vendredi 18 décembre 2015

Questions au sujet de la Bible

la Bible est-elle un livre de légendes ?

Faux. Les dernières décennies sont caractérisées par un progrès technologique sans précédent et une course à la conquête de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit, de l’univers à l’atome. De la conquête de l’espace au décryptage du génome humain, notre société s’affirme comme vivant à l’heure du « scientifiquement correct ». Tout doit être explicable et expliqué par la science. C’est elle qui détermine ce qui peut et doit être accepté et pensé par le plus grand nombre.

Face à cet environnement, la Bible semble avoir été écrite dans un contexte d’ignorance scientifique. A-t-elle donc encore une place, une influence, dans la société aujourd’hui ? Pour plusieurs, elle est une collection de belles histoires pleines d’éléments mythologiques, de récits incroyables, de fables et de contes. Même si elle contient un message moral, celui-ci n’a pas d’incidence sur notre monde, sur notre vie quotidienne.

Non, la Bible n’est pas un livre de légendes. Elle ne prétend pas non plus être un ouvrage scientifique. Pourtant, les faits qu’elle rapporte sont étayés par de nombreuses découvertes archéologiques ainsi que des témoignages d’historiens et d’écrivains (cf. chapitres 1 et 2).

L’archéologue Nelson Glueck parle de ce qu’il appelle « la mémoire historique étonnamment précise de la Bible, particulièrement lorsqu’elle est confirmée par l’archéologie ». Et William Albright, archéologue célèbre, déclare : « De découverte en découverte, on a pu constater l’exactitude d’innombrables détails qui a redoré le blason de la Bible comme source d’informations historiques. »

Question : la Création est une allégorie

Faux. La Bible retrace l’histoire de l’humanité. Sans donner tous les détails, elle développe quelques grandes lignes de l’histoire de l’univers. La création, dans le livre de la Genèse, en est une. Le message fort de ce texte est que nous ne sommes pas le produit d’un hasard et d’une nécessité mais les créatures d’un architecte omniscient et omnipotent. Pour nous faire réfléchir davantage, la Bible propose un moyen d’investigation : l’observation de la nature qui nous entoure. Et que dit-elle ? Un éditorialiste résumait ainsi les merveilles du corps humain : « La nature... n’est pas diplômée d’une école d’ingénieurs...
Chacun des systèmes présentés ici est en soi une merveille... une complexité qu’aucune science, si parfaite soit-elle, ne saura jamais décrire... »

Le biologiste Michael Denton d’ajouter à propos de notre planète : « Partout où l’on regarde, à quelque échelle que ce soit, on trouve une élégance et une ingéniosité d’une qualité absolument transcendante. À côté du niveau d’ingéniosité et de complexité présenté par la machinerie moléculaire, nos objets artificiels, même les plus avancés, paraissent grossiers. » Devant tant de complexités et d’ingéniosités, devant tant de merveilles dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, un constat s’impose et rejoint cette affirmation de Voltaire : « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » Ainsi, au même titre qu’une horloge est construite par un horloger, notre univers, notre planète et toute vie existent selon le plan d’un architecte divin.

Question : le déluge est un mythe

Faux. Dans l’histoire des différentes civilisations, nous retrouvons plus de 270 récits de déluges similaires à celui de la Genèse {17}, indices d’une ancienne catastrophe planétaire. Essayons de réfléchir aux conséquences d’un déluge comme celui rapporté par la Bible. Des pluies durant quarante jours et quarante nuits (comparées à des écluses qui s’ouvrent), des sources souterraines qui jaillissent et des eaux qui grossissent et s’élèvent jusqu’à recouvrir les montagnes. Les effets d’un pareil déluge sont observables sur la planète : sur toute la terre, des cimetières de fossiles constitués de restes d’animaux emportés, enfouis, puis fossilisés ensemble ! Des fossiles marins retrouvés jusque sur les plus hautes montagnes et même sur le Mont Everest. D’immenses canyons, comme le Grand Canyon aux USA, présentant des traces d’une catastrophe hydraulique de grande ampleur, etc. Les effets probables du déluge sont visibles aujourd’hui.

Question : avec les progrès de la science, il n’est plus possible de prendre la Bible au sérieux


Faux. La Bible a traversé les siècles. Son contenu n’a pas changé. Son message demeure d’actualité, au cœur d’une civilisation scientifique. Par contre, « la durée moyenne d’intérêt d’un livre scientifique atteint à peine une dizaine d’années, après quoi, personne ne le lira plus jamais » écrivait Rémy Chauvin, Professeur honoraire à la Sorbonne. Ainsi, pour de nombreux ouvrages scientifiques, quelques décennies suffisent pour les rendre obsolètes et Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988, de souligner : « La science est en perpétuel devenir, elle doit être modifiée toutes les fois que ses propositions sont contredites par l’expérience... en matière de science, rien n’est définitif. »

Question : des scientifiques croient en la Bible !


Vrai. C’est mon cas, sinon, je ne serais pas en train d’écrire ces lignes. J’en connais d’autres ! Bien que les médias présentent la science comme une discipline qui doit se passer de Dieu et donc de la Bible, j’ai, dans ma carrière de scientifique, rencontré à travers le monde de nombreux collègues qui croient en la Bible.

L’exemple des fondateurs de la science moderne souligne que « science » et « foi » ne sont pas incompatibles. Robert Maxwell, connu pour sa théorie électromagnétique, Robert Boyle, qui proposa la loi de compressibilité des gaz, Isaac Newton, célèbre pour sa théorie de la gravitation universelle et l’astronome Johannes Kepler étaient tous de fervents croyants. À propos de l’univers, Newton affirmait : « Les relations merveilleuses entre le soleil, les planètes et les comètes ne peuvent exister que selon un plan et des instructions d’un Être omniscient et omnipotent... »

Ainsi, la science cherche à connaître les mécanismes de l’univers alors que la Bible nous en présente le sens. La science révèle l’œuvre de Dieu alors que la Bible nous révèle Sa Personne.

andré eggen
Ingénieur agronome. Docteur ès sciences. Chargé de recherche en génétique animale. Membre d’une Église évangélique.






{14} J. Mc Dowel, Evidence that Demands a Verdict, volume 1, Campus Crusade for Christ, San Bernardino, 1972, p. 68.
{15} Science et Vie, Édition spéciale, « Les merveilles du corps humain ».
{16} M. Denton, L’évolution a-t-elle un sens ?, Éditions Fayard, 1997.
{17} Livre de la Genèse, chapitres 7 et 8.  Voir "#Ge 7:1-8:22"

vendredi 6 novembre 2015

Création récente ?




Jésus a-t-il enseigné la création récente?

A peu près tout le monde a été enseigné durant toute sa scolarité que la terre, la vie, les animaux et l’homme se sont tous développés sur des milliards d’années d’évolution naturelle, depuis l’origine.

Beaucoup ont essayé de «baptiser» ce processus – façon de parler –, en l’appelant «évolution théiste» ou «création progressive», affirmant que Dieu avait pu employer l’évolution en tant que son processus de création.

En raison de cet endoctrinement omniprésent, beaucoup de chrétiens, même évangéliques, se sont sentis obligés de se conformer à cette vision du monde évolutionniste, spécialement en ce qui concerne le prétendu «temps long» si essentiel à l’évolutionnisme. Un leader respecté du mouvement du «dessein intelligent» m’a par exemple écrit récemment qu’il préfèrerait croire en une «terre jeune», mais que la science avait démontré que la terre était très vieille, et qu’il devait donc suivre la science.

Deux autres leaders de ce courant m’ont dit personnellement, à deux occasions différentes, qu’ils n’oseraient même pas écouter mes arguments en faveur d’une terre jeune parce qu’ils avaient peur d’être convaincus, ce qui mettrait un terme à leurs possibilités de parler du dessein intelligent à des groupes de collégiens, d’universitaires et autres.

J’ai donc écrit ce bref article pour montrer une fois de plus que le Seigneur Jésus lui-même croit en une création récente et une terre jeune. Présumant qu’un chrétien est une personne qui croit en la divinité et en l’autorité infaillible de Christ, il semble que ce fait devrait être suffisant pour le convaincre.

Ce que je ferai donc ci-après, c’est lister trois raisons principales permettant de conclure que notre Seigneur Jésus-Christ croyait et enseignait littéralement la création récente de toutes choses, et ceci essentiellement de façon instantanée, par le tout-puissant commandement de Dieu, qui dit et la chose arrive (Ps. 33 : 9).

1. La Bible ne permet aucunement et nulle part le concept de périodes longues.
On peut sonder les Ecritures du début à la fin sans y trouver la moindre trace d’évolution ni de périodes longues.

 Pour Jésus, chaque iota ou trait de lettre (Mat. 5 : 18) de l’Ecriture est divinement inspiré et il nous a sévèrement mis en garde de ne pas y ajouter d’autres mots (Apoc. 22 : 18). Par conséquent, la Bible, ne laisserait certainement pas la doctrine essentielle de la création ouverte à la spéculation humaine.

2. La Bible affirme explicitement comment et quand la création a eu lieu.
Bien que de nombreux évangéliques aient longtemps tergiversé sur la signification des jours de la création, ce type de manipulation ad hoc de l’Ecriture n’est jamais justifiée dans le contexte et Christ lui-même n’aurait jamais interprété [ces jours] comme de quelconques périodes indéfinies.

Non seulement le terme «jour» (en hébreu : yom) est-il défini dans ce contexte dès sa première utilisation (Gen. 1 : 5), mais encore l’écrivain a-t-il limité de façon concluante son interprétation à son sens littéral en numérotant les jours (premier jour, deuxième jour, etc.) et en indiquant leurs limites.

(il y eut un soir, et il y eut un matin), deux restrictions qui, ailleurs dans l’Ancien Testament, limitent la signification [de ce terme] à des jours littéraux. La question semble être encore plus fermement réglée alors que Dieu a écrit de son propre doigt qu’ en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : 
c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié (Ex. 20 : 11), fondant ainsi la semaine de sept jours de notre calendrier sur cette semaine primitive de la création. Jésus s’est référé à cet exemple divin quand il a dit que (...) Le sabbat a été fait pour l’homme, (Marc 2 : 27) pour répondre à notre besoin hebdomadaire de nous reposer du travail.

3. Le Seigneur Jésus a reconnu que les hommes et les femmes existaient dès le début.

L’opinion qui prévaut est que le cosmos a évolué depuis environ 16 milliards d’années, la terre depuis 4,6 milliards, la vie primitive depuis peut-être 2 milliards d’années et que la vie humaine a démarré il y a environ 1 million d’années. A l’opposé, le Seigneur Jésus – qui était là, ayant lui-même créé toutes choses, selon Jean 1 : 1-3 – enseigne que les hommes et les femmes ont fondamentalement été créés en même temps que le cosmos lui-même, quand il a dit qu’ (...) au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme; (Marc 10 : 6). «Au commencement» était manifestement une référence à Genèse 1 : 1, et Christ citait spécifiquement Genèse 1 : 26.

A une autre occasion, parlant en particulier du fils d’Adam, Abel, Jésus a évoqué le sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, (Luc 11 : 50 + selon Luc 11 : 51), reconnaissant ainsi qu’Abel était le premier prophète mort en martyr durant les toutes premières générations – et non pas 4,6 milliards d’années après la formation de la terre. Jésus a aussi dit que Satan, en utilisant Caïn pour tuer Abel, a été meurtrier dès le commencement (Jean 8 : 44).

Notez également que le père de Jean-Baptiste, prophétisant alors qu’il était rempli du Saint-Esprit, a dit que les saints prophètes de Dieu avaient annoncé un Sauveur à venir «depuis le commencement du monde» 1 (Luc 1 : 70). Puis, plus tard, l’apôtre Pierre a prêché que la seconde venue du Christ et la suppression ultime de la grande malédiction sur la terre sont des événements que Dieu a mentionnés (...) par la bouche de ses saints prophètes «depuis le commencement du monde» 2 (Actes 3 : 21).

L’apôtre Paul a écrit que la preuve que Dieu est le Créateur devrait se voir comme à l’œil nu (par les hommes, bien entendu) depuis la création du monde [selon Romains 1 : 20] .

Il ne peut y avoir aucun doute que Jésus était ce que les évolutionnistes d’aujourd’hui (les théistes comme les athées) appelleraient un «créationniste jeune-terre». Il semble que cela devrait régler la question pour tous les chrétiens
authentiques, qui devraient certainement – basés sur l’autorité de Christ lui-même – rejeter complètement la notion des âges géologiques.

Comme indiqué plus haut, il n’y a nulle part dans la Bible la moindre suggestion de millions ou de milliards d’années, lorsqu’on prend simplement ce qu’elle dit pour ce qu’elle veut dire.

C’est pourquoi nous, «créationnistes jeune terre», devons continuer à réaffirmer l’enseignement persuasif de la Bible [qui nous parle] uniquement de milliers d’années d’âge de la terre et d’histoire cosmique .

Mais que sommes-nous censés faire quand la Bible n’est pas d’accord avec la majorité des scientifiques sur de tels sujets?

Nous devons croire ce que dit la Bible – c’est tout! Lorsque les enseignements des hommes entrent en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de s’aligner à Dieu.

En outre, il y a maintenant des milliers de scientifiques (pleinement qualifiés, ayant des diplômes d’études supérieures d’universités accréditées) qui sont devenus des croyants convaincus d’une création récente. Nul doute que nous sommes encore une minorité, mais c’est une minorité croissante.

Il y a plusieurs centaines de ces scientifiques au sein de la Creation Research Society («Société de recherche sur la création»), sans parler de ceux de notre Faculté ICR et de ceux qui sont associés à denombreuses autres organisations créationnistes dans le monde.

Il existe également une base de données scientifiques en forte croissance, qui non seulement démontre l’impossibilité de la macroévolution, mais qui rejette aussi les soi-disant preuves de «milliards d’années».

Des géologues créationnistes ont réuni des quantités de preuves sur le catastrophisme mondial plutôt que sur l’uniformitarisme 3 , en matière d’histoire de la terre, confirmant ainsi le récit biblique du déluge comme étant la principale explication des couches fossilifères présentes dans la croûte terrestre, ce qui évite d’avoir à inventer d’imaginaires périodes longues d’évolution pour justifier leur existence.

Il est même désormais possible de collecter une liste de dizaines de processus naturels mondiaux (par exemple : l’accumulation de sel dans la mer) qui, même basés sur des hypothèses uniformitaristes, donneront des périodes beaucoup trop brèves pour l’évolution. Ainsi, même sans se référer du tout à la Bible, il est possible d’avancer force arguments en faveur de la création récente. On ne peut pas déterminer l’âge exact de la terre par la science, bien entendu, et ces divers processus peuvent produire différentes valeurs, mais tous s’avèrent trop courts pour que l’évolutionnisme soit plausible.

A l’exception supposée de la datation radiométrique, s’entend. La désintégration de l’uranium en plomb, du rubidium en strontium, ainsi que quelques autres processus semblables pouvant être invoqués pour démontrer des périodes extrêmement longues, ainsi les processus de désintégration de la radioactivité ont-ils été considérés par les évolutionnistes comme une preuve solide des milliards d’années.

N.d.t. : Théorie expliquant l’évolution géologique de la Terre par des causes analogues à celles qui agissent dans la période actuelle. Dictionnaire Le Grand Robert.

Mais les chrétiens doivent se rappeler que de tels calculs, comme tous les autres, sont basés sur l’hypothèse arbitraire de l’uniformitarisme, qui non seulement est indémontrable, mais encore contraire à la Bible. L’apôtre Pierre appelle cela de l’«ignorance volontaire» (voir II Pierre 3 : 3-6) 4 alors que cette hypothèse ne tient ni compte de l’impact qu’a eu la création unique de toutes
choses, au commencement, ni de l’impact géologique global qu’a eu le déluge sur la mutation du monde, durant les jours de Noé.

D’autre part, les prochaines publications de l’ICR/CRS RATE Initiative («Initiative RATE de l’ICR et du CRS») 5 , apporteront des preuves scientifiques solides que même ces processus de désintégration radioactive fournissent des arguments convaincants que la terre a des milliers d’années – et non des milliards!

Par conséquent, nous implorons une fois de plus les évolutionnistes théistes chrétiens, les créationnistes progressifs, les créationnistes de l’«intervalle actif» (Gap creationnists) et les minimalistes du dessein intelligent de revenir à la Bible pour ce qui concerne leur vision du monde et de son histoire. Nous devrions certainement croire les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ sur ce sujet essentiel et écouter son interpellation : Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Luc 6 : 46

D r Henry Morris, fondateur et président émérite de l’ICR

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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