mercredi 17 décembre 2014

Comment va votre foie ?

Ce que votre foie veut vous dire

"Je suis votre foie".

J’ai compris récemment pourquoi vous ne me respectez pas assez. Vous ne me connaissez pas bien ! Je ne vous proposerai pas des interdits. Je vous aiderai à choisir le meilleur pour vous, donc pour moi, votre foie. Alors j'ai décidé de me faire connaître. Ce que je vais vous dire, un enfant de 10 ans peut le comprendre.

Mon lieu de résidence


Je suis protégé dans la partie haute du ventre, en dessous du diaphragme. Le diaphragme est constitué de deux muscles en forme de coupole, l'une à droite, l'autre à gauche. Ces deux muscles montent et descendent quand vous respirez : en inspiration ils descendent, en expiration ils remontent, aidant ainsi les poumons à se gonfler et à se dégonfler.

Quand on veut bien m'examiner, on place sa main sous le rebord des côtes les plus basses à droite, car je suis surtout développé à droite. Là, je suis le « lobe droit » qui représente les ¾ du foie. À gauche, je suis plus petit. Je suis entouré d'une capsule découverte par un médecin anglais : Francis Glisson. La capsule de Glisson possède des nerfs. Lorsque le foie grossit, on dit qu'il s'hypertrophie, la capsule de Glisson s'étire et provoque des douleurs ; « douleurs hépatiques » disent les médecins.

Quand je vais bien, que je ne suis pas trop gros ou hypertrophié, on n'arrive pas à me palper, même lorsqu'on inspire très fort. Mon poids est exactement le même que celui de mon ami le cerveau, 1400 à 1500 grammes, soit 2 % du poids du corps pour chacun. C'est dire mon importance ! Malheureusement, votre cerveau ne me connaît pas bien, tandis que moi je déguste ses erreurs.

Quand je dépasse largement le poids de votre cerveau, c’est que je ne vais pas bien. Alors ne me laissez pas tomber. En poursuivant la lecture, vous verrez que je suis capable de réduire mon excès de poids. Cela dépend surtout de vos habitudes alimentaires, à moins que je ne sois déjà porteur d'une maladie grave.

Les cellules qui me constituent


Les médecins les nomment les « hépatocytes ». Ce sont les plus nombreuses, 80 %, organisées en travées autour de petits vaisseaux très perméables nommés « capillaires entrecroisés ». Les uns qui entrent dans le foie, les autres qui sortent du foie. Cette perméabilité permet aux hépatocytes de recevoir les matériaux nécessaires à la fabrication de molécules dont vous avez tant besoin, et de les libérer dans la grande circulation sanguine pour que le cœur les diffuse partout de la tête aux pieds.

Les autres cellules appartiennent :

    Aux canaux biliaires qui récupèrent la bile – de pH alcalin compris entre 7,6 et 8,6 – si importante pour la digestion en particulier des graisses.
 
Aux vaisseaux du foie.

    Au système immunitaire, ce sont les cellules découvertes par Küppfer et les lymphocytes qui représentent au maximum jusqu’à 30 % des cellules du foie quand les hépatocytes souffrent ou sont moins nombreux. Ces cellules immunes jouent un rôle essentiel de protection des hépatocytes.

    Des cellules dites « stellaires » ressemblant à des étoiles, anciennes cellules de Ito, qui stockent et participent aux fonctions de la vitamine A.

    Des cellules souches dites « ovales », capables de devenir d'autres cellules, donc « pluripotentes ». Ces cellules sont capables de régénérer le foie à partir d'une toute petite partie de lui-même.

Comment est-ce que je fonctionne ? « Je sers à quoi ? »

Les anciens pensaient que moi, le foie, je représentais l’âme : ainsi, le gros vaisseau qui entre en moi s’appelle la veine porte, car ils considéraient que c’était la porte de l’âme. Un grand médecin de l’Empire, Cabanis, avait noté qu’il ne trouvait pas l’âme sous son scalpel et concluait hâtivement qu’elle n’existait pas…

C'est vrai, je suis votre principale « plaque métabolique ». Je reçois, je transforme ce que je reçois, donc je fabrique du neuf et je le diffuse vers tous les autres organes de votre corps qui en ont besoin pour fonctionner normalement.

– Ce que je reçois et assimile

C'est la veine porte et l'artère dite hépatique qui m'envoient tout ce qui est nécessaire à tout l'organisme. Par la veine porte arrivent les petites molécules que m'envoie le tube digestif. Les aliments que vous avez choisis de recevoir dans votre « palais des saveurs » ont été broyés et mélangés avec votre salive pleine d'enzymes du goût et de la digestion. C'est là, dans la bouche, que la digestion commence : ne bâclez pas cette étape indispensable !

Les 4 grands liquides – la salive (jusqu'à 1,5 litre), puis le liquide de l'estomac (1 litre), celui que je fabrique, la bile (1 litre), et celui de mon ami le pancréas (1 litre), participent à la fragmentation en petites molécules des aliments. À ces liquides s'ajoute 1 litre de liquide intestinal par mètre d'intestin grêle (vous en avez entre 4 et 6 mètres), rempli d'enzymes pour permettre le passage des nutriments de l'intérieur de l'intestin vers la circulation sanguine.

Les aliments transformés en « nutriments » peuvent alors être absorbés par les cellules intestinales nommées « entérocytes ». Ainsi les nutriments passent dans le flux sanguin de très petites veines qui se réunissent très vite dans la veine porte.

Les plus grosses molécules ne passent pas par la veine porte. Elles prendront le chemin de la circulation lymphatique qui se jette dans la circulation veineuse au niveau de votre cou. (Voir ou revoir sur notre site www.professeur-joyeux.com, la lettre « Notre système de défense, une merveille : l’immunité, un système à bien connaître, partout dans notre corps »).

Ces grosses molécules me parviendront par mon artère nommée « hépatique » après avoir fait le grand tour des circulations veineuse (sang bleu) et artérielle (sang rouge), l'une reçue et l'autre envoyée par mon ami le cœur.

– Ce que je fabrique et diffuse

Voilà en quoi consiste mon rôle principal : je suis une véritable usine métabolique capable de fabriquer le meilleur pour vous.

D’abord je fabrique la bile, jusqu’à 1 litre par jour. Ce sont mes hépatocytes qui la produisent, la déversant dans les canalicules biliaires.

La bile a 4 fonctions essentielles :

    L’excrétion de cholestérol quand j'en reçois trop, de phospholipides et de sels biliaires.

    L’absorption des graisses dans l’intestin après qu'elles aient été réduites à leur plus simple expression, en acides gras, par le liquide pancréatique.

    Le transport d’immunoglobulines A1 (IgA) qui protègent l’intérieur de l’intestin des bactéries et toxines alimentaires.

    L’excrétion de médicaments et de métaux lourds transformés par les hépatocytes.

À partir des acides aminés, des acides gras, des minéraux et oligo-éléments, je fabrique des protéines, pour votre immunité et aussi pour ne pas perdre l'eau dont vous avez besoin pour garder et réguler votre pression artérielle.

En effet, quand vous n'avez pas assez de protéines, en particulier d'albumine, l'eau s'évade des vaisseaux pour former des œdèmes (eau sous la peau).

Je fabrique et aide au transport de nombreuses hormones, ou de pré-hormones que vos glandes transforment en hormones, grâce à vos glandes surrénales, vos ovaires, vos testicules, votre thyroïde…

Mon énergie, c'est le sucre, ce sont les glucides ou hydrates de carbone. Évidemment, le sucre m'est envoyé par la veine porte venant des aliments. Si j'en reçois trop peu, je prends dans mes réserves de sucre qui sont sous forme de glycogène, lequel réunit plusieurs molécules de sucre. Ainsi le total en glycogène du foie contient jusqu'à 30 000 unités de glucose en réserve. Au-delà il les transforme en graisse. Si 1 g de glucose correspond à 4 calories, pour faire 1 g de graisse, il faut au moins 2 g de sucre, ou un peu moins de 1 g de sucre ajouté à 1 g d’alcool qui correspond à 7 calories.

Les humains ont mis beaucoup de temps à me comprendre. Il a fallu attendre le XIXe siècle, 1863, pour que Claude Bernard, le père de la médecine expérimentale, démontre et publie ce qu'on a appelé la « fonction glycogénique du foie ». Injectant de l'eau normale par la veine porte, il démontre que l'eau qui sort de moi, le foie, par des veines dites sus-hépatiques, est sucrée.

Ainsi je peux stocker 48 heures de réserves en glycogène. Pas de problème donc si vous ne consommez pas de sucre pendant deux jours, votre corps puise sur mes réserves. Au delà, je suis capable de capter l'énergie d'acides aminés spéciaux nommés « glucoformateurs », car ils se transforment en sucres. Ces acides aminés proviennent des protéines des muscles.

Je peux aussi capter les graisses, soit pour les accumuler dans mes cellules, soit pour les transformer en ce que l’on appelle « corps cétoniques » qui deviennent alors une nouvelle énergie quand il n’y a plus de sucres. Cette énergie sera captée par les cellules nerveuses en priorité.

Ainsi je fabrique, en plus de la bile et du glycogène :

* L'albumine, qui est la protéine quantitativement la plus importante des protéines plasmatiques. Son rôle est de permettre à une certaine quantité de liquide de rester dans le secteur vasculaire pour maintenir une pression artérielle suffisante. Elle est également transporteur de substances dites liposolubles. Quand l’albumine manque, l’eau sort des vaisseaux et participe à la formation des œdèmes des membres inférieurs, ou du liquide dit d’ascite dans le ventre.

Elle transporte les hormones thyroïdiennes, des acides gras libres, des hormones liposolubles, de la bilirubine, des minéraux essentiels comme le calcium.

N'oubliez pas que l'albumine transporte aussi médicaments et drogues. Ainsi vous m'intoxiquez bien souvent.

Maintenant que vous le savez, vous m'intoxiquerez moins d'antibiotiques, de calmants inutiles auxquels vous devenez dépendants tels les somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs, les hormones apportées par les différentes pilules ou le traitement hormonal de la ménopause (THM).

Les consommations excessives de pilules de plus en plus tôt chez les jeunes filles, et de plus en plus tard autour de la ménopause sont les grandes responsables de l'épidémie des cancers du sein. Un fléau social qui n'est pas près de disparaître vu la puissance publicitaire des laboratoires fabricants d'hormones consommées en excès et d’antihormones quand le cancer vous atteint.

Moi, le foie, je vois bien tout ce que je reçois comme hormones en excès. Je ne peux pas tout évacuer. J'en deviens souvent malade, mais peu de femmes le savent. Dans ma deuxième lettre je vous dirai toutes les conséquences négatives qui en découlent.

Les femmes sont fortement trompées par les laboratoires pharmaceutiques, avec tous ces traitements prétendument du bien-être. Ils vous font croire qu'il n'y a pas d'autres solutions pour supporter les méfaits de la civilisation : le stress, les différentes pollutions, les contraceptions chimiques ou THM qui vous transforment en « femmes aux hormones ».

* Les protéines de coagulation : je suis le seul dans votre corps à avoir cette activité. Il y a des protéines procoagulantes qui favorisent la coagulation du sang, et des protéines anticoagulantes qui empêchent les excès de la coagulation du sang. D’où un équilibre indispensable.

Je synthétise donc surtout des protéines procoagulantes (prothrombine, proaccélérine, proconvertine et des facteurs antihémophiliques). Dans les insuffisances hépatiques on observe un déficit en coagulation (cirrhose par exemple), le saignement est facile et donc difficile à arrêter.

* La transferrine transporte le fer dans le sang et la ferritine la stocke dans le foie, réglant ainsi l’absorption digestive du fer.

* La céruloplasmine transporte le cuivre.

* Les protéines de l’inflammation, d'abord la CRP ou (C-Reactive Protein), toujours augmentée dans des situations d'infection ou d’inflammation, et secondairement l'orosomucoïde qui est une glycoprotéine dont le taux augmente plus tard en cas d’inflammation.

* L'hatoglobine, glycoprotéine qui peut se lier à l’hémoglobine, est fabriquée tardivement en cas d'inflammation.

* La macroglobuline est une protéine spéciale qui traduit une atteinte rénale lorsqu’on la retrouve dans les urines.

* La transcobalamine, protéine qui assure le transport de la vitamine B12.

Je suis également capable de fabriquer des triglycérides à partir de 3 acides gras, mais aussi des lipoprotéines qui jouent le rôle de transporteurs.

Je fabrique aussi du cholestérol, 70 % du total en plus de celui que vous m'envoyez par vos aliments (30 %), souvent en excès avec trop de produits animaux (surtout produits laitiers, viandes rouges et charcuteries).

Afin que les spécialistes comprennent, sachez que mes hépatocytes fabriquent le cholestérol à partir de molécules apportées par une alimentation animale et végétale (le cholestérol associe acétate, glutarate et squalène).

Le cholestérol est le noyau central de la formule chimique indispensable pour que vos glandes surrénales fabriquent les hormones du stress (corticoïdes), la peau grâce au soleil synthétisant la vitamine D (cholécalciférol), les testicules la testostérone, les ovaires (et un peu les surrénales, surtout à la ménopause) œstrogènes et progestérone.

Je peux aussi dégrader le cholestérol si vous m'en envoyez trop en le transformant en acides biliaires et en l'éliminant dans la bile.

Sachez aussi que les labos qui vous poussent à consommer durant de longues années les hormones de la contraception ou de la ménopause, vous cachent qu'ils font monter votre taux de cholestérol au dessus des normes : d’où les larges prescriptions des statines responsables de tant de complications que moi, le foie, je ne suis pas capable de vous éviter.

Je fabrique enfin de nombreux facteurs de croissance qui participent à la croissance tissulaire, au renouvellement des cellules et à la transformation des cellules souches en cellules différenciées telles qu’hépatocytes ou cellules du système immunitaire selon les besoins.

– Ce que je stocke

Je peux aussi mettre en réserve, en plus des sucres ou des graisses, les vitamines liposolubles (A, D, K et E).

Si je peux garder 2 jours de réserve en sucres sous forme de glycogène, je suis capable de stocker de la vitamine A, de la vitamine E ou même un peu de vitamine D.

Mais attention, ne me gavez pas de vitamine A ou de vitamine E ou D. Mes capacités de stockage ne sont pas illimitées.

Quand j'ai trop de vitamine A, je peux développer une « péliose hépatique » qui fatigue fort tout l'organisme. Je l'ai observée chez une femme qui se gavait de kilos de carotte chaque semaine…

– Ce que je métabolise ou détruit

Je sais décomposer l'insuline quand il y en a trop venant du pancréas. Le pancréas est un grand ami. J'espère qu'il vous parlera dans une prochaine lettre.

Quand je reçois les hormones de la pilule (toujours à trop fortes doses, même les soi-disant minidosées), je capte le radical chimique nommé « ÉTHYL » qui ne m'a jamais fait du bien pour libérer l'hormone synthétique étrangère à mon corps. Celle-ci est destinée à ce que les 2 ovaires soient au repos, c'est-à-dire ne libèrent aucun ovule quand la femme ne veut pas d'enfant.

Très peu de femmes savent qu'après 7 années de prise de pilules, elles devraient vérifier par échographie de moi-même – leur foie – l'absence d'anomalies. Je vous les expliquerai dans ma prochaine lettre.

Je suis capable de me régénérer ou d'être remplacé par transplantation quand je suis « foutu ». Avec un nouveau foie je redonne la vie !

Vous ne pouvez pas vivre sans moi, votre foie.

Pour bien me régénérer il faut me donner les meilleurs nutriments. Pas d'alcool, pas trop de sucre, pas de graisse évidemment, mais de bons acides aminés dits hépatoprotecteurs, 3 d'entre eux en particulier que j'aime beaucoup : la valine, la leucine et l'isoleucine.

Ainsi, à partir de 10 % de moi-même, soit 150 grammes, je suis capable de me refaire tout entier, de redevenir 1500 grammes en 6 mois.

Je ne suis pas le seul organe à être capable de se régénérer.

Je suis sûr que votre intestin vous l'expliquera, votre rein aussi, votre pancréas probablement et votre cerveau vous fera découvrir lui-même comment gagner des neurones.

Quand je suis très malade et incapable de me régénérer, le mieux est de me remplacer. Si par exemple je suis le foie malade d'un enfant, un adulte, un père ou une mère peuvent donner à leur enfant – s’il y a compatibilité – une partie de leur foie (20 à 30 %) qui remplacera merveilleusement tout le foie malade parce que je suis capable de me régénérer donc de refaire un foie entier tout neuf en 4 à 6 mois.

Vous deviendrez très sympa pour votre foie qui fait tant de bonnes choses pour vous. »

Je ne peux que remercier votre foie de tant de sollicitude à votre égard.

Il a toute ma gratitude.

Professeur Henri Joyeux

Commentaire de pierre DANIS : Je suis vraiment émerveillé par une telle complexité, cela ne peut être que l’œuvre d'un Créateur super intelligent.



mercredi 29 octobre 2014

Merveilles du corps humain


Faits stupéfiants sur le corps humain

Notre Créateur est à l’origine de nombreuses merveilles, mais bien peu sont aussi surprenantes que le corps humain. De votre petit cœur grand travailleur à votre incroyable cerveau, voici des faits étonnants sur votre corps.

Le cœur est le muscle le plus travailleur de votre corps. Chaque jour, il produit assez d’énergie pour conduire un poids lourd sur plus de 30 kilomètres. Soit, en une vie, juste ce qu’il faut pour aller jusqu’à la lune et revenir.

Le temps d’une vie moyenne, le cœur pompe environ 1,5 million de barils de sang. Lorsqu’il se contracte, l’organe peut faire jaillir du sang sur 9,1 mètres.

Si vos artères, vos veines, bref, l’ensemble des vaisseaux que contient votre corps étaient tous placés à la file, le total mesurerait… dans les 100’000 kilomètres. C’est presque assez pour faire deux fois et demie le tour de la Terre.

Le cerveau du fœtus en formation se développe très rapidement : 8’000 cellules cérébrales se forment chaque seconde. À sa naissance, le bébé peut reconnaître le visage de sa mère au bout de seulement quelques heures.

Le cerveau est composé à 60% de graisse, mais ça ne l’empêche pas travailler dur aussi. Il peut générer à tout moment jusqu’à 25 watt d’énergie, ce qui est assez pour alimenter une ampoule.
  

Votre cerveau est toujours en activité. Selon les scientifiques, environ 70’000 pensées passent par la tête de tout individu moyen par jour.

Le cerveau en lui-même n’est doté d’aucun récepteur de la douleur, et ne ressent donc rien. C’est pourquoi les chirurgiens peuvent pratiquer une opération à cerveau ouvert sur un patient non anesthésié.

Le cerveau humain fait partie de nos plus grands mystères. Un être humain possède davantage de cellules cérébrales à l’âge de deux ans qu’à n’importe quel autre moment de sa vie… mais en même temps, le cerveau prend presque vingt ans pour arriver à maturité.

Le cortex visuel des aveugles peut compenser avec les autres sens, et répondre à des stimuli provoqués par le toucher et l’ouïe, permettant à l’individu de « voir » par le son et le toucher.

La peau représente le plus grand organe du corps. Elle se renouvelle toute seule en permanence avec 50’000 cellules à la minute.

Vous êtes né(e) avec plus de 300 os, mais le temps que vous arriviez à l’âge adulte, vous n’en avez plus que 206. Rien d’inquiétant là-dedans : certains os fusionnent tout simplement ensemble.

Un éternuement normal peut aller jusqu’à 64 km/h. Soit aussi vite qu’un tigre en pleine course.

Votre bouche contient environ 10’000 papilles gustatives, la plupart étant localisée sur et autour des petites bosses sur votre langue. Mais il vous faut également l’odorat pour sentir le goût.

L’odorat : Votre cerveau peut conserver le souvenir de 50’000 odeurs différentes.



mercredi 3 septembre 2014

Notre système immunitaire

L'Immunité, un système à bien connaître, partout dans notre corps

Notre système de défense est une merveille : 

Quand un cancer, où qu'il soit, commence à se développer, c'est que le système de défense immunitaire est altéré, au moins dans la zone où l'organe est atteint. Il est donc indispensable de bien comprendre l'organisation de ce système de défense. 

Avant le cancer, le patient peut être atteint de telle ou telle maladie auto-immune, qui traduit une baisse des défenses telle une rectocolite ou une maladie de Crohn évoluant depuis plus de 10 ans. La maladie qui détruit le plus fortement notre système immunitaire est due au virus du SIDA, le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine). 

Le mécanisme déclencheur des maladies dites auto-immunes qui donc peuvent être des précancers se précise aujourd'hui : le système immunitaire dysfonctionne en s'attaquant à nos propres cellules, tissus ou organes. Les causes sont bien plus que génétiques. Elles sont épigénétiques, c'est-à-dire liées à notre environnement, ce que nous mangeons, ce que nous respirons, ce qui atteint notre peau et nos muqueuses. 

Les globules blancs, chefs d'orchestre de notre immunité !



La moelle osseuse et le thymus fabriquent des populations de globules blancs immunologiquement compétents que l'on retrouve dans le sang. 
Dans le sang, les globules blancs, parmi lesquels les lymphocytes B et T, font partie du système adaptatif nommé système lymphoïde. 

Les organes lymphoïdes primaires sont représentés par le thymus, situé derrière le sternum, et la moelle osseuse, producteurs respectivement de lymphocytes T (T venant de Thymus) et des lymphocytes B (B venant de Bone Marrow ou moelle osseuse) 

Parmi les lymphocytes T, on distingue les lymphocytes T CD4 (anciennement appelés T4) et les lymphocytes T CD8 (ou T8). 
Les CD4 (ou « helper », ceux qui aident) sont des amplificateurs de la réponse de défense immunitaire. Ils sont détruits en première position par le virus du SIDA. 
Les CD8 sont des lymphocytes suppresseurs et/ou cytotoxiques (« killer », les tueurs). Ils empêchent certaines réactions de se produire et sont capables de tuer des cellules cancéreuses. Ils ont besoin des CD4 pour agir. 

La maladie SIDA nous a beaucoup appris en matière d'immunité

Dans la maladie Sida, le rapport entre le nombre de T4 et le nombre de T8 traduit la réelle immunité du patient. Il est en général normalement de 1,6 +/- 0,5. Il est diminué en cas de dépression immunitaire comme dans le Sida par exemple, ou lors de l'administration d'immunosuppresseurs comme la cyclosporine, médicament prescrit pour supporter une une greffe d'organe (rein, foie, coeur). 

Autour de l'an 2000, on a repéré qu'un petit nombre de patients atteints par le virus du Sida (VIH ou HIV), environ 1 individu parmi 200 séropositifs, gardait une immunité « favorable », c’est-à-dire pouvait vivre longtemps sans la maladie Sida, simplement en étant porteur du virus. Ces individus sont capables de fabriquer des lymphocytes tueurs dits « lymphocytes T NK (Natural Killers) » très efficaces. La recherche actuelle cherche la substance qui permettrait de produire chez les sujets infectés un plus grand nombre de cellules NK. Le revers de la médaille est que ces personnes développent davantage de maladies auto-immunes dans lesquelles les cellules T attaquent les propres cellules de l'individu. 

Ainsi, chez le patient porteur du virus du Sida, le risque de développer un cancer des organes lymphoïdes, le lymphome, est multiplié par 20 à 40. 

On distingue le système immunitaire « inné » et le système immunitaire « adaptatif » [1].
On distingue les lymphocytes régulateurs qui protègent les cellules de l'organisme et les lymphocytes effecteurs qui détruisent les intrus. Pour les lymphocytes régulateurs, les cellules cancéreuses peuvent être reconnues comme des cellules normales. Ils les protègent afin que les effecteurs ne les attaquent pas. En d’autres termes, une immuno-surveillance existe, mais paradoxalement elle peut protéger les cellules malades. D'où le rêve d'une vaccination permettant aux effecteurs de reconnaître les antigènes spécifiques d'un cancer donné. 

Des organes immunologiquement compétents : la rate, les ganglions et les systèmes respiratoire, digestif et même le cerveau
– La rate, plus importante qu'on ne le croit : organe lymphoïde le plus volumineux 

Les chirurgiens s'en méfient car la moindre plaie lors d'une intervention chirurgicale risque d'imposer son ablation, car c’est une éponge de sang de 300 grammes. Elle stocke 30 % de nos plaquettes sanguines nécessaires à la coagulation, et constitue une réserve de lymphocytes. Elle est aussi une réserve de millions de monocytes. En cas d'infection elle libère une multitude de monocytes. C'est le cas lors de la MNI (MonoNucléoseInfectieuse). 

Dans ses fonctions, la rate régule davantage le taux des plaquettes que celui des globules rouges. 

Contrairement à ce que l'on pensait autrefois, la rate est un organe indispensable à la santé. Si on doit l'enlever, le patient doit impérativement recevoir un traitement anticoagulant car les plaquettes du sang ne sont plus détruites par la rate. Elles sont alors trop nombreuses (plus de 500 000/mm3 de sang). L'hyperplaquettose peut être responsable de complications emboliques (thromboses artérielles ou veineuses). De même, on doit obligatoirement vacciner les patients « dératés » contre le pneumocoque et même le méningocoque. En effet, la rate contrôle des infections à bactéries encapsulées, en particulier pneumocoques et méningocoques. 

En 1977, le Lancet publiait une étude comparant 570 vétérans américains de la Deuxième Guerre mondiale, splénectomisés (rate enlevée du fait de rupture traumatique), à un groupe identique n’ayant pas « perdu » la rate dans le conflit. « "Les dératés" ont deux fois plus de risques de mourir de maladies cardio-vasculaires que les autres. » 

Contrairement à une croyance populaire, on ne court pas plus vite sans sa rate ! Les nazis faisaient pratiquer l'ablation de la rate sur leurs coureurs avant les Jeux Olympiques, comme les allemands communistes de l'Est dopaient aux hormones leurs athlètes féminines, en les rendant enceintes pour les avorter à l'issue des jeux. Stupide et grave exploitation de l'homme et de la femme, si peu reconnue par ceux qui se prennent encore pour des élites intellectuelles. 

Pendant la vie embryonnaire de 3 à 7 mois, la rate fabrique les cellules du sang. Elle perd ensuite cette fonction, qui est reprise par le foie jusqu'à la naissance puis par la moelle osseuse. Si la moelle osseuse est perturbée, la rate est capable de reprendre partiellement la formation des globules du sang. Ayez donc pitié de votre rate, demandez à votre chirurgien de tout faire pour vous la conserver, s'il doit vous opérer des organes proches (estomac, pancréas, foie gauche, colon gauche). 

Les organes lymphoïdes secondaires sont en plus les ganglions et aussi un tissu lymphoïde, le MALT (Mucosal Associated Lymphoïd Tissue) qui tapisse la face interne des muqueuses de l'organisme (urogénitale, arbre bronchique et intestin, mais pas ou très peu l'estomac qui n’en a pas besoin, étant protégé par l'acide chlorhydrique qu'il fabrique sans cesse [2]). 

À l'entrée digestive, au niveau du palais des saveurs et du carrefour aérodigestif, le système immunitaire est constitué des amygdales et de toutes les formations lymphoïdes du rhinopharynx dénommées amygdales pharyngées [3], en plus de la salive source de tous les plaisirs du palais des saveurs. 

La salive contient une série de facteurs de protection contre les agressions du milieu extérieur, produits par les cellules de la bouche et des gencives. Rappelons nous que la mastication est indispensable à la salivation et que nous sommes capables de fabriquer au moins 1 L de salive par 24 heures. 

Dans la salive, on trouve de nombreux éléments de protection immunitaire dont les noms peuvent être barbares. Nous les livrons aux seuls spécialistes ou passionnés d'immunité. 

les mucines constituent une couche protectrice de mucus ; 

des immunoglobulines A sécrétoires (sIgA) sont des anticorps spécialisés dans la défense de la muqueuse buccale ; 

le lysozyme est une enzyme antibactérienne présente aussi dans le lait, le colostrum, les larmes ; 

la peroxydase salivaire a une action enzymatique antibactérienne présente aussi dans le lait, le colostrum, les larmes, produisant des radicaux libres très agressifs ;  

l'ion thiocyanate agit comme substrat d'une autre enzyme, la peroxydase ; 

les cystatines salivaires représentent un ensemble de 7 protéines dont les rôles ne sont pas complètement élucidés ; 

les histadines aux propriétés fungicides nous protègent contre les champignons, en particulier vis-à-vis du Candida albicans ;   

les ß-défensines 1 et 2 produites par les cellules épithéliales buccales et gingivales (des gencives) ; 

des facteurs de croissance cellulaire tels que la cytokine EGF (Epidermal Growth Factor) stimulent la production de mucus ;   

l'HGF (Hépatocyte Growth Factor) influence le fonctionnement de l'intestin grêle et du foie. 

Vous avez compris combien il faut savoir profiter de sa salive ! 

L'entrée respiratoire, au niveau des poumons : il s'agit du BALT (Bronchial Associated Lymphoïd Tissue) sur une surface équivalente à une piste de bowling, qui joue un rôle essentiel face aux agressions respiratoires que nous recevons de l'air inspiré : pollutions bactériennes, virales, et les pollutions chimiques avec le tabac et les drogues en tout genre. 

Au niveau des poumons et du coeur, le système immunitaire est fait d'un large réseau de noeuds ou ganglions lymphatiques présents autour des bronches et des gros vaisseaux qui vont ou reviennent du coeur. Ils recueillent la lymphe venant de la périphérie des poumons et du coeur. Ils les protègent des agressions, mais ils restent fragiles et leur agressivité chronique risque de les envahir à un point tel qu'ils ne peuvent plus nous protéger. 

Ah, si les fumeurs savaient, comme ils protègeraient leurs voies respiratoires en stoppant définitivement cette addiction ! Quant aux lobbies du tabac, ce sont des assassins en costume trois pièces. Mafia qui rapporte plus à l'Etat que ne leur coûtent les soins nécessaires pour traiter les malades (de plus en plus de femmes) atteints de cancers des voies respiratoires, des voies urinaires et du cerveau. 

La plaque métabolique majeure, le foie. À son niveau, l'immunité est représentée par des cellules spécialisées dénommées cellules de Küppfer. On sait qu’une nourriture trop sucrée et trop grasse se stocke facilement dans les cellules du foie constituant un authentique « foie gras » dénommé stéatose hépatique. Les cellules du foie si nécessaires à la santé, les hépatocytes, sont gavées de gras. Elles empêchent les cellules immunocompétentes de jouer leur rôle protecteur, débordées par les boissons dites énergétiques, les sodas-cocas, les glaces et les yaourts si bien travaillés au niveau des goûts pour nous transformer en « con-sommateurs », avec des allégations nutritionnelles mensongères. Ayez pitié de votre foie ! Ne l'agressez pas inutilement, il vous le rendra bien. 

Au niveau du cerveau, ce sont les cellules en forme d'étoile, les « astrocytes » ou « cellules gliales » qui jouent un rôle dans la défense immunitaire des neurones. En effet, elles protègent les neurones en maintenant la barrière hémato-encéphalique, régulent le flux sanguin et assurent la nutrition en apportant l'énergie aux neurones. Elles sont capables de réparer et cicatriser les lésions du cerveau et de la moelle épinière. 

Dans l'estomac, le principal facteur de protection est la production d'Acide Chlorhydrique (HCl à pH entre 1 et 2) qui exerce une puissante activité bactéricide et fongicide (tueuse de champignons), utile à l'intestin. L'insuffisance d'acidité de l'estomac a pour conséquence une prolifération bactérienne dans l'intestin grêle. Avec un traitement anti-acide en continu, on expose l'estomac à une prolifération fongique (champignons tel Candida albicans). Bien stérilisé par l'HCL, l'estomac est pauvre en follicules lymphoïdes, à l'inverse du cæcum et de l'appendice qui sont des culs de sacs intestinaux où grouillent les bactéries et encore plus dans le côlon et le rectum. 

Lorsque nos collègues anatomopathologistes observent au microscope la périphérie des tumeurs du rectum, ils parviennent à compter la population de cellules lymphoïdes proches de la tumeur. Ce comptage nous renseigne sur le pronostic et la nécessité ou non de traitements complémentaires. 

Quelle merveille que notre système de protection. 

Professeur Henri Joyeux 

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Sources : 

[1] Je conseille fortement, en plus du livre de Jean Seignalet pour tout ce qui concerne les maladies de la nutrition (Alimentation ou 3e Médecine, Ed. F.X. de Guibert 2014), l'excellent livre du Dr Georges Mouton « Ecosystème Intestinal et Santé optimale », Collections Résurgence et Introduction à la Médecine fonctionnelle. Les blogs du Dr Mouton 2014 - Ed. Marco Pietteur Medicatrix. Dans ces livres, nous avons puisé les données essentielles sur le système immunitaire digestif. 

[2] Le débit est variable en fonction de la journée et de la nuit, augmente lors des repas. Le volume sécrété quotidiennement est d'environ 1 L à 1,5 L. 

[3] Quand elles sont trop développées, elles peuvent obstruer les fosses nasales et être à l'origine du ronflement chez le petit enfant, chez lequel on peut avoir à décider d'enlever les végétations dites végétations adénoïdes.


mardi 29 juillet 2014

Les galaxies spirales



Ces galaxies tournent différentiellement, c'est-à-dire que la partie interne tourne plus vite que la partie externe.
Par conséquent la structure spirale devient constament plus sérrée.
Si ces galaxies avaient réellement des milliard d'années, elles seraient tellement tordues que la spirale ne se verrait plus. Or nous voyons d'innombrables galaxies spirales, ce qui veut dire qu'elles sont beaucoup plus jeunes que nous l'enseigne la théorie du big-bang.

T Chaffey & J Lisle
M83
 

NGC 1300

 

mercredi 25 juin 2014

Le Yucca

  • Pour se reproduire, la plante de Yucca a besoin du papillon nocturne du Yucca (Pronuba) pour transporter le pollen de ses anthères et pour déposer dans l’ovaire d’une autre plante de Yucca un ou plusieurs œufs. Après que le papillon ait pondu les œufs, ce dernier fourre une boule de pollen dans le stigmate du Yucca.
  •  
  • C’est ainsi que cette plante est fécondée et peut produire à nouveau un plus grand nombre de graines. Certaines de ces graines sont mangées par les larves du papillon qui y tirent des substances nécessaires à leur croissance et à leur transformation. Les graines qui ne sont pas mangées par les larves du papillon mûrissent et permettent à la plante de perpétuer son espèce.

  • Ainsi, en l’absence du papillon, le Yucca ne produit pas de graines, alors que sans le Yucca, le papillon du Yucca ne peut compléter son cycle de reproduction. Les larves de ce papillon ne mangent que les graines du Yucca. Ainsi, si le papillon manquait de polliniser le Yucca, le résultat serait l’extinction éventuelle à la fois de la plante et de l’insecte.
  • Le papillon nocturne du Yucca ne peut pas vivre très longtemps sans la plante du Yucca car il a besoin d’elle pour compléter son cycle de reproduction. De même le Yucca ne peut vivre que pendant quelques années sans ce papillon, car il ne sera pas capable de s’autoféconder pour produire des graines. En conséquence, il est impensable qu’une longue période sépare le troisième jour de la création (création des plantes) et le cinquième jour (création des oiseaux, poissons, insectes). C’est pourquoi, on peut en déduire qu’il ne s’agit que de jours solaires, soit d’une durée de 24 heures.
Anonyme



mardi 6 mai 2014

La lumière


Les questions simples en la science ont souvent compliqué les réponses, et la lumière en est un exemple excellent. La lumière possède les propriétés des particules, et des ondes. C'est-à-dire, la lumière se comporte quelquefois comme les particules invisibles des photons, et ces photons peuvent entrer en collision avec d'autres particules comme les électrons. En même temps, la lumière a aussi des longueurs d'ondes qui peuvent agir comme des vagues ou des ondes sonores.

Les scientifiques acceptent cette curieuse propriété de la lumière sans la comprendre complètement. Nous connaissons la lumière visible, bien sûr. Le soleil produit les couleurs qui éclaircissent notre journée. Les arcs-en-ciel, le ciel bleu, les couchers de soleil rouges sont les résultats de la séparation de lumière du soleil dans ses couleurs spectrales. Toutefois, cette lumière visible est seulement une petite partie de l'image totale. Le soleil et les autres étoiles émettent aussi beaucoup de types de lumière que nos yeux ne peuvent pas voir.

Vous avez entendu parler de certaines de ces formes de lumière : les ondes radio et les micro-ondes, ultraviolettes et infra-rouges, les rayons X et les rayons gamma. Toutes ces variétés de lumière inondent continuellement notre ciel. Si nous pouvions les voir, les cieux auraient l'air d'être brillants d'énergie. Bien que ceci semble dangereux, il devrait être noté que les micro-ondes de l'espace sont juste un chuchotement, beaucoup plus faible que celles produites dans un four à micro-ondes. Aussi, la plupart des ultraviolets et rayons X sont absorbés sans problèmes par l'atmosphère terrestre.
Ces dernières années, des instruments ont été conçus pour détecter et apprendre des choses nouvelles de ces types invisibles de lumière.

Par exemple, les télescopes infrarouges nous montrent beaucoup de détails des étoiles et des galaxies, et les récepteurs pour les ondes radio ont la forme d'assiettes énormes. Il y a évidemment beaucoup plus de lumière dans l'espace que «l’œil ne voit pas» et chaque variété de lumière, visible ou invisible, a sa propre histoire à dire des cieux.


La lumière faisait partie de la création initiale, le contraire d'obscurité (Genèse. 1:3). Dieu est appelé « lumière » (1 Jean 1:5) et « le Père des lumières célestes » (Jacques 1:17). Ceci est un titre adéquat parce que lumière est pure, belle, et au-delà de la compréhension humaine. Les chrétiens doivent laisser la lumière « briller devant les hommes » (Matthieu 5:16).

Donald B. DeYoung

jeudi 3 avril 2014

La Science et la Bible

La Bible et la Suspension libre de la Terre dans l'Espace


Il y eu un temps où l’on croyait que la terre était assise sur un grand animal ou un géant (1500 ans avant Jésus-Christ), la Bible a parlé de la suspension libre de la terre dans l'espace : « Il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7). La science n'a pas découvert que la terre est suspendue par rien qu'en 1650.

Les Saintes Écritures Parlent d'une Structure Invisible


C'est seulement au cours des dernières années que la science a découvert que tout ce que nous voyons est composé des choses que nous ne pouvons pas voir: les atomes invisibles. En Hébreux 11:3, écrit il y a 2,000 ans, nous dit que "ce qu 'on voit n'a pas été fait de choses visibles."

La Bible Révèle que la Terre est Ronde

Les Saintes Écritures nous disent que la terre est ronde : "C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre" (Isaïe 40:22). Le mot "cercle" en Hébreux est chuwg, ce qui signifie "circuit" aussi traduit "boussole" (selon le contexte). Ce qui indique quelque chose de sphérique, contourné ou arqué donc ce n’est pas quelque chose qui est plat ou carré. Le livre d'Isaïe a été écrit entre 740 et 680 ans avant Jésus-Christ.

C'est au moins 300 ans avant qu’Aristote mentionne dans son livre "Sur le Paradis" que la terre pourrait être une sphère. C'était 2,000 ans plus tard (à la fois quand la science croyait que la terre était plate) que les Saintes Écritures ont inspiré Christophe Colomb à naviguer dans le monde.

La Bible et la Science de l’Océanographie

Matthew Maury (1806-1873) est considéré le père de l'océanographie. Il a remarqué l'expression "les sentiers de la mer" dans le Psaume 8:8 (écrit il y a 2,800 ans) et a dit, "si Dieu a dit qu'il y a des sentiers dans la mer, je vais les trouver." Maury a alors pris Dieu aux mots et est allé chercher ces sentiers et nous sommes redevables à sa découverte des courants continentaux chauds et froids. Son livre sur l'océanographie reste un texte fondamental sur le sujet et est toujours utilisé dans les universités.

La Bible et les Ondes Radioélectriques

Dieu a posé une question très étrange à Job en l'an 1500 avant Jésus-Christ . Il a
demandé, «Lances-tu les éclairs? Partent-ils? Te disent-ils: Nous voici?" (Job 38:35). Cela a l'air d'être une déclaration scientifiquement ridicule - que la lumière peut être envoyé et se manifester ensuite en discours. Mais saviez-vous que toutes les radiations électromagnétiques, des ondes radioélectriques aux rayons X, voyage à la vitesse de la lumière ? C'est pourquoi vous pouvez recevoir une communication sans fil instantanée avec quelqu'un de l'autre côté de la terre. Le fait que la lumière puisse être envoyé et se manifester ensuite en discours a été découvert par la science qu'en l'an 1864 (3,300 ans plus tard), quand "le scientifique britannique James Clerk Maxwell a suggéré que
l'électricité et les ondes lumineuses étaient deux formes de la même chose" (Modern Century Illustrated Encyclopedia).

La Bible et l'Entropie

À trois différents endroits dans la Bible (Isaïe 51:6; Psaume 102:25,26; et Hébreux 1:11) indiquent que la terre s'use. La Deuxième Loi Thermodynamique (la Loi d'Entropie Graduelle) expose que dans tous les processus physiques, chaque système ordonné au cours du temps a tendance à devenir plus en désordre. Tout s’épuise et s'use comme l'énergie devient de moins en moins disponible pour l'utilisation. Cela signifie que l'univers "s'usera" finalement à la mesure (théoriquement parlant) qu'il y aura une "mort de chaleur" et donc plu d'énergie disponible pour l'utilisation. Ceci a été récemment découvert par la science, mais la Bible l'expose en des termes concis.

La Bible et le Cycle de l’Eau


Les Saintes Écritures nous informent, " Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. " (Ecclésiastes 1:7).

Cette déclaration seule peut ne pas sembler profonde. Mais, quand on la considère avec d'autres passages bibliques, cela devient d'autant plus remarquable. Par exemple, le Fleuve de Mississippi déverse environ 518 milliards de gallons d'eau par jour dans le Golfe du Mexique. Où va toute cette eau? Et c'est juste un des milliers de fleuves.

La réponse est dans le cycle hydrologique si bien révélé dans la Bible.

Ecclésiastes 11:3 déclare que « Quand les nuages sont pleins de pluie, ils la répandent sur la terre. » Remarquez la concision des mots de la Bible dans Amos 9:6 : " Il appelle les eaux de la mer, Et les répand à la surface de la terre. " L'idée d'un cycle complet d'eau n'a pas été complètement comprise par la science qu'au dix-septième siècle.
Pourtant, plus de deux mille ans avant les découvertes de Pierre Perrault, Edme
Mariotte, Edmond Halley et d'autres, les Saintes Écritures ont clairement parlé d'un cycle d'eau.

La Bible et la Première Loi de la Thermodynamique

Les Saintes Écritures disent, "Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée" (Genèse 2:1). Le texte hébreu utilise le passé du verbe "achever" en indiquant une action accomplie dans le passé signifiant que ça ne se reproduira jamais. La création a été "achevée" une fois pour toute. C'est exactement que la Première Loi de la Thermodynamique dit. Cette loi (souvent appelé la Loi de la Conservation d'Énergie et/ou de la Masse) déclare que ni la matière et l'énergie ne peuvent être créée ou détruite.

C'était à cause de cette Loi que la théorie de monsieur Fred Hoyle "Permanent" (ou "la Création Continue") a été abandonnée. Hoyle a déclaré qu’il y a certains points dans l'univers où la matière (ou l'énergie) était constamment créée. Mais, la Première Loi expose juste l'opposé. Effectivement, il n'y a aucune "création" en cours aujourd'hui. C’est "achevé" exactement comme la Bible le déclare.

La Bible et la Dimension des Navires 


Dans la Genèse 6, Dieu a donné à Noah les dimensions de l’arche de 1.5 millions de pieds cubes qu'il devait construire. En 1609 à Hoorn aux Pays-Bas, un navire a été construit d’après ce même modèle (30:5:3) qui révolutionna la construction des navires. Depuis 1900 chaque grand navire a été incliné vers les dimensions de l'arche (vérifié par « Lloyd's Register of Shipping » dans le World Almanac).

La Bible et les Lois Météorologiques

Les Saintes Écritures décrivent "un cycle" de courants d'air deux mille ans avant que les scientifiques le découvre : "Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits" (Ecclésiastes 1:6). Nous savons maintenant que l'air autour de la terre circule et forme d'énormes cercles dans le sens des aiguilles d'une montre dans un hémisphère et en sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'autre.

La Bible et la Science

"Dans l'antiquité et dans ce que l'on appelle le Moyen Âge, les hommes n'avaient pas la connaissance qu'ils ont aujourd'hui de l'humanité et du cosmos. Ils ne connaissaient pas la serrure mais ils possédaient la clé qui est Dieu. Maintenant beaucoup ont une excellente description de la serrure mais ils ont perdu la clé. La solution nécessaire est l'union entre la Bible et la science. Nous devrions être les propriétaires de la serrure et de la clé. Le fait est qu'en découvrant la science, il découvre ce qui a été dit des milliers d'années dans la Bible." Richard Wurmbrand, « la Preuve d'Existence de Dieu ».

Ray Comfort



mercredi 26 février 2014

Les dents de sagesse


Certaines personnes pensent que les dents de sagesse peuvent être des "vestiges" de l'évolution. D'autres se demandent si
les dents de sagesse n'ont pas encore évoluées à la perfection. Quelle est la réponse?
L'orthodontiste Jack Cuozzo dit que les dents de sagesse ne sont pas une preuve de l'évolution. Il dit que selon ses recherches sur les fossiles d'enfants Néandertaliens, le problème semble être que les mâchoires humaines se réduisent au fil du temps.

"Il semble que les mâchoires de l'homme sont de plus en plus petites au fil du temps. Cela diminue l'espace à l'arrière des mâchoires pour l'éruption et le positionnement correct des troisièmes molaires, mieux connues comme dents de sagesse. "
Dr Cuozzo croit que les enfants arrivent à maturité beaucoup plus rapidement aujourd'hui que par le passé. Une fouille en 1990 de certaines tombes à Griswold, USA, datées des années 1600-l700 semble confirmer sa recherche. Il y avait des restes de 13 enfants. Un seul a été trouvé avec des initiales sur le bois du cercueil. Il était écrit : "NB - 13 ans".
Lorsque les dents de la mâchoire inférieure ont été examinées à l'Insititut de pathologie (AFIP) à Washington, DC, la racine et la couronne ont indiquées que, selon les normes actuelles, ces dents doivent avoir appartenu à un enfant de sexe féminin de 9 ans et 1/2, ou un enfant mâle de 10 ans, mais en réalité l'enfant avait 13 ans.

Cela signifie qu'il y a trois ou quatre cents ans, un enfant avait besoin de 13 ans pour atteindre le stade que nos enfants d'aujourd'hui ateignent en 9 ans 1/2 ou 10 ans. Cela met en évidence une maturation plus rapide.
Les dents de sagesse ont besoin de plus d'espace.

"Ce ne vient pas d'un processus d'évolution, mais de dévolution" dit-il.
" Ce qui se passe réellement, c'est la dégénération et la réduction de la complexité du corps humain."
"Ceci, bien sûr, est une conséquence de la révolte d'Adam et nous souffrons à cause de la malédiction résultant de cette chute."

Robert Doolan

mardi 7 janvier 2014

La comète ISON

La comète Ison est morte


Par LEXPRESS.fr, publié le 04/12/2013 à 08:19

Ison, découverte en septembre 2012, avait mobilisé la communauté scientifique. La comète, âgée de 4,5 milliards d'années, a été détruite par l'intensité des radiations du soleil.

Ison n'est plus. Des observations avaient suscité l'espoir que la comète Ison survive à son rendez-vous avec le soleil, mais les astronomes en ont désormais la certitude: ce visiteur céleste, objet d'une immense curiosité scientifique, a disparu corps et âme. Ison était un gros bloc de glaces et de roches, qui a frôlé la surface du soleil au plus près à 1,17 million de kilomètres jeudi vers 18 heures 30, subissant des températures de 2 700 degrés et perdant trois millions de tonnes par seconde. "Bien que le moment précis de la fin d'Ison reste incertain, il semble bien qu'elle n'existe plus", a tranché mardi Alex Young, responsable adjoint pour la Science de la division d'héliophysique du centre Goddard de la Nasa.

Une comète vieille comme le système solaire


Ison a mobilisé la communauté astronomique depuis sa découverte le 21 septembre 2012 par des astronomes russes car elle remonte aux origines du système solaire il y a 4,5 milliards d'années. Elle s'est en effet échappée, il y a environ trois millions d'années, du nuage d'Oort, sorte de "parking" de comètes aux confins du système solaire situé à mi-chemin entre le soleil et la prochaine étoile. "C'est une relique de la formation du système solaire", avait dit Carey Lisse, soulignant que les planètes se sont formées avec des comètes qui ont notamment apporté l'eau, d'où la grande importance de ces corps célestes.
Avec 

Commentaire de Pierre DANIS :

Je ne suis pas astrophysicien, mais je fais appel au bon sens le plus élémentaire.
Si les comètes se désintègre si rapidement lors de leur passage près du soleil, comment peuvent-elles subsister 4,5 milliard d’années ?
Personne n’a jamais vu le nuage de Oort, et il est fort probable qu’il n’existe pas.
Ils disent que le système solaire et la comète ont le même âge, ce qui est probablement exact.
La comète Ison est donc un témoin de la formation relativement récente du système solaire et de l’univers dans son ensemble.
Ceci est en accord total avec le récit biblique de la création qui donne à l’univers un âge d’environ 6000 ans.

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

  • "Qu'est-ce que la science?"
  • "Débat sur les origines"

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