jeudi 7 décembre 2023

La date de la naissance du Messie


La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d’Orient et d’Occident le 25 décembre lors des fêtes de Noël. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et le mont-Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe début janvier. Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l’année où a eu lieu cet événement. C’est le pape Libère qui décide en 354 que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d’hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l’atteste) et depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.


Voici un extrait d’un texte de Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras (16 décembre 2004) qui donne les raisons religieuses du choix du solstice d’hiver :

« Les évangélistes, dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus, étaient bien incapables d’en situer la date exacte. Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé en 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver. Le signe est magnifique. Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin. Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie. Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. »

A l’origine, Noël est une fête religieuse païenne celtique (fête de la maternité) puis chrétienne célébrant chaque année la naissance du Christ, commémorée par des offices religieux spéciaux, des échanges de cadeaux et de vœux. La date du 25 décembre coïncide avec des fêtes païennes plus anciennes liée au solstice d’hiver :

    * Tammuz, le Dieu solaire Babylonien, "réincarnation" de Nemrod selon sa veuve Sémiramis infidèle, était né un 25 Décembre...

    * Sun Ra, le Dieu solaire Egyptien était né un 25 Décembre...

    * Chez les Celtes, on évoquait le dieu Gargan, un bon géant portant une hotte remplie de cadeaux et décore déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d’hiver.

    * Chez les Germains, un personnage ambivalent nommé « Hellequin », faisait la tournée des familles afin de récompenser les enfants sages et de punir les enfants désobéissants.

    * Chez les Vikings, un homme habillé d’une grande cape censé représenter Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et d’offrir des friandises aux enfants sages.

    * La déesse égyptienne Isis est souvent représentée accroupie tenant l’enfant Horus dans son giron. Elle est ainsi une préfiguration de la Vierge Marie tenant l’enfant Jésus sur ses genoux.

                               

    * Les Romains antiques fêtaient les Saturnales : d’abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s’offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année.

    * en 168 avant JC, le général Antiochus Epiphane avait installé une statue de Zeus dans le temple à Jérusalem en le proclamant "Dieu", le jour d’anniversaire de Zeus, un 25 Décembre...

    * Rome fût séduite pendant sa colonisation de la Perse par le culte idolâtre de Mithra, né un 25 Décembre, la version Perse de Tammuz... Et c’est ainsi que le Tau ou croix de Tammuz/Mithra devînt un instrument de sacrifice pour plaire à ces dieux et que les Romains offrirent des sacrifices à leur nouveau dieu solaire en fixant sa date de naissance au... 25 Décembre !

    * Satan, L’Etre aux mille identités, se fait appeler Santa Claus sous d’autres latitudes.


La naissance du Messie est un fait historique. Son lieu de naissance est parfaitement connu. L’histoire complète est relatée dans l’Evangile selon Luc. Seule la fête de Noël manque. Le Père Noël, sa luge, ses rennes, ses jouets, les elfes et les gnomes, l’échange de cadeaux et de présents, ne font pas partie de l’histoire et transforment nos maisons en temples païens. Beaucoup de chrétiens peu curieux du contenu des Ecritures à ce sujet, suivent ces traditions païennes par habitude et passivité, bref par pure ignorance. Il est cependant incroyable de prêcher la naissance de notre Sauveur un 25 décembre, une fête d’origine Babylonienne de renaissance du soleil qui aboutira à la transformation du culte Sabbatique du samedi au dimanche, le jour dédié au soleil, (Sunday en anglais). Le culte du SOL INVICTUS, le "soleil invaincu" se fêtait le 25 décembre.


jeudi 2 novembre 2023

Le nez

 Le nez distingue au moins 1 000 milliards d'odeurs


 Par Marc Cherki 

Depuis 1927, il était admis, à tort, que l'homme pouvait reconnaître seulement 10 000 parfums différents. 

Une nouvelle frontière vient de tomber pour l'homme: celle des odeurs. Le nez est bien plus subtil que l'œil ou l'oreille. Il serait capable de distinguer au moins 1 000 milliards d'odeurs différentes, au lieu de 10 000, le nombre admis depuis 1927. Tandis que l'œil pourrait distinguer entre 2,3 et 7,5 millions de couleurs et l'oreille de l'ordre de 340 000 tonalités différentes. 

Telle est la conclusion de l'expérience publiée, le 20 mars, dans le magazine Science. Andreas Keller, chercheur au laboratoire de neurogénétique du comportement, de l'Université Rockefeller à New York, a élaboré une méthode originale pour tordre le coup aux idées reçues.

Au moyen de 128 molécules odorantes, mélangées par lots de 10, 20 ou 30 composés, 260 solutions ont été créées. Puis, vingt-huit personnes ont distingué ces différentes mixtures au moyen d'un test simple. Pour chaque mixture, ils «devaient sentir au laboratoire trois fioles: deux contenaient le même mélange et la troisième un autre. Chacun devait reconnaître celles qui avaient la même odeur», rappelle Caroline Bushdid, étudiante en master de chimie à l'Université Pierre-et-Marie-Curie.

Au moyen de cette «discrimination d'odeurs », il a ainsi été possible d'extrapoler le nombre théorique de paires de mélanges qui pourraient être créées. Par un calcul statistique, les chercheurs ont évalué au moins à mille milliards le nombre de stimuli différents reconnus par une personne ayant un odorat moyen.

«L'étude est astucieuse, élégante et donne probablement un nombre beaucoup plus proche de la réalité » des odeurs, estime le Dr Jean-Pierre Royet du centre de recherche en neurosciences, à l'université Lyon-I. Son collègue Moustafa Bensafi ajoute: «Je suis absolument d'accord avec Andreas Keller. Le nombre d'odeurs est beaucoup plus important que celui qui circule toujours dans la littérature en neurosciences et qui reste estimé à 10 000 depuis 1927». 

À l'époque, deux scientifiques avaient assuré, de manière empirique, que toutes les odeurs pouvaient être classées selon 4 sensations olfactives (florale, brûlée, animale et acide) ayant chacune une intensité comprise entre 0 et 8. D'où un nombre de combinaisons possibles égale à 6 561 (9 à la puissance 4), qui avait été arrondi à 10 000. La réalité est plus complexe. À elle seule, l'odeur de la rose est composée de plus de 275 molécules différentes. «Seulement en 2012, 1 200 parfums nouveaux et différents ont été lancés dans le monde », ajoute Caroline Bushdid. Enfin, l'espace chimique, qui inclut les molécules odorantes et non odorantes, peut être estimé au total à environ 10 puissance 60 (un 1 suivi de 60 zéros), selon une communication personnelle du Dr Jérôme Golebiowski de l'Institut de chimie de Nice, précise Moustafa Bensafi.

Commentaire de Pierre 

Toutes ces données nous donnent un aperçu de l'intelligence du Créateur qui a conçu le nez, le corps humain, les animaux, les végétaux, le Terre, et tout l'univers...

mercredi 16 août 2023

Quels résultats donnent la datation au carbone 14 ?


Les diamants sont la forme de carbone naturelle la plus dure, il est impossible d’y introduire des
impuretés de l’extérieur par des processus naturels. Ils sont supposés avoir entre 1 et 3 milliards d’années.

Un échantillon de 12 diamants a été analysé par le groupe américain RATE. Il s’agissait pour ce groupe d’étudier la radioactivité et l’âge de la terre.

Il est donc clair que les diamants, étant âgés d’au moins 1 milliard d’années selon les échelles de temps évolutives, ne devraient plus avoir de carbone 14.

Toutefois, chaque échantillon a révélé révéla des quantités importantes de carbone 14, illustrant sans aucun doute que les diamants n’ont pas des milliards d’années mais en fait seulement quelques milliers.

Les fossiles de plus de 100 000 ans devraient avoir trop peu de 14C pour être mesurés, mais les laboratoires de datation trouvent systématiquement du 14C, bien au-dessus des limites basses, dans des fossiles supposément vieux de plusieurs millions d’années23.

Toutes les sources de charbon contiennent du 14C , pourtant, ce combustible fossile est supposément âgé de centaines de millions d’années4 :

Les fossiles dans des roches datées de 1 à 500 millions d’années, par des méthodes de datation par radio-isotopes à long terme ont révélé un âge moyen de radiocarbone d’environ 50 000 ans, soit beaucoup moins que les limites de la datation au carbone.

Du bois supposément vieux de 32 millions d’années a révélé une quantité significative de carbone 14. Idem pour une ammonite de 116 millions d’années5.

La défense des partisans du paradigme évolutif face à cette marée de carbone 14 ne consiste qu’à réfuter ces éléments par l’argument de la « contamination ».

Mais tant d’observations diversifiées, réalisées par différents laboratoires, et par des scientifiques aussi bien créationnistes que séculiers, devraient convaincre les gens qui se déclarent « neutres ».

Ces preuves concordent avec les couches de roches fossilifères qui se sont formées lors de la catastrophe mondiale d’un an du déluge biblique, comme l’ont reconnu les géologues diluviens depuis Nicholas Steno (1631-1687).

Ceci est cohérent avec la Terre n’étant vieille que de quelques milliers d’années, comme l’indique la Bible.

mardi 20 juin 2023

Le hasard avec un D majuscule !

 "Si le système solaire est le fruit d'une collision accidentelle, alors la vie organique sur cette
planète est aussi un accident et toute l'évolution de l'Homme aussi. 

Si tel est le cas, et que toutes nos pensées ne sont que le fruit du hasard, les sous-produits accidentels du mouvement des atomes.

Et cela tient alors pour les pensées des matérialistes et les astronomes tout autant pour ceux de l'homme ordinaire. Mais si leurs pensées, ceux du matérialiste ou de l'astronome, ne sont que les sous-produits du hasard, pourquoi faudrait-il croire qu'ils soient vrais ? 

Je ne vois aucune raison de croire qu'un accident puisse me fournir une explication exacte de tous les autres accidents. 

Ce serait comme s'attendre que la forme accidentelle prise par une éclaboussure  lorsqu'on renverse une cruche de lait puisse nous fournir une explication correcte de la manière dont la cruche a été fabriquée et pourquoi elle a été renversée."

Contact : paix@orange.fr



mercredi 31 mai 2023

Né pour communiquer

L’étonnante apparition d’un nouveau langage chez 500 enfants sourds nous éclaire sur le don du langage de nos premiers parents

Kevin May

Le langage — son utilisation est la chose la plus importante qui distingue les êtres humains des autres mammifères. Nous pouvons exprimer toutes sortes d’idées et d’émotions, en plus de pouvoir parler des objets matériels et de pouvoir discuter de toutes sortes de sujets hypothétiques aussi bien que de réalités passées, présentes ou futures.

Des gens ont fait des expériences avec certains animaux et certains oiseaux, leur enseignant
à répondre à certains mots. Par exemple, on a enseigné à des chimpanzés à utiliser le langage des signes pour exprimer un nombre limité de concepts. Cependant aucun animal n’a jamais pu faire preuve d’aptitudes langagières comparables en quoi que ce soit à celles de leurs professeurs. Nous sommes vraiment des "créatures merveilleuses".

Le langage fait partie de la nature humaine

Le langage constitue une partie essentielle de l’existence humaine. Il fait de nous des êtres uniques parmi tous les êtres vivants. Comment les êtres humains ont-ils donc pu acquérir le langage?

Est-ce une aptitude apprise, rendue possible par un développement évolutif, à partir de petits sons et de grognements primitifs, ou est-ce une partie essentielle et innée de la nature humaine? Les philosophes et les linguistes débattent de cette question depuis des siècles, particulièrement depuis que Charles Darwin a popularisé la théorie de l’évolution.

De nombreux experts, non disposés à considérer la possibilité de l’existence d’un créateur, ont cherché à expliquer le développement et l’utilisation du langage par des moyens naturalistes. C’est ainsi qu’ils nous disent qu’à mesure que l’homme a évolué, il a développé un appareil vocal d’une forme appropriée à la production des divers sons de la parole et qu’à mesure que son cerveau a grossi, il a développé l’aptitude de contrôler et d’utiliser son appareil vocal pour communiquer. On nous dit qu’au début il a utilisé des petits sons et des grognements pour s’exprimer et qu’au fil du temps il les a raffinés jusqu’à ce qu’ils deviennent ce qu’on appelle aujourd’hui le langage parlé.

Noam Chomsky, célèbre linguiste du 20e siècle (qui n’était pas un créationniste), a essayé de trouver une explication au langage. Adoptant une position qui allait à l’encontre de celle de plusieurs de ses contemporains, il est arrivé à la conclusion que les aptitudes langagières humaines sont innées.2 Aujourd’hui, nous avons davantage de données permettant de soutenir cette affirmation.3

Les enfants apprennent aisément le langage

Observer un enfant en train d’apprendre à parler est fascinant. Au début, l’enfant ne peut rien dire. Mais après avoir entendu pendant des mois ses parents et les autres personnes de son entourage parler autour de lui et lui parler, il commence à dire des mots intelligibles. Il commence par babiller pendant un certain temps, produisant des sons sans signification alors qu’il explore tout ce qu’il peut faire. Les mots apparaissent d’abord un à la fois (généralement "Maman", "Papa", "auto", etc.), puis en petits groupes (ex: "Veux jus"), puis finalement en phrases. Peu importe la complexité grammaticale de la langue maternelle, l’enfant l’apprend et l’utilise. Vers l’âge de cinq ans, il en connaît toutes les séquences grammaticales significatives, même si son vocabulaire est encore peu étendu. Après, son vocabulaire se développe à pas de géants, de sorte que, lorsqu’il atteint l’âge de l’adolescence, il apprend de nouveaux mots à un rythme phénoménal. Cette aptitude à apprendre la langue constitue en soi une preuve d’un besoin inné de communiquer. Mais ce n’est pas tout.

Lorsque des enfants grandissent dans un environnement de surdité, le désir compulsif de communiquer apparaît encore plus clairement parce qu’il peut être observé même en l’absence de mots prononcés. Si l’enfant est sourd et que ses parents utilisent le langage des signes, l’enfant apprendra rapidement à s’exprimer lui aussi avec des signes. Si les parents sont sourds, l’enfant apprendra également. Et si sa propre audition est intacte, il apprendra aussi à parler couramment et naturellement à travers ses contacts avec d’autres personnes. De fait, il deviendra bilingue, parce que le langage des signes est un véritable langage avec des structures grammaticales et syntaxiques4 reconnaissables, dans lequel les mouvements des mains et les expressions faciales sont utilisés au lieu des sons. Le désir de communiquer au moyen du langage et l’aptitude à communiquer à l’aide du langage sont donc présents, qu’il y ait aptitude à la parole ou non.

Les enfants sourds du Nicaragua

Peter Radetsky en donne un exemple particulièrement frappant lorsqu’il rapporte ce qu’ont vécu certains enfants sourds au Nicaragua. Environ 500 enfants ont été rassemblés pour la première fois dans des écoles pour enfants sourds établies en 1980. Ces enfants n’avaient été exposés à aucune forme établie de langage des signes avant cette date. Ils avaient vécu dans diverses régions dispersées du pays, communiquant par des gestes avec les personnes entendantes qui les entouraient. Cependant, chaque enfant utilisait des gestes qui avaient très peu en commun avec ceux utilisés par les autres.

Mais lorsqu’ils se sont retrouvés ensemble dans les écoles, ils ont rapidement développé une forme de langage des signes entre eux. Au début, ce langage était rudimentaire, mais en peu de temps, il est devenu un langage normal, avec des règles de grammaire et de syntaxes caractéristiques. Judy Kegl, spécialiste en neurosciences comportementales à l’Université Rutgers, décrit le phénomène comme étant "le premier cas documenté de la naissance d’un langage". Elle poursuit en disant: "Des petits enfants de trois ou quatre ans ont été exposés à ce langage de fortune improvisé et l’ont absorbé. Puis, en vertu de leur propre capacité à générer le langage, ils en sont venus à produire un véritable langage." Il n’y a aucun précédent à ce langage des signes. Dans notre propre culture, le langage des signes a été transmis d’une génération à l’autre, mais ces enfants n’avaient aucun arrière-plan de ce genre. Ils ont construit ce langage entièrement par eux-mêmes. "Il n’y a rien qu’ils aient pu utiliser comme modèle", dit Kegl. "C’est une preuve évidente d’une capacité langagière innée."7

Adam possédait un langage dès le tout début


Adam et Ève, les premiers êtres humains, avaient dès le tout début la capacité de communiquer l’un avec l’autre (et avec Dieu) au moyen du langage. Ceci incluait la capacité mentale (et le désir) de communiquer, les moyens physiques de produire les sons de la parole, la capacité de les entendre et la capacité mentale de traiter les sons et de les relier aux concepts qu’ils représentent. Puisque plusieurs des mots utilisés par Dieu ne correspondaient encore à rien de ce qu’ils avaient vécu, il est possible qu’une grande partie de leur vocabulaire ait été programmée à l’avance plutôt qu’acquise.

Lorsque Dieu a créé Adam au commencement, Il lui a dit plusieurs choses, telle que: "Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras."

Adam a dû recevoir une compréhension préalable de la signification des mots et des séquences grammaticales dans lesquelles ils étaient utilisés, sans quoi la communication entre Dieu et lui n’aurait pas pu fonctionner.

Adam n’avait encore jamais vu mourir une créature, parce que la mort est apparue seulement après qu’il ait péché (Romains 5:12). Qu’aurait-il donc pu comprendre du mot "mourir"? Aujourd’hui, nous connaissons malheureusement très bien le sens du mot "mourir", parce que nous voyons fréquemment la mort autour de nous. Nous sommes si inconfortables devant cette réalité que nous utilisons souvent d’autres expressions qui nous semblent moins dures pour la décrire, des expressions telles que "s’éteindre" ou "aller au ciel".

Le texte ne nous donne aucune raison de penser qu’Adam n’a pas compris. Même s’il n’en a peut-être pas saisi toute la signification et toute l’horreur, il a sûrement dû comprendre que c’était une mauvaise chose. Dieu le lui a peut-être expliqué alors qu’il parlait avec lui dans le jardin. Mais, nous ne pouvons que conclure qu’Adam connaissait la signification du mot utilisé par Dieu, même avant d’avoir fait l’expérience de ce qu’il signifiait.

Le langage explique en grande partie pourquoi nous lisons en Genèse 2:20 qu’Adam n’était pas arrivé, avant la création d’Ève, à trouver une partenaire qui lui convienne parmi tous les animaux. Les animaux ne pouvaient lui parler! Adam avait besoin d’une partenaire capable de communiquer pleinement avec lui et avec qui il pourrait élever une famille. C’est ainsi que Dieu lui a donné Ève. Adam a reconnu qu’elle était parfaite pour lui (Genèse 2:23). Dieu savait ce qui était le mieux pour Adam et il le lui a donné gratuitement — tout comme il le fait aujourd’hui encore pour tous ceux qui comptent sur lui.

La grosseur du cerveau ne détermine pas les aptitudes


William Foley, un linguiste éminent, prétend que le langage s’est développé lorsque la grosseur du cerveau chez les humains en évolution a bondi. Au fur et à mesure que les cerveaux grossissaient, la complexité de leurs connexions neuronales est devenue beaucoup plus grande, rendant possible le langage.

En réalité cependant, ce n’est pas la grosseur du cerveau qui importe, mais plutôt la façon dont ce cerveau est organisé.

La grosseur du cerveau chez les humains varie beaucoup, généralement entre 1040 ml et 1595 ml.2 Même si la grosseur du cerveau a tendance à être en corrélation avec les dimensions du corps, il serait simpliste et faux de dire qu’une personne bien bâtie qui posséderait un cerveau de 1500 ml devrait être presque deux fois plus intelligente qu’un pygmée qui posséderait un cerveau de 900 ml!

Les gens de toutes grandeurs et de toutes grosseurs ont potentiellement les mêmes aptitudes mentales, tout simplement parce que ce sont tous des humains. Il est vrai que certains ont un QI plus élevé que d’autres. Cela fait partie de la variabilité normale entre individus, mais le QI n’est pas en corrélation avec la grosseur physique du cerveau.

 

lundi 8 mai 2023

Le charbon

 S'il y a un phénomène géologique qui nous rappelle le déluge, c'est bien le charbon



Le charbon n'a pu être formé que lorsque d'énormes amas d'arbres et de plantes ont été emportés par les eaux diluviennes arrivant impétueusement, et recouverts par des couches de limon et de boue!


La seule manière dont puissent être formées des couches de houille, c'est lorsque de grandes quantités de matières végétales sont balayées en même temps par les eaux, déposées en un même endroit, puis rapidement recouvertes par de lourdes couches de boue et de sable qui COMPRIMENT les énormes amas de restes végétaux de façon à les transformer en charbon.


Ceux qui ont l'occasion de voyager beaucoup dans le monde savent que le charbon n'est PAS en processus de formation à l'heure actuelle dans les jungles de la terre. Le processus actuel est que la vie végétale meurt, tombe en pourriture et se décompose finalement en humus. Si la théorie de l'évolution était vraie, le processus de formation du charbon se continuerait de nos jours, mais il est évident qu'il n'y a pas aujourd'hui de formation de charbon.


Avant que du charbon puisse être formé, les vestiges de plantes doivent non seulement être rapidement recouverts afin d'empêcher leur décomposition, mais aussi l'être assez "profondément" pour que le poids global de millions de tonnes de sédiments transforme en charbon le carbone contenu dans ces plantes.
Cette destruction fut le seul et unique moyen possible par lequel le charbon dur que l'on trouve de nos jours a pu être formé.

                     Les gisements carbonifères témoignent d'une catastrophe globale, car d'énormes quantités de végétation ont été déracinées, transportées et ensevelies par l'eau, sous un grand volume de sédiments un peu partout dans le monde. 

              Le charbon n'a pas besoin de millions d'années pour se former, quelques semaines suffisent.

                      Nous savons que le facteur le plus important est la température. Plus la température est élevée, plus le degré de carbonisation est élevé. 

                     La durée n'est pas importante, et la pression en fait retarde légèrement les réactions chimiques. Il est étonnant de constater que des températures relativement douces (de 100° à 150°) sont suffisantes pour extirper l'huile et le gaz et produire du charbon. Cela a été expérimenté en laboratoire. Par exemple, du bois et de l'argile acide ont été chauffées à seulement 150° dans un conteneur scellé pour produire de la lignite, (charbon brun) en seulement quelques mois. Une température plus élevée (400°) produit de l'anthracite (charbon noir).

 Le récit biblique est donc entièrement fiable.



Les gisements carbonifères témoignent d'une catastrophe globale, car d'énormes quantités de végétation ont été déracinées, transportées et ensevelies par l'eau, sous un grand volume de sédiments un peu partout dans le monde.

Le charbon n'a pas besoin de millions d'années pour se former, quelques semaines suffisent.

Nous savons que le facteur le plus important est la température. Plus la température est élevée, plus le degrés de carbonisation est élevé.

La durée n'est pas importante, et la pression en fait retarde légèrement les réactions chimiques. Il est étonnant de constater que des températures relativement douces ( de 100° à 150° ) sont suffisantes pour extirper l'huile et le gaz et produire du charbon. Cela a été expérimenté en laboratoire. Par exemple, du bois et de l'argile acide ont été chauffées à seulement 150° dans un conteneur scellé pour produire de la lignite ( charbon brun ) en seulement quelques mois.


vendredi 31 mars 2023

Hommes et Chimpanzés - un ancêtre commun ?


      André Eggen, généticien ... >

En 2017 l'Express affirmait que l'homme et le chimpanzé possédaient un ADN identique à 99,4 % .
Le généticien André Eggen revient sur cette affirmation à partir des publications scientifiques des 20 dernières années.
La réalité est très différente et oblige à reconsidérer totalement la théorie de l'évolution.

mercredi 1 mars 2023

L'hirondelle

 Petits cohabitants que Dieu nous envoie.


Papa revient, un bon morceau dans son bec. Tel un panache, le butin pend de part et d'autre. Instantanément, j'ouvre mon gosier aussi grand que possible. Mais papa n'a pas l'intention de me gaver. Avide d'attraper la proie, je me glisse par-dessus le bord du trou d'envol. Subitement papa se retire et je tombe en piaillant. 

Une fraction de seconde, j'essaie en vain de m'agripper à lui. Battant désespérément des ailes, je descends à vive allure. Dans ma chute, je prends soudain conscience d'une réalité stupéfiante : je suis capable de voler ! 

Bien maladroitement, je suis papa sur l'arbre le plus proche et m'y repose un moment. Devenue audacieuse, je risque moi-même le prochain saut dans le vide. A présent, je vole directement derrière mon père, imitant chacune de ses évolutions. Plus tard, cherchant à regagner mon nid, je n'y réussis pas du premier coup sans l'aide de papa. Complètement épuisée, je me faufile dans ma petite demeure accolée au mur.

Mon nom.

Je suis une hirondelle, ou, pour être plus précise, une hirondelle des fenêtres "delichon urbica". Mon nom allemand, "Mehlschwalbe" ("Mehl"= farine) indique mon signe particulier : à l'inverse de ma cousine, l'hirondelle des cheminées, mon croupion est d'une blancheur immaculée. Autre détail distinctif, ma queue : dépourvue de cette longue fourche, n'est-elle pas bien plus belle ? Je préfère coller mes nids à l'extérieur des bâtiments, plutôt que de cohabiter avec des gens ou des animaux. 

Mon nom latin prouve qu'après tout, les scientifiques eux-mêmes sont assujettis à leurs limites humaines car, en réalité, ce nom est issu du grec "he chelidon", qui signifie simplement "l'hirondelle". Un quelconque copiste aura confondu les lettres, transformant ainsi "chelidon" en "delichon", ce qui, du reste, n'a aucun sens. Le terme latin "urbica" (urbain) se justifie par le fait que j'aime vivre à proximité des hommes.

Mes instruments de vol, des muscles particuliers.

Savez-vous au moins pourquoi nous avons la capacité de voler, nous, les oiseaux ? Ce n'est pas aussi simple que vous l'imaginez. Notre Créateur a dû adapter l'ensemble de notre organisme en fonction des exigences du vol. Il ne suffit pas d'avoir des plumes pour voler ! Sans peine, nous pouvons élever et abaisser simultanément nos deux ailes. 

La plupart des quadrupèdes font, avec leurs pattes antérieures, un mouvement de pendule alternatif d'avant en arrière. Vous aussi, quand vous marchez, vous balancez inconsciemment vos bras, exactement de la même manière. Un détail, certes, mais je serais incapable de voler, ne fût-ce qu'un mètre, si j'étais privée de cette simultanéité. Nous devons en outre balancer nos "pattes antérieures", c'est-à-dire les ailes, à une cadence bien plus rapide que n'importe quel autre animal. Le plus petit de nos collègues en détient le record. 

En effet, le minuscule colibri, ou oiseau-mouche, ne mesurant que 3 cm, arrive à battre des ailes 80 fois par seconde ! Si vous vouliez développer la même puissance, par rapport à votre poids, il vous faudrait soulever, chaque seconde, à 1 m de hauteur, une charge de 56 sacs de ciment ! Vous le constatez vous-même, le vol exige beaucoup de force. Par rapport à la taille de notre corps, nos muscles comptent parmi les plus vigoureux du règne animal et représentent, après tout, un tiers de notre poids total.

Certains de vos savants ont découvert qu'un aigle développe un dixième de kilowatt en vol prolongé. Franchement, j'en conviens, je n'atteins pas cette performance ! Je suis aussi bien plus petite. Devinez à présent quel est l'exploit d'endurance d'un homme ordinaire ? En tout et pour tout, il ne surpasse pas le record d'un aigle commun. Soyons sérieux ! Une aussi maigre capacité ne vous permettrait guère de tenir, en vol à voile, ne serait-ce qu'une minute, sans parler d'une quelconque forme de vol d'endurance.

Mes plumes.

Vous paraissent-elles ordinaires ? Considérez votre peau hérissée de quelques poils ! Observez la fourrure du cochon d'Inde, les écailles de la carpe, la peau froide de la grenouille ! Rien de tout cela ne surpasse notre plumage en complexité, légèreté et beauté.

Vous avez certainement entendu parler d'une théorie suggérant que nos plumes se seraient développées à partir d'écailles de reptiles. Difficile à croire, n'est-ce pas ? Avec vous, j'affirme que Dieu est le Créateur de toute chose et je me considère donc comme Sa créature.

Prenez en main une de nos plumes, posez-la sous une loupe puissante ou, mieux encore, sous un microscope ! Examinez sa structure ! Vous découvrirez une combinaison de solidité, d'élasticité et du proverbial "poids plume", composition inimitable, même pour vos ingénieurs en aéronautique.

L'axe de ma plume, en corne creuse, supporte de part et d'autre plusieurs centaines de petites tiges parallèles appelées "barbes". Une plume de grue en compte environ 650. Vous pourriez reconnaître ces deux parties à l'œil nu et même, s'il le fallait, vérifier le nombre de tigelles. Mais chacune de ces 650 barbes porte à son tour plusieurs centaines de paires de barbules dirigées vers le haut et le bas : au total, plus d'un million et demi.

Pour que l'air ne traverse pas toutes ces fines ramifications, il me fallait un dispositif spécial reliant entre elles les centaines de barbes et de barbules tout en garantissant à l'ensemble une certaine élasticité. Mon Créateur a conçu et réalisé un système raffiné semblable à une fermeture à glissière. La face inférieure de chaque barbule est munie de plusieurs centaines de rainures disposées en arc de cercle. Une plume de grue en compte 600.

 La face supérieure comporte de minuscules crochets venant s'imbriquer dans les 600 rainures de la barbule voisine. Extraordinaire particularité : les crochets peuvent coulisser dans les rainures. Grâce à ce dispositif spécial, on peut contrôler le déploiement ou le rétrécissement de la plume, mécanisme très important pour mon vol plané. Lorsque l'une de ces minuscules fermetures à glissière s'ouvre accidentellement, je peux la refermer sans peine, à l'aide de mon bec. N'ai-je pas un Créateur grandiose ?

Mes ailes.

Les courants produits par une aile en action, développent des forces ascendantes. Mais au lieu de vous lasser avec mes théories, je me bornerai à vous rendre attentif à ce qui me paraît le plus frappant. A l'inverse de vos avions, je suis capable de modifier le profil de mon aile. En cas de besoin, je relève mes alules (sorte de pouce mobile pourvu de 3 ou 4 plumes, fixé sur le bord antérieur des ailes), aussitôt, la puissance ascendante en est renforcée. 

Ce système ne fonctionne évidemment qu'en cours de vol. Si mes plumes étaient ancrées d'une manière rigide dans l'aile, je pourrais certes les abaisser, ce qui m'assurerait une certaine portance mais, l'instant d'après, je piquerais du nez ! Il me faudrait en effet relever les ailes, ce qui exercerait sur mon corps une pression vers le bas. Mon Créateur a prévu un dispositif spécial : lorsque je relève les ailes, les plumes pivotent automatiquement comme des lamelles de jalousie laissant ainsi passer l'air. Au moment de les baisser, elles se referment. Je peux alors m'élancer dans l'air. De plus, leur forme est légèrement hélicoïdale, tout comme les hélices d'un avion ; ainsi chaque battement me propulse en avant.

Mon vol ? Tout un art.

Le Créateur a fait de nous des pilotes exceptionnels. Comme durant des nuits entières nous ne rejoignons pas notre nid, certains ornithologues ont supposé que nous passions tout ce temps en l'air. C'est vrai, la plus grande partie de notre vie se passe en vol. Nous strions l'air aussi rapidement qu'une flèche. Lorsqu'il s'agit de sauver notre vie, nous nous élevons à une vitesse telle que même les faucons ne peuvent nous atteindre. Afin de pouvoir adapter la vitesse de notre vol aux exigences respectives, nous pouvons augmenter ou diminuer la surface portante de nos ailes.

Par un mécanisme grandiose, notre Créateur a fignolé les caractéristiques de notre plumage. Intégrés dans notre peau, des réseaux nerveux se terminent à proximité des racines de nos rémiges (plumes de vol). Lorsqu'un courant d'air leur impose une pression supplémentaire, ces nerfs en informent aussitôt le cerveau. A son tour, celui-ci transmet immédiatement l'ordre de rectifier la position de chaque plume isolée : réglage ultra-rapide, effectué en quelques fractions de seconde. A cet effet, plus de 1 200 muscles minuscules relient la racine des plumes à leur support. Vous paraît-il encore admissible que celles-ci dérivent d'écailles de reptiles ?

Mes poumons.

Si vous montez les escaliers pour atteindre le sommet d'un clocher, vous serez bel et bien hors d'haleine à l'arrivée. Votre rythme respiratoire s'accélère. Il en est de même pour nous, évidemment. Au repos, je respire 26 fois à la minute (inspirations-expirations). Mais, en cours de vol, ce chiffre augmente jusqu'à 490 ! Jugez-en vous-même, un système pulmonaire normal ne supporterait pas une telle exigence ! Notre Créateur a donc conçu pour nous un dispositif particulier.

Toute une série de soufflets entrent en action pendant le vol. Il s'agit de poches d'air de dimensions variées, reliées à la fois aux poumons et à certains os creux de mon squelette. Le mouvement continu des muscles de vol - contraction/relâchement - exerce sur ces poches d'air, au même rythme, une force de pression et de décompression. 

La poussée contraire du vent remplit ces poches durant le vol. Cette construction particulière permet à chaque souffle de créer une double aération du poumon : une lors de l'inspiration et une lors de la décompression des soufflets. En outre, ceux-ci remplissent d'autres fonctions : refroidissement pour les muscles de vol hautement sollicités et calage pour les organes internes. Ce dispositif nous est indispensable. Les brusques manoœuvres de freinage et d'accélération auraient sur nos tripes un effet désastreux : glissant de part et d'autre, nos entrailles provoqueraient d'inévitables vomissements.

Ma nourriture.

Je la trouve dans l'air. Chaque jour, 15 heures durant, je vais et je viens pour nourrir ma progéniture. La forme élancée et pointue de nos ailes nous rend extrêmement agiles pour happer les insectes en plein vol. Ouvrant tout grand notre bec, nous attrapons mouches, moucherons, moustiques, pucerons, papillons et tout ce que nous rencontrons. En Hongrie, quelques milliers de nos compagnes réussirent un véritable exploit : elles débarrassèrent entièrement en l'espace de deux jours, un énorme champ de maïs des pucerons noirs qui l'avaient envahi. Mais en hiver, point d'insectes par ici… C'est pourquoi, nous partons plus au sud. Nous allons au Proche-Orient ou sur le continent africain. Au sud du Sahara, nous trouvons suffisamment de nourriture. Nous aimons cependant revenir dans notre bon vieux nid en avril ou en mai.

Ma vive colère.

Durant mon absence, des moineaux trouvent moyen de squatter notre demeure. Imaginez ! Vous rentrez de vacances et vous découvrez un étranger dans votre appartement ! Vous appelleriez aussitôt la police. Seulement voilà, pas de police pour les hirondelles ! Il faut donc se débrouiller toute seule pour déloger les indésirables locataires. D'inévitables combats, souvent acharnés, offrent à l'éventuel observateur un spectacle peu édifiant. Il arrive même qu'au cours de tels affrontements le nid se décolle et tombe. Je me rappelle un de ces combats : nous avions carrément emmuré les moineaux-squatteurs pour les laisser mourir de faim. Encore aujourd'hui, j'en rougis de honte ! Vous le voyez bien, le mal règne même parmi nous ! Un monde sans malice ni péché, nous en rêvons tous. Pouvez-vous imaginer un seul instant une telle merveille ?

Mon "chez-moi".

Il s'agit au fond d'une résidence secondaire. En fait, je n'y habite que pendant quelques mois. Vous avez certainement pu voir un jour notre nid. Il est construit avec une boue de glaise fluide, sur un mur extérieur, à l'abri de la pluie. Plusieurs collègues me donnent un coup de main afin que tout soit terminé au bout de 10 à 14 jours.

Je veux être honnête. Les choses ne se passent pas de manière très correcte. Nous chapardons aux voisins inattentifs des matériaux qu'ils viennent tout juste de fixer à leur propre nid. Nous économisons ainsi bien des vols. Mais, en revanche, nous écopons évidemment de vives colères. Nos voisins eux-mêmes essaient d'en faire autant chez nous.

Notre nid est une construction presque entièrement fermée ; seul un petit orifice d'envol est aménagé dans sa partie supérieure. L'intérieur est soigneusement capitonné avec de la mousse, des brins d'herbes, de petites plumes, du coton hydrophile. Notre ménage est toujours propre et bien ordonné, croyez-moi ! Si vraiment une de nos demeures est en désordre, la faute en revient aux insolents moineaux qui ont pris possession des lieux.

Au fait, savez-vous que même la Bible nous mentionne ? Cherchez dans le Psaume 84, les versets 4 et 5 !

"Le passereau même trouve une maison,
Et l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits…
Tes autels, Eternel des Armées !
Mon roi et mon Dieu !
Heureux ceux qui habitent ta maison!
Ils peuvent te célébrer encore."

Nos ancêtres, en effet, collaient leurs nids contre les murs du temple, à Jérusalem. Là, dans la proximité de Dieu, ils se sentaient chez eux. Je le sais bien, Dieu est partout. Il est donc également proche de vous. Je suis heureuse d'avoir un Créateur aussi merveilleux. Je veux Le louer de tout mon cœur, comme l'auteur du Psaume 84, au verset 3 : "Mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant."

Et vous, ami lecteur, êtes-vous aussi dans la présence de Dieu ?

Werner Gitt

lundi 30 janvier 2023

LES CHROMOSOMES ET GENÈSE 2 v 21 & 22

 

Sinaseli TSHIBWABWA, Ph.D

Introduction

De nombreuses connaissances scientifiques, loin d'éloigner la science de la parole de Dieu, l'en rapprochent davantage. L'histoire de la découverte des chromosomes en est un exemple frappant. Les scientifiques qui les ont découverts ont affirmé que ces structures permettaient, entre autres faits, d'établir la différence entre l'homme et la femme. Les auteurs de la Bible n'en connaissaient pas l'existence, mais, il semble que l’auteur ait exprimé avec ses propres mots certaines réalités qui lui étaient révélées au sujet de la création de la femme. Quel rapport peut-on établir entre la découverte des chromosomes et les versets 21 et 22 du chapitre 2 de la Genèse? Le point de vue énoncé dans cet article, quoique purement théorique, soulève un questionnement et permet de montrer qu'il existe une nette similitude entre certaines connaissances scientifiques et la Bible.

Les chromosomes

Un chromosome contient une molécule d'ADN (Acide désoxyribonucléique). L'information génétique totale stockée dans les chromosomes d'un organisme constitue son génome. Par exemple, le génome d'Escherishia coli ou E. coli est constitué de 4,7 x 106 paires de nucléotides d'ADN, qui sont contenues dans un seul chromosome. Le génome de l'homme est constitué d'environ 3 x 109 paires de nucléotides d'ADN empaquetés dans 24 chromosomes, dont 22 sont appelés autosomes différents et 2 autres chromosomes, dits chromosomes sexuels, également différents. Même si ces quantités semblent sortir d'un livre de contes imaginaires, elles sont bien réelles! La science est formelle à ce sujet. 

Chaque cellule animale contient 46 chromosomes et environ 6 x 109 paires de nucléotides d'ADN. Pour avoir une idée de ce que cela pourrait représenter, faisons une petite comparaison. Une encyclopédie de 6 x 109 lettres aurait un million de pages. Si ces pages étaient empilées les unes sur les autres, elles auraient la hauteur d'un édifice de 21 étages! Pourtant, 6 x 109 paires de nucléotides d'ADN d'un génome d'animal occupent un espace équivalent à un minuscule cube de 1,9 µm de côté (1 µm est égal à 0,0000001 mètre). Il faudrait donc, pour notre encyclopédie, 1017 fois plus d'espace. Nous devons reconnaître qu'en terme de miniaturisation, la «nature» fait bien les choses. Quelle aurait été la taille de l'homme et même de tous les animaux si l'un de ces constituants quasi invisibles à l'œil nu avait dû occuper un espace aussi grand qu'un livre d'un million de pages ?

Les découvertes ne s'arrêtèrent pas là. Les biologistes finirent par découvrir encore que le nombre de chromosomes est spécifique, donc caractéristique pour chaque être vivant. Mais aussi, on découvrit que les chromosomes sont responsables du stockage, de la transmission et de l'expression des informations du patrimoine héréditaire. Donc, chez les organismes diploïdes (l'homme par exemple), chaque descendant possède deux copies de chaque type de chromosome, une copie reçue du père et une copie héritée de la mère, à l'exception des chromosomes sexuels chez les mâles, où un chromosome Y est hérité du père et un chromosome X hérité de la mère. Il existe donc, sur la base de la forme des chromosomes, une différence entre le mâle et la femelle, entre l'homme et la femme. 

En génétique, les chromosomes sexuels sont représentés par XY pour l'homme et par XX pour la femme. L'homme et la femme partagent un même type de chromosome, le chromosome X. Mais, c'est le chromosome Y qui est à la base de nombreuses différences fondamentales entre l'homme et la femme. En effet, le mécanisme de détermination du sexe est connu aujourd'hui aussi bien chez l'homme que chez les animaux. Au moment de la méiose (élaboration des cellules sexuelles ou semences), les hommes produisent des spermatozoïdes de deux types, X et Y, alors que les femmes produisent des ovules d'un seul type, X. Lors de la fécondation, si un spermatozoïde X rencontre un ovule X, l'enfant sera une fille (XX). Mais si un spermatozoïde Y rencontre un ovule X, l'enfant sera un garçon (XY). Ces faits ont été scientifiquement démontrés, expérimentés et vérifiés. Ce sont ces connaissances qui, de nos jours, permettent de choisir le sexe de son enfant dès sa conception.

La Bible l'avait déjà dit avec ses propres mots

Comme Jean Rostand (biologiste de renommée mondiale) l'a fait dans ses "Réflexions d'un biologiste", nous allons procéder au raisonnement théorique que voici. Pour fabriquer l'homme, on a eu besoin de deux types de chromosomes, un chromosome X et un chromosome Y. Par contre, pour fabriquer la femme, on n'a eu besoin que d'un seul type de chromosome, le chromosome X. En d'autres termes, pour fabriquer une femme, on a absolument eu besoin d'un homme qui, lui, possédait déjà le chromosome X. Ou encore, on peut, à partir d'un homme, fabriquer une femme, mais l'inverse n'est pas vrai. "Dans chaque homme, se cache une femme", a dit un sage africain. Les Saintes Écritures avaient déjà décrit ces connaissances. En effet, Moïse, auteur qui avait écrit par révélation divine le livre de la Genèse aux environs de 1450 av. J.-C., avait dit vrai, mais avec ses propres mots, car il ignorait l'existence des chromosomes. 

La Genèse exprime dans un langage qui lui est propre la création de tout ce qui existe. En ce qui concerne la création de la femme, Dieu révèle ceci à Moïse : "Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme " (Genèse 2. 21,22). Le chromosome X serait-il cette côte que l'Éternel avait prélevée chez l'homme pour former la femme ? Pourquoi Dieu avait-il formé l'homme avant la femme ? Est-ce à cause des difficultés conceptuelles théoriques signalées ci-dessus (en l'occurrence l'absence du chromosome Y chez la femme) ? Quelle que soit la raison, nous pouvons constater une nette similitude entre les écrits bibliques et les découvertes scientifiques.

Et nous pouvons encore une fois déclarer que la Bible dit vrai.


Bibliographie :
La Sainte Bible, Louis Segond. Nouvelle édition de Genève, 1979. Société Biblique de Genève. Paris et Genève, 1712 p.

Fondations Jean Brachet, 1992.- L'Homme et ses gènes. 1. P. Van Gansen (eds). Éd. de l'Université de Bruxelles. 124 p.

BLOCKER, A. et L. SALEM, 1994.- L'Homme génétique. Éd. Dunod, Paris, 320 p.

BERKALOFF, A., J. BOURGUET, P. et N. FAVARD, et J.-C. LACROIX, 1981.- Biologie et physiologie cellulaire. IV. Chromosomes, nucléoles, enveloppe nucléaire. Collection Méthodes - Hermann, Paris, 187 p.

mercredi 11 janvier 2023

Les cimetières de fossiles confirment le déluge

 

Quelle sorte de catastrophe faudrait-il pour ensevelir plus de 120 espèces d’invertébrés marins dans de la roche à grains fins?

Ce n’est pas seulement une question hypothétique. Dans les rocheuses canadiennes, 120 espèces d’invertébrés marins ont été trouvées bien conservées dans une fameuse formation appelée «The Burgess Shale». La plupart de ces animaux avaient le corps mou, et plusieurs sont tellement bien conservés que l’on peut encore voir la nourriture dans leur estomac.

Il apparaît qu’ils ont été enterrés et préservés presque instantanément! De plus, les créatures furent enterrées dans des conditions turbulentes, parce que les fossiles ont été trouvés comme jetés en différentes positions dans ce gisement.

Des cimetières de fossiles comme celui-ci sont trouvés partout dans le monde. Ils confirment, collectivement, une inondation catastrophique à une échelle mondiale. C’est exactement ce que nous trouverions si le déluge rapporté dans la Bible s’était vraiment produit.

« Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes.

Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut.

Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche. »

Genèse 7 v 22 & 23



J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

  • "Qu'est-ce que la science?"
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