglobine, c’est à dire la protéine qui donne au sang sa couleur rouge et qui transporte l’oxygène. L’équipe a donc recherché cette substance dans l’os du fossile.

Les preuves de survie de l’hémoglobine dans ces ossements de dinosaure (mettant ainsi gravement en doute la notion de « millions d’années ») sont, pour l’instant, les suivantes :

Le tissu était d’un brun rougeâtre, donc de la couleur de l’hémoglobine, tout comme un liquide extrait de ce tissu de dinosaure.
L’hémoglobine contient des unités d’hème. L’utilisation de certaines longueurs d’onde de lumière laser a permis de constater dans ces spécimens des signatures chimiques propres à l’hème.
Du fait qu’il contient du fer, l’hème ne réagit pas comme les autres protéines en présence de champs magnétiques. Des échantillons prélevés sur ce spécimen ont produit des réactions identiques à celles des composés modernes de hème.
Afin d’exclure la possibilité de contamination de ces échantillons par certaines bactéries contenant de l’hème (mais jamais d’hémoglobine) des extraits de ce fossile ont été injectés dans des rats pendant plusieurs semaines. La moindre quantité d’hémoglobine dans l’échantillon de T. rex aurait provoqué chez les rats une production détectable d’anti-corps pour la combattre. C’est exactement la réaction obtenue lors d’expériences soumises à des contrôles rigoureux.
Les preuves de la présence d’hémoglobine et de globules rouges dont la forme demeure reconnaissable aujourd’hui dans des éléments non fossilisés d’ossements de dinosaure constituent un témoignage très convaincant contre la notion même de dinosaures remontant à des millions d’années. Cette découverte en dit long en faveur du récit biblique d’une création récente.

Prétendre qu’un os pourrait rester intact pendant des millions d’années sans se fossiliser (se minéraliser) ce serait exiger de l’imagination un effort excessif. Ce rapport sur des globules rouges dans une section d’un os de dinosaure ne constitue pas la première trouvaille de ce genre.

Déjà en 19923, la biologiste le docteur Margaret Helder informait les lecteurs de la revue Creation que des découvertes d’ossements « frais », c’est à dire non fossilisés, de dinosaures faisaient l’objet de documentation.

Plus récemment et suite à ces rapports, Réponses dans la Genèse, à envoyer en Alaska une équipe avec Buddy Davis pour déterrer des ossements également non fossilisés.4

Reférénces et notes
1. M. Schweitzer et I. Staedter, « The Real Jurassic Park », Earth, juin 1997 pp. 55–57.

2. En réalité, un pathologiste professionnel était le premier à remarquer les globules rouges lorsque, par hasard, il désirait voir au microscope un morceau d’os si « ancien ».

3. Creation 14(3):16. Les sources non-chrétiennes étaient, notamment, un résumé des Geological Society of America Proceedings (compte rendu). 17:548, ainsi que K. Davies in Journal of Paleontology 6l(1):198–200.

4. Voir entretien avec Buddy Davis, Creation 19(3)49–51,1997.

L'entropie

Discours de Paul Gosselin


Sir Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe sont deux astrophysiciens bien connus qui, dernièrement, ont adopté une forme de créationnisme que je dirais minimal. Hoyle en particulier est connu comme l'auteur d'une théorie de l'origine de l'univers qui s'appelle le "Steady State Theory" (ou théorie des États Stables), théorie qu'il a d'ailleurs abandonné depuis. Jusqu'à récemment ces deux chercheurs étaient athées.


Hoyle et Wickramasinghe considèrent d'un point de vue probabiliste et génétique que l'évolution de la vie sur la terre telle que nous la présente le néo-darwinisme est impossible. Selon ces auteurs les chances que la cellule la plus simple, avec toutes ses protéines et avec toutes ses enzymes apparaisse, sur la terre sans intervention extérieure est de l'ordre de 1 sur 1040,000. D'après Hoyle, il est plus probable que le passage d'une tornade dans une cour à "scrap" produise un 747 prêt à décoller qu'une cellule simple comme la bactérie soit apparue dans la "soupe" originale toute seule. Juste pour vous donner un ordre de grandeur de ce chiffre, si tout l'univers était -plein- d'électrons (aucun espace vide) il ne pourrait contenir que 10130 électrons (Morris 1974: 69).


Hoyle et Wickramasinghe croient que la vie serait apparue, initialement, ailleurs dans l'univers et qu'elle aurait été portée jusqu'à la terre par les comètes. Si on remonte plus loin encore, ils sont d'avis qu'il faut finir par faire intervenir une intelligence, une sorte de Dieu pour expliquer l'origine ultime de la vie. D'après ces auteurs, ce Dieu serait en fait l'univers lui-même. D'autres auteurs, comme Francis Crick qui est un des co-découvreurs de la structure moléculaire de l'ADN, sont aussi d'avis que l'idée que la vie ait évolué sur la terre est impossible et postule qu'elle vient d'ailleurs. On pourrait peut être rajouter qu'aucun des trois auteurs que nous venons de mentionner n'est partisan d'une religion traditionnelle.


La deuxième tendance créationniste que nous allons aborder s'inspire beaucoup de la Bible. En plus de reconnaître la nécessité d'un Créateur pour expliquer la vie comme le premier groupe que l'on vient de voir, cette deuxième tendance est caractérisée surtout par 2 éléments tirés de la Bible. Au niveau de sa cosmologie ou sa conception des origines de l'univers elle tend à favoriser une origine plutôt récente de l'univers et de la terre. Au niveau géologique elle tend à expliquer la formation des strates de la terre et des fossiles en termes de catastrophes globales.


Concernant l'âge de la terre par exemple on estime que la terre est beaucoup plus récente que 4 à 5 milliards d'années et le chiffre de 10,000 ans revient assez souvent bien qu'il n'y ait pas de consensus encore à ce sujet. Un peu plus loin dans la présentation on jettera un coup d'oeil à des données scientifiques négligées qui penchent en faveur d'estimations plus récentes pour l'âge de la terre. Étant donné que cette 2e tendance comprend plusieurs groupes se réclamant tous de la Bible on pourrait appeler cette tendance le créationnisme biblique.


Un des tests les plus intéressants pour une théorie sur les origines de la vie peut être fait en la comparant aux lois de la thermodynamique. Les lois de la thermodynamique s'appliquent partout dans la nature et sont parmi les lois scientifiques les mieux attestées. La première loi de la thermodynamique nous dit que dans tout système ou dans toute réaction la quantité d'énergie reste toujours la même, peu importe la réaction.


La deuxième loi de la thermodynamique découle de la première loi et indique que bien que la quantité d'énergie dans un système reste toujours la même la quantité d'énergie disponible pour accomplir un travail utile décroît avec le temps. Une autre manière d'exprimer ceci est de dire que dans toute réaction l'entropie ou l'énergie dissipée s'accroît. La deuxième loi, comme telle, a été développée dans le contexte des recherches sur l'efficacité des engins à vapeur. Ce que l'on voulait faire c'était de développer l'engin à vapeur le plus efficace possible. Un chercheur français du nom de Sadi Carnot a découvert que même dans les engins les mieux conçus toute l'énergie mise dans l'engin sous forme de charbon par exemple ne pourrait être convertie en travail.

A chaque fois qu'on fait un travail il y a une partie de l'énergie qui est perdue pour de bon. C'est cette énergie irrécupérable qu'on appelle entropie. D'une manière générale donc, la 2e loi de thermodynamique implique que pour tout système dans le temps l'énergie disponible pour accomplir un travail utile tend vers zéro. Si on rapporte cette observation à l'univers en entier cela nous ramène à l'idée de la mort de l'univers (ou le "Heat Death").


La 2e loi prévoit effectivement qu'un jour toute la chaleur des étoiles sera épuisée ainsi que toutes les autres ressources chimiques, nucléaires, etc. et alors il n'y aura plus aucune énergie disponible pour accomplir un travail utile. Tout l'univers aura la même température. Tant qu'il subsiste encore une différence de température entre deux parties de l'univers il sera possible de réaliser un travail utile, mais dès que tout l'univers sera à la même température, tout travail deviendra alors impossible. En fait il y a trois définitions de l'entropie. Celle qu'on vient de voir nous vient de la thermodynamique classique. Dans la thermodynamique statistique, une autre définition de l'entropie a été élaborée. Dans ce domaine, la notion d'entropie correspond à une mesure du désordre dans un système.


D'une manière générale on peut dire que dans la nature tout système ordonné dans le temps tend vers un état de désordre maximal. Si on veut récupérer l'ordre initial il faudra investir beaucoup d'efforts.On peut reprendre l'exemple de votre automobile. Si vous décidez de ne plus faire les réparations nécessaires dessus, votre auto se retrouvera assez rapidement sur un tas de ferraille. Même si vous l'entretenez, tôt ou tard il finira à la ferraille. La tendance vers le désordre est la plus naturelle des tendances. Il suffit de ne rien faire et votre auto se met à rouiller, votre chambre devient encombrée, votre linge se salit, etc. Le vieillissement et la mort des organismes biologiques peut aussi se comprendre de la même manière, c'est-à-dire comme une dégradation des structures. Les organismes biologiques possèdent tous des mécanismes pour combattre cette tendance vers le désordre mais avec le temps ces mécanismes finissent tous par devenir inefficaces et le système lui-même finit par ne plus fonctionner du tout. C'est la mort de l'organisme. A moins d'intervention d'un agent extérieur la tendance vers le désordre ne s'arrêtera que lorsque celui-ci sera maximal. Pour un organisme vivant par exemple cet état de désordre maximal n'est pas atteint au moment de la mort, mais seulement au moment où toutes les molécules qui composaient l'organisme ont été dissociés et dispersées. En somme réduit à l'état de poussière comme nous le dit la Bible. Un autre terme qu'on entend dans la littérature pour l'ordre c'est la néguentropie, c'est-à-dire que l'ordre et l'entropie sont deux choses opposées. En langage ordinaire l'ordre c'est une structure utile qui exige des efforts pour son entretien.


La troisième définition de l'entropie a été développée dans le contexte de la théorie de l'information. On n'aura pas le temps ici del'aborder en détail mais on peut se contenter de dire que dans ce contexte l'entropie constitue une mesure du bruit dans un canal où l'on tente d'envoyer un message. En d'autres mots à chaque fois qu'on transmet de l'information, peu importe le moyen (ou canal), il y a un certain bruit ou entropie qui dégrade l'information envoyée. (ex. photocopies)Vous vous demandez peut être quel est le rapport entre la question des origines de la vie et la 2e loi de la thermodynamique ? La définition de l'entropie donnée par la thermodynamique statistique nous enseigne que tout système ordonné dans le temps tend à se dissoudre. En termes simples, toute structure complexe tend à devenir plus simple. Elle tend aussi à devenir moins utile (puisque l'utilité est fonction d'une structure spécifique) et à contenir moins d'informations. Ce que l'on constate dans la nature donc c'est un processus qui va du complexe au simple et de l'ordre au désordre. Si l'on regarde ce que postule la théorie de l'évolution c'est carrément le contraire, c'est-à-dire un processus qui va du simple au complexe, du désordre à l'ordre.


En général la réaction des évolutionnistes à de telles observations, c'est de dire que les créationnistes recherchent toujours une vision simpliste des choses et que la 2e loi n'est strictement applicable que dans le cas de ce qu'on appelle les systèmes fermés et que la terre est un système ouvert d'où la 2e loi ne s'applique pas au problème des origines de la vie. Il est bien vrai que la terre constitue un système ouvert car 24 heures sur 24 elle reçoit de l'énergie du soleil sous forme de lumière, mais avant de répondre à cette objection il va falloir expliquer un peu ce que sont des systèmes ouverts et fermés pour ceux d'entre nous qui n'ont pas eu la joie d'en avoir entendu parler dans un cours de chimie ou de physique.


Un système fermé, tout d'abord, c'est un système isolé du reste du monde. Dans un tel système rien n'entre, rien ne sort: ni matière, ni énergie, ni aucune intervention d'un agent extérieur sous aucune forme. Un système fermé idéal n'aura même pas la possibilité échanger de la chaleur avec son environnement. Dans la vrai vie par contre un système réellement fermé n'existe pas, on du moins pas pour très longtemps. Seul peut être l'univers dans son ensemble pourrais être considéré comme un système fermé, mais là encore cela dépend des présupposés qu'on est prêt à admettre.


Un système ouvert, par contre, est simplement un système dans lequel on -peut- introduire et sortir de la matière et de l'énergie. Justement un organisme qui a atteint son plein développement comme un arbre ou un boeuf est un système ouvert et c'est dû à ce fait qu'il peut utiliser l'énergie et la matière disponible dans son environnement pour contrer la tendance universelle vers le désordre. Dans un système fermé un organisme vivant mourra tôt ou tard. Il y a évidemment des organismes capables de supporter de très longues périodes d'hibernation ou d'inactivité, mais c'est seulement dans le contexte d'un système ouvert correspondant avec les exigences de l'organisme que ceux-ci pourront redevenir actifs, c'est-à-dire accomplir un quelconque travail. (ex. poissons dessécher) Il faut être franc, l'objection du système ouvert ne va pas très loin. Le fait que la terre soit un système ouvert ne recule pas du tout le problème de l'apparition de la vie et les structures qu'elle implique. Lorsque vous allez dans un station service et que vous y mettez de l'essence et qu'ensuite l'étincelle de la bougie allume l'essence, on constate qu'on a devant nous un système ouvert. Si par contre quelqu'un arrive chez vous dans la nuit, défonce la vitre de votre auto, y jette du gaz et ensuite une allumette, ça aussi ça constitue un système ouvert. Il y a une différence évidemment. Dans le premier cas un travail utile peut être accompli mais pas dans le deuxième... à moins que "par hasard" vous vous êtes arrangés juste auparavant pour assurer votre auto avec une police d'assurance de valeur rachat à neuf !!


Le fait qu'un système ouvert existe ne veut donc pas dire que la loi de l'entropie puisse être mise de coté. Une des exigences pour qu'une structure puisse être érigée dans un environnement c'est qu'on puisse y faire un travail dirigé ou utile. Pour que l'énergie d'un environnement puisse être utilisé pour accomplir un travail utile il faut introduire un -mécanisme- dans cet environnement qui est compatible avec l'énergie disponible. L'eau, par exemple, peut servir à alimenter un barrage hydroélectrique mais pas le moteur d'un auto.


Comme on l'a vu avec l'exemple de l'auto et du vandale, le fait d'avoir un mécanisme et une forme d'énergie compatible n'implique pas encore qu'un travail utile puisse être accompli. Il faut encore que l'énergie soit utilisée de manière intelligente ou, en d'autres mots, il faut un programme. L'essence doit aller dans le réservoir à essence. Ailleurs elle risque de poser des problèmes.


A-t-on retrouvé le Jardin d'Eden?



A propos de la localisation du Jardin d'Eden, la Bible nous dit ceci :

« Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. »
-Genèse 2:10
Parmi ces rivières, l'une se nomme Hiddékel et une autre Pischon. (Genèse 2 :10-14)

Voilà pourquoi de nombreux chrétiens en ont déduit que le jardin était situé quelque part en Mésopotamie (à proximité de l'Iraq), près de l'endroit où coulent le Tigre et l'Euphrate actuels.
Cependant, la Bible mentionne une inondation mondiale dévastatrice, plusieurs siècles après qu'Adam et Eve ont été expulsés du Jardin. Les couches de sédiments, parfois épaisses de plusieurs kilomètres, apportent la preuve muette de cette terrible montée des eaux qui a enfouit pour toujours le monde antérieur au déluge.

Après le déluge, les survivants (la famille de Noé) migrèrent vers la plaine de Shinéar (Sumer/Babylonie), où se trouvent les rivières que nous appelons aujourd'hui le Tigre et l'Euphrate. Il est donc clair qu'il ne s'agit pas des rivières d'antan. Leur lit se trouve au sommet des sédiments déposés par le déluge, des rochers contenant les milliards de vestiges jadis tués par celui-ci.

Ces rivières tirent vraisemblablement leur nom des fleuves d'avant le déluge ; de la même manière, les colons des Îles Britanniques ont donné des noms familiers à de nombreux endroits d'Amérique et d'Austrasie, leur « nouveau monde. »


Remarquez aussi que la Bible mentionne une rivière qui se divise en quatre bras. Ce n'est pas ce que l'on trouve en Moyen-Orient à l'heure actuelle.
Le Jardin a été détruit par le déluge, et sa localisation exacte sur le globe ne pourra jamais être établie.

mercredi 2 mai 2007

HASARD !



" Si le système solaire est le fruit d'une collision accidentelle, alors la vie organique sur cette planète est aussi un accident et toute l'évolution de l'Homme aussi.
Si tel est le cas, et que toutes nos pensées ne sont que le fruit du hasard, les sous-produits accidentels du mouvement des atomes. Et cela tient alors pour les pensées des matérialistes et les astronomes tout autant pour ceux de l'homme ordinaire.

Mais si leurs pensées, ceux du matérialiste ou de l'astronome, ne sont que les sous-produits du hasard, pourquoi faudrait-il croire qu'ils soient vrais ?

Je ne vois aucune raison de croire qu'un accident puisse me fournir une explication exacte de tous les autres accidents.

Ce serait comme s'attendre que la forme accidentelle prise par une éclaboussure lorsqu'on renverse une cruche de lait puisse nous fournir une explication correcte de la manière dont la cruche a été fabriquée et pourquoi elle a été renversée."

Le Temps et le hasard




A.E. Wilder-Smith

Thomas H. Huxley, dans un débat bien connu concernant l'évolution avec l'évêque Samuel Wilberforce en 1860 à la ville d'Oxford en Angleterre, a utilisé son exemple (qui est devenu par la suite classique) de six machines à écrire éternelles de manière à établir l'idée que la nature et les processus qu'elle renferme peuvent produire la vie sans l'intervention d'un créateur.

Dans son argument, Huxley fit le postulat suivant: "Supposons qu'on accorde à chacune des six machines à écrire une quantité infinie de papier et d'encre et aussi que pendant toute l'éternité six singes immortels tapent sur leurs claviers jusqu'à ce que l'éternité soit presque écoulée (s'il était possible)". "A la fin de l'expérience," dit Huxley, "je regarde à travers tous les milliards de tonnes de papier sur lequel on a tapé et qu'est-ce que je retrouve ? Le Psaume 23 !" L'évêque Wilberforce n'était pas du tout d'accord avec cette idée, étant donné que David était bien l'auteur du Psaume 23 et non des singes. À ceci Huxley répliqua que tout comme les singes tapant à tout hasard sur leurs machines à écrire peuvent produire et, en fait, produiraient inévitablement le Psaume, si le temps et la matière accordés étaient suffisants, le mouvement de la matière finirait aussi par produire l'évêque Wilberforce lui-même, et tout cela par des processus fortuits et sans l'intervention d'un créateur. "C'est ce qu'exige la formule de probabilité", dit Huxley, "car elle stipule que lorsque le temps (t) (et la matière aussi) est infini la probabilité (p)=1. Ainsi si l'on accorde suffisamment de temps et de matière la certitude qu'un événement quelconque se produise est égale à 1, c'est-à-dire d'après la formule on peut être sûr à 100% qu'elle se produira une fois au moins, même s'il s'agit de la synthèse de l'espèce humaine sans créateur. Avec cet argument Huxley a démoli l'argument de Paley2, faisant référence à la théologie naturelle, pour un créateur.

L'argument de T.H. Huxley pour l'évolution par le hasard est toujours considéré valide dans bien des cercles académiques aujourd'hui. Il en a été question dernièrement dans la revue anglaise Science. Peu de gens se sont rendu compte d'une erreur fatale impliquée dans son raisonnement.
Afin de démontrer l'erreur de raisonnement dans l'argument de Huxley nous aurons besoins d'un nouveau type de machine à écrire. Cette nouvelle machine possédera un levier spéciale sur le côté. Lorsque le levier n'est pas enfoncée, l'appareil fonctionne de la même manière que toutes les autres machines à écrire: lorsque j'enfonce la touche A, le marteau A frappe le ruban et la lettre A apparaît sur le papier et y demeure. Cette machine fonctionne donc de manière irréversible comme doit le faire toute bonne machine à écrire qui se respecte. Par contre, lorsque le levier spécial est enfoncé et que je mets le doigt sur la touche A, le marteau A frappe le ruban et la lettre A apparaît sur le papier, mais dès que j'enlève mon doigt de la touche A, la lettre A disparaît du papier sans laisser de traces, remonte à travers la machine, ensuite par mon doigt, mon bras, jusqu'à mon cerveau (d'où elle est partie) où elle demeurera. Ainsi, cette machine imprime sur papier des lettres tout aussi efficacement et rapidement qu'elle les efface après. Elle est alors complètement réversible.

Maintenant nous arrivons à la question de $100,000.00: Pendant combien de temps faudrait-il que tapent les singes de Huxley sur une telle machine avec la touche spéciale enfoncée avant de produire le Psaume 23 ??

Étant donné que cette machine imprime sur papier tout aussi efficacement et rapidement qu'elle efface les singes auraient tapé tout autant de "texte" après une fraction de seconde qu'après un milliard d'années. Dans le cas d'une machine réversible comme la notre le temps accordé pour la synthèse d'un événement devient un facteur négligeable. T.H. Huxley a oublié ceci et a appliqué la formule de probabilité dans le contexte d'un système irréversible, c'est-à-dire ses machines à écrire . Il a oublié que les réactions biochimiques qui produisent la vie sont tout aussi réversibles que ma nouvelle machine à écrire avec la touche spéciale enfoncée, ce qui constitue une faille fatale dans son argument car ni les machines à écrire réversibles ni les réactions biochimiques réversibles ne peuvent aboutir à une quelconque synthèse3. Que la vie et les réactions biochimiques qui y sont impliquées soient réversibles peut être démontré par le fait qu'elles font appel à des produits chimiques spéciaux qu'on appel enzymes afin d'atteindre plus rapidement (c'est-à-dire avec une dépense d'énergie moindre) leur point d'équilibre - un point à partir duquel les produits de la réaction réagissent ensemble à nouveau pour produire les éléments d'origine. C'est comme si une maison redeviendrait une pile de briques et du bois.

Prigogine, qui a gagné son prix Nobel pour n'avoir dit que ceci, a indiqué que pour obtenir les structures requises, tout système réversible doit, auparavant, être poussé bien loin de son point d'équilibre. Si l'on annule l'effet de la réversibilité, la synthèse4 devient possible. La structure peut être érigée. C'est pourquoi la synthèse du Psaume 23 postulée par Huxley sur ses machines à écrire irréversibles est possible. L'erreur réside dans le fait que les réactions biochimiques, en présence d'enzymes 5, sont réversibles.

Comment se fait-il donc qu'une cellule vivante produise des substances? Dans la cellule l'équilibre n'est pas atteint à cause de l'intervention d'information génétique. L'information, il faut le rappeler, ne peut s'expliquer que dans le contexte de lois naturelles. Pourtant Darwin, et les évolutionnistes après lui, tentent d'expliquer l'origine de la vie (la biogénèse) en ne faisant appel qu'aux lois naturelles, mais celles-ci ne peuvent expliquer l'effet de surprise qu'on connaît sous le nom d'information. Faut-il s'étonner alors que le lauréat du prix Nobel Ernest Chain ait dit: "Je préfère croire à l'existence des fées qu'à des spéculations aussi échevelées que l'évolution darwinienne".
Notes
1- Paru précédemment dans la revue Creation Ex Nihilo Vol.8 no.4 pp.10-11 1986. (traduit par Paul Gosselin)
2- L'argument de Paley peut être résumé de la manière suivante: Tout comme de manière générale l'existence d'une horloge implique logiquement celle d'un horloger, ainsi l'existence de structures, dans les organismes vivants, implique nécessairement un Concepteur et Constructeur.
3- NdT. soit de textes ou d'organismes vivants.
4- NdT. d'organismes vivants.
5 - Et elles le sont toujours dans les organismes vivants.

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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  • "Qu'est-ce que la science?"
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