jeudi 8 décembre 2016

Le chainon manquant

Qu’est-ce qu’un chaînon manquant ?


Les évolutionnistes parlent souvent de chaînons manquants. Ils disent que le lien entre l’homme et les grands singes est le «chaînon manquant» : l’hypothétique ancêtre commun aux deux, faisant penser au singe. Mais il existe de prétendus chaînons manquants dans tout l’arbre évolutionniste.
Par exemple, les chiens et les ours sont considérés comme des cousins, apparentés au travers d’un chaînon manquant. Il en serait de même pour tous les autres niveaux de l’arborescence : toutes les espèces animales seraient le résultat de la transformation d’une autre catégorie d’animaux et, à chaque embranchement, on trouverait un chaînon manquant ainsi que plusieurs autres entre le point d’intersection et la forme moderne de l’espèce.

Si vous ignorez toujours ce que sont des chaînons manquants, ne vous inquiétez pas. Nul ne le sait vraiment, car ils sont justement manquants! Nous n’en avons jamais vu aucun; ils sont toujours introuvables! L’évolution dépend d’innombrables chaînons manquants, chacun ayant vécu dans un passé obscur et s’étant éteint, remplacé par ses descendants toujours plus évolués.

Alors que nous ne savons pas vraiment ce qu’est (ou était) un chaînon manquant, nous pouvons nous faire une idée de ce qu’il devrait être. Comme chaque espèce évoluerait vers quelque chose de différent, il devrait alors exister de nombreux spécimens intermédiaires, acquérant à chaque stade d’évolution de plus en plus des caractéristiques de leurs descendants, et perdant dans le même temps celles de leurs ancêtres.
Si une certaine espèce de poisson avait évolué en un type d’amphibien, il aurait dû y avoir des étapes distinctes en cours de processus, soit des spécimens : à 90% poisson et 10% amphibien; puis à 80% poisson et 20% amphibien, etc., conduisant au 100% amphibien que nous connaissons aujourd’hui. Vous devez bien penser – à moins que l’évolution ne se soit complètement arrêtée – que certains chaînons intermédiaires pourraient encore être vivants aujourd’hui… mais certainement ont-ils vécu et se sont-ils développés pendant un certain temps, dans le passé, avant d’être remplacés... 

En fait, les évolutionnistes ne font plus tellement mention des chaînons manquants. Avec l’introduction de la théorie des «équilibres ponctués», au début des années 70, ils semblent s’être réconciliés avec l’absence de formes transitoires dans le recensement des fossiles. Ils prétendent que les espèces fondamentales d’animaux présentaient des «stases évolutives» (ou équilibres) pendant une longue période, mais qu’ils ont évolué rapidement (équilibres ponctués) lorsque l’environnement a subi un brusque changement; ils auraient évolué si rapidement qu’il n’y aurait eu quasiment aucune chance qu’ils laissent des traces fossiles.
Ainsi, nous ne devrions pas nous attendre à trouver des spécimens intermédiaires ou des chaînons manquants. Et le fait est que nous n’en trouvons pas. L’évolution prétend qu’ils ont existé, mais il n’en existe aucun recensement. La création affirme qu’ils n’ont jamais existé et convient qu’il n’en existe aucun.


 Certains de ces vides, qui devraient être remplis par des chaînons manquants, sont énormes. Considérez le fossé qui existe entre les invertébrés et les poissons vertébrés. Quelle créature marine a évolué pour devenir un poisson doté d’une colonne vertébrale et d’un squelette interne?... Des fossiles de poissons sont même retrouvés dans le Cambrien inférieur et sont situés très tôt sur la frise du scénario évolutionniste. Mais il n’existe ni chaînons manquants ni aucune trace de leurs ancêtres. Les chaînons manquants qui devraient abonder sont toujours manquants! 

La création et l’évolution sont toutes deux des façons de voir l’histoire, des concepts au sujet d’un passé inobservé, et les deux camps tentent de rassembler des preuves en leur propre faveur. La création affirme que chaque catégorie fondamentale de vie a été créée séparément et qu’il n’y a donc jamais eu de «chaînons manquants». L’évolution prétend que les chaînons manquants ont existé, que nous les trouvions ou non. Le fait est que nous ne les trouvons pas. La question à se poser est donc celle-ci : Quel concept historique est-il le plus scientifique et lequel est-il le plus probablement exact?

John Morris,  Docteur en philosophie, 

Source : Institute for Creation Research
Numéro 208, avril 2006

jeudi 3 novembre 2016

La Bardane


Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte



Vous connaissez cette plante qui fabrique des boules qui s’accrochent aux cheveux, aux poils des animaux, aux vêtements. Les enfants aiment jouer à se les lancer.

En 1941, le Suisse George de Mestral qui revenait de la chasse eut l’idée du velcro, après avoir passé toute la soirée à retirer les têtes de bardane dans les poils de son chien. « Vel » pour velours et « cro » pour « crochet », le velcro étant constitué d’une partie de petits crochets et d’une autre faite d’une substance douce.

En général, la bardane est considérée comme une mauvaise herbe, tout juste bonne à être passée au désherbant, ou à subir le sacrifice du feu pour les plus écologistes.

Mais c’est encore une de ces (innombrables) victimes d’injustice. Car la bardane est le cas typique de la plante médicament et aliment, qui certes pousse comme une mauvaise herbe, mais n’en est pas une.

La plante idéale sur une île déserte 
                       
J’emporterais la bardane sur une île déserte car c’est une plante peu exigeante.
Elle s’implante toute seule sur les terrains vagues. Pour cette raison, on la désigne comme plante « pionnière ». Il suffit de la semer à tout vent, elle trouve le moyen de germer et de croître.

Elle est médicinale et peut se manger. J’y reviens bien sûr plus loin.

Mais avant cela, j’insiste sur le fait qu’elle a d’autres usages. Ses feuilles immenses peuvent servir de chapeau pour se protéger du soleil, ou de parapluie.

Ses feuilles peuvent se fumer, une fois sèches. C'est toujours appréciable quand on est sur une île déserte, sans distractions.

La plante – trousse à pharmacie

La bardane est surtout mise en avant dans le commerce pour la beauté et la pureté de la peau, principalement contre l’acné et les boutons.

Mais elle est aussi délicieuse sur les articulations douloureuses : ses feuilles fraîches s’appliquent broyées, en cataplasme, sur les gonflements articulaires et l’arthrite aigüe.

Elle est employée en médecine orientale contre l’appendicite : boire ½ verre de jus de bardane. Contre les anémies : on prépare des kinpira (littéralement « morceaux précieux aplatis ») de bardane. Cela consiste à faire cuire dans une poêle des allumettes de racine fraîche de bardane. On fait sauter les morceaux 2 ou 3 minutes dans l’huile, on ajoute de l’eau et on laisse mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner de sauce tamari puis laisser sur le feu doux jusqu’à évaporation complète. 

La décoction de semences de bardane (10 à 20 g par tasse d’eau) soulage les crampes d’estomac.
Appliquer la pulpe sur la peau pour soigner les piqûres d’insecte et les morsures de vipère.

La bardane est souveraine contre les furoncles, eczémas, teignes, les croûtes et gales du lait : il faut alors appliquer sa pulpe directement sur la zone à traiter.

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.
Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.

La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ??
Même si on l’a oublié, la bardane fut énormément consommée dans nos campagnes.
Les jeunes pousses se mangent crues, tout juste sorties de terre. Il faut simplement les peler pour enlever la partie amère.

Les très jeunes feuilles se mangent aussi : on les fait cuire ou fermenter comme de la choucroute pour les conserver.
Les côtes des feuilles adultes et la moelle des grosses tiges se mangent cuites.

Et ce n’est pas tout :                         

La bardane est dotée d’une grosse racine charnue qui pouvait être consommée en tant que légume, mais aussi être torréfiée (brûlée) pou remplacer le café.
Au Japon, des variétés de bardane moins amères et plus tendres ont été mises au point : elles sont apprêtées en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.

Il me semble difficile ou impossible de trouver une plante qui ait plus d’usages pratiques, médicinaux ou alimentaires.

Quand je vois de la bardane au cours de mes promenades, je pense toujours à l’ingéniosité étonnante qu’il a fallu pour créer cette plante multi-usages. On nous dit que cela s’est fait tout seul, c’est l’évolution naturelle des espèces.

Si je comprends bien, c’est le "hasard"!
Voilà, c’est le hasard : la bardane sert pratiquement à tout mais, aussi bien, elle aurait pu ne servir à rien.
Hé bien, le moins qu’on puisse dire est que le hasard fait bien les choses !

Jean-Marc Dupuis


Commentaire de Pierre DANIS

Évidement, le "hasard" est contrôlé par le DIEU qui a conçu la Bardane.
En effet, le Créateur a inventé le velcro longtemps avant que les hommes ne le copie...



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mardi 27 septembre 2016

la Bible est un livre de légendes !

Faux. Les dernières décennies sont caractérisées par un progrès technologique sans précédent et
une course à la conquête de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit, de l’univers à l’atome. De la conquête de l’espace au décryptage du génome humain, notre société s’affirme comme vivant à l’heure du « scientifiquement correct ». Tout doit être explicable et expliqué par la science. C’est elle qui détermine ce qui peut et doit être accepté et pensé par le plus grand nombre.

Face à cet environnement, la Bible semble avoir été écrite dans un contexte d’ignorance scientifique. A-t-elle donc encore une place, une influence, dans la société d ‘aujourd ‘hui ? Pour plusieurs, elle est une collection de belles histoires pleines d’éléments mythologiques, de récits incroyables, de fables et de contes. Même si elle contient un message moral, celui-ci n’a pas d’incidence sur notre monde, sur notre vie quotidienne.

Non, la Bible n’est pas un livre de légendes. Elle ne prétend pas non plus être un ouvrage scientifique. Pourtant, les faits qu’elle rapporte sont étayés par de nombreuses découvertes archéologiques ainsi que des témoignages d’historiens et d’écrivains (cf. chapitres 1 et 2).

L’archéologue Nelson Glueck parle de ce qu’il appelle « la mémoire historique étonnamment précise de la Bible, particulièrement lorsqu’elle est confirmée par l’archéologie ». Et William Albright, archéologue célèbre, déclare : « De découverte en découverte, on a pu constater l’exactitude d’innombrables détails qui a redoré le blason de la Bible comme source d’informations historiques {14}. »


Question : la Création est une allégorie

Faux. La Bible retrace l’histoire de l’humanité. Sans donner tous les détails, elle développe quelques grandes lignes de l’histoire de l’univers. La création, dans le livre de la Genèse, en est une. Le message fort de ce texte est que nous ne sommes pas le produit d’un hasard et d’une nécessité mais les créatures d’un architecte omniscient et omnipotent. Pour nous faire réfléchir davantage, la Bible propose un moyen d’investigation : l’observation de la nature qui nous entoure. Et que dit-elle ? Un éditorialiste résumait ainsi les merveilles du corps humain : « La nature... n’est pas diplômée d’une école d’ingénieurs...

Chacun des systèmes présentés ici est en soi une merveille... une complexité qu’aucune science, si parfaite soit-elle, ne saura jamais décrire {15}... » Le biologiste Michael Denton d’ajouter à propos de notre planète : « Partout où l’on regarde, à quelque échelle que ce soit, on trouve une élégance et une ingéniosité d’une qualité absolument transcendante. À côté du niveau d’ingéniosité et de complexité présenté par la machinerie moléculaire, nos objets artificiels, même les plus avancés, paraissent grossiers {16}. » Devant tant de complexités et d’ingéniosités, devant tant de merveilles dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, un constat s’impose et rejoint cette affirmation de Voltaire : « L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » Ainsi, au même titre qu’une horloge est construite par un horloger, notre univers, notre planète et toute vie existent selon le plan d’un architecte divin.


Question : le déluge est un mythe

Faux. Dans l’histoire des différentes civilisations, nous retrouvons plus de 270 récits de déluges similaires à celui de la Genèse {17}, indices d’une ancienne catastrophe planétaire. Essayons de réfléchir aux conséquences d’un déluge comme celui rapporté par la Bible. Des pluies durant quarante jours et quarante nuits (comparées à des écluses qui s’ouvrent), des sources souterraines qui jaillissent et des eaux qui grossissent et s’élèvent jusqu’à recouvrir les montagnes. Les effets d’un pareil déluge sont observables sur la planète : sur toute la terre, des cimetières de fossiles constitués de restes d’animaux emportés, enfouis, puis fossilisés ensemble ! Des fossiles marins retrouvés jusque sur les plus hautes montagnes et même sur le Mont Everest. D’immenses canyons, comme le Grand Canyon aux USA, présentant des traces d’une catastrophe hydraulique de grande ampleur, etc. Les effets probables du déluge sont visibles aujourd ‘hui.

Question : avec les progrès de la science, il n’est plus possible de prendre la Bible au sérieux

Faux. La Bible a traversé les siècles. Son contenu n’a pas changé. Son message demeure d’actualité, au cœur d’une civilisation scientifique. Par contre, « la durée moyenne d’intérêt d’un livre scientifique atteint à peine une dizaine d’années, après quoi, personne ne le lira plus jamais » écrivait Rémy Chauvin, Professeur honoraire à la Sorbonne. Ainsi, pour de nombreux ouvrages scientifiques, quelques décennies suffisent pour les rendre obsolètes et Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988, de souligner : « La science est en perpétuel devenir, elle doit être modifiée toutes les fois que ses propositions sont contredites par l’expérience... en matière de science, rien n’est définitif. »

Question : des scientifiques croient en la Bible !

Vrai. C’est mon cas, sinon, je ne serais pas en train d’écrire ces lignes. J’en connais d’autres ! Bien que les médias présentent la science comme une discipline qui doit se passer de Dieu et donc de la Bible, j’ai, dans ma carrière de scientifique, rencontré à travers le monde de nombreux collègues qui croient en la Bible.

L’exemple des fondateurs de la science moderne souligne que « science » et « foi » ne sont pas incompatibles. Robert Maxwell, connu pour sa théorie électromagnétique, Robert Boyle, qui proposa la loi de compressibilité des gaz, Isaac Newton, célèbre pour sa théorie de la gravitation universelle et l’astronome Johannes Kepler étaient tous de fervents croyants. À propos de l’univers, Newton affirmait : « Les relations merveilleuses entre le soleil, les planètes et les comètes ne peuvent exister que selon un plan et des instructions d’un Être omniscient et omnipotent... »

Ainsi, la science cherche à connaître les mécanismes de l’univers alors que la Bible nous en présente le sens. La science révèle l’œuvre de Dieu alors que la Bible nous révèle Sa Personne.
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andré eggen

Ingénieur agronome. Docteur ès sciences. Chargé de recherche en génétique animale. Membre d’une Église évangélique.

{14} J. Mc Dowel, Evidence that Demands a Verdict, volume 1, Campus Crusade for Christ, San Bernardino, 1972, p. 68.
{15} Science et Vie, Édition spéciale, « Les merveilles du corps humain ».
{16} M. Denton, L’évolution a-t-elle un sens ?, Éditions Fayard, 1997.
{17} Livre de la Genèse, chapitres 7 et 8.  Voir "#Ge 7:1-8:22"

mercredi 31 août 2016

LA TERRE EST UNIQUE DANS LA CREATION




Nous voulons, à présent, nous occuper du caractère unique de la terre en tant que créature de Dieu. Ce caractère unique est marqué par le fait qu’une vie évoluée dans l’univers n’est possible que sur elle. L’homme n’existe que sur terre. La terre a été établie pour l’homme. La Bible dit :
« L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder. »
Genèse 2. 15


L’homme doit dominer sur la création. Ensuite, l’homme a reçu une deuxième mission, celle de veiller sur la création et d’en prendre soin. Car Dieu avait préparé tout ce qui était utile et indispensable à l’homme : « des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger » , un « fleuve pour arroser le jardin », de « l’or qui est pur », « le bdellium et la pierre d’onyx ». L’homme ne disposait pas seulement de nourriture et de sécurité ; il pouvait encore jouir des animaux, des plantes et de toutes sortes de trésors. Mais il n’a pas profité bien longtemps de la création parfaite de Dieu, car il voulait acquérir la « connaissance du bien et du mal ». En faisant cela, il pécha car il désobéit au commandement de Dieu.
Au lieu de concevoir la création selon Dieu, l’homme a développé une autre manière de la concevoir.

« Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. »
Jérémie 10. 12

Une fois de plus, nous pouvons constater que l’homme est incapable de comprendre la création sans la foi. Il ne peut que lui appliquer les normes qu’il connait. Si elle s’accorde avec ces normes, les événements possèdent, selon les auteurs, « un caractère déterministe qui permet de prévoir les résultats ». Sinon, « ils sont de nature chaotique et le résultat final a le caractère d’une coïncidence ». La vie sur terre nécessite, à leurs yeux, « des matériaux, du temps et des coïncidences
heureuses ». Ils pensent : « c’est pourquoi, certaines questions ne peuvent être réglées qu’avec l’aide de notre imagination ». Il est donc impossible à l’homme, sans la foi, de se représenter un Créateur du monde doué de puissance, de gloire, de sagesse et animé de la plus haute intelligence, même s’il admire le caractère unique de la terre. Mais la Bible dit :
« Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »
Habacuc 2. 14

Si l’homme n’est qu’un animal, comme le prétend la théorie de l’évolution, la terre n’a pas de signification particulière dans le cosmos. Si l’homme n’est pas un animal, mais un être créé à l’image de Dieu, une âme vivante créée par le souffle de Dieu, alors la terre a, dans l’univers, une position particulière. La Bible le confirme :
« Ainsi parle l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. »
Esaïe 66. 1

Si la création est le trône et le marchepied de Dieu, nous ne pouvons pas dire qu’elle est sans importance. Nous nous opposons au principe de médiocrité. Le « principe de médiocrité », aussi appelé « principe copernicien », affirme que la terre n’a rien d’exceptionnel, mais qu’elle est une planète rocheuse typique, c'est-à-dire, normale, dont les caractéristiques sont très répandues. Les deux auteurs s’opposent aussi à ce principe.


La recherche fondamentale a dû reconnaître que la terre n’est pas une planète quelconque parmi beaucoup d’autres, mais qu’elle est exceptionnelle et qu’elle a un caractère unique, non reproductible. Elle seule est appropriée pour la vie de l’homme, à qui Dieu a donné son souffle de vie. Des êtres vivants évolués et complexes dans l’univers ne peuvent exister que sur la terre. Elle seule possède les bons paramètres, ces grandeurs caractéristiques, non modifiables, comme par exemple la bonne composition chimique ou la bonne distance par rapport au soleil, pour que la vie puisse exister et perdurer. Qui a fourni ces paramètres ? Qui a donné ces règles ? C’est le Créateur qui a édicté les bonnes règles et fixé les bons paramètres :
« Qu'ils (les cieux créés par Dieu) louent le nom de l’Éternel ! Car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours et à perpétuité ; il a donné des lois, et il ne les violera point. »
Psaume 148. 5-6

Les conditions préliminaires les plus importantes pour l’existence d’une vie complexe sur terre

La bonne galaxie et la bonne position au sein de la galaxie


Si l’on considère les différentes régions de l’univers, toutes, à l’exception de notre système solaire, apparaissent comme des zones mortes, probablement hostiles à la vie humaine.
Les galaxies connues, les plus lointaines, sont l’objet d’intenses activités ; les quasars, les supernovas et les trous noirs en leurs centres développent des énergies qui détruisent tout.

Que sont ces corps célestes très dangereux ?

Les quasars sont des objets qui rayonnent, qui possèdent une grande masse, de l’ordre de 8 à 10 fois la masse de notre soleil et qui sont les plus éloignés de nous. Les explosions de supernovas se produisent au sein d’étoiles géantes et développent des énergies équivalentes à des millions de bombes nucléaires. Les trous noirs sont des restes extrêmement comprimés d’anciennes et très grandes étoiles. La Bible parle aussi de ces énormes explosions qui témoignent de la force et de la puissance de Dieu :
« Les colonnes du ciel s'ébranlent, et s'étonnent à sa menace. »
Job 26. 11

Seul celui qui a créé la terre et qui connait les galaxies et les étoiles a pu déterminer sa place exacte dans l’univers. Notre galaxie, appelée la « Voie Lactée », a un diamètre estimé de 85 000 années-lumière. Notre système solaire, au sein de cette galaxie, se trouve sur un bras en forme de spirale, composé d’une relativement faible densité d’étoiles et distant du centre de la galaxie d’environ 25 000 années-lumière. Notre soleil se trouve ainsi dans la « zone habitable » de la Voie Lactée. Habitable, encore une fois, signifie que l’homme, théoriquement, pourrait y habiter. La limite intérieure de cette zone est déterminée par la présence d’une forte densité d’étoiles et par les dangereuses sources d’énergie du centre de notre galaxie, mentionnées plus haut.

Dans cette zone interne, à cause du froid ou de la chaleur, à cause des rayons gamma, des rayons X ou d’autres dangereuses sources de rayonnement, ni l’homme ni aucune forme de vie ne pourrait survivre. La limite externe de cette zone est déterminée par une faible concentration d’éléments lourds. Ceux-ci sont cependant nécessaires aux êtres vivants et au maintien de la chaleur sur terre. 26 éléments sont indispensables à une vie évoluée. Parmi ceux-ci, il y a le carbone, l’oxygène, l’azote, le phosphore, le potassium, le sodium, le fer et le cuivre. D’autres éléments radioactifs comme l’uranium, le thorium et le potassium sont nécessaires pour produire la chaleur de la terre.

La bonne distance par rapport au soleil

La propriété fondamentale de la terre, nécessaire au maintien de la vie, est sa position, son éloignement par rapport à son étoile centrale, le soleil. Elle lui assure des conditions environnementales appropriées et maintient à sa surface l’eau à l’état liquide.
La distance par rapport à l’étoile centrale doit être suffisamment importante pour que la terre échappe aux effets de la dangereuse « force de marée ». Cette force causerait autrement une rotation synchrone de la terre, synchrone avec sa période de révolution autour du soleil, et elle lui présenterait toujours la même face. L’atmosphère de la terre gèlerait alors, à  commencer par la face non éclairée par le soleil, puis sur tout le globe.

Le Créateur régit l’univers et y met de l’ordre

« Ainsi parle l’Éternel : Si je n'ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, si je n'ai pas établi les lois des cieux et de la terre, alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur... »
Jérémie 33. 25-26

La limite externe de la zone habitable d’un système solaire est déterminée par la congélation du dioxyde de carbone CO 2 dans l’atmosphère qui se transforme en neige carbonique. La limite intérieure, quant à elle, est déterminée par l’évaporation des océans qui cause une augmentation du réchauffement conduisant à l’effet de serre. Quand la distance d’une planète par rapport au soleil est inférieure à la distance de la zone habitable, la température est trop élevée pour permettre la vie.

Vénus, par exemple, n’a plus d’océan et sa surface est brûlante. Si la terre était plus proche du soleil de 5% seulement, l’effet de serre serait hors de tout contrôle. Si une planète est plus éloignée du soleil que la zone habitable, sa température est trop basse pour permettre la vie. Ainsi, la surface de Mars est gelée sur plusieurs kilomètres de profondeur.
Europa, la lune de Jupiter est cinq fois plus éloignée du soleil que la terre. Sa température est de -123 °C et une croûte de glace recouvre sa surface. Sous cette croûte se trouve probablement un océan d’eau liquide. Si la terre était plus éloignée du soleil de 1% seulement, elle aurait connue dans le passé une glaciation complète.

La zone habitable continue autour de notre soleil, où l’homme pourrait théoriquement habiter, est donc très étroite. Elle se situe à une distance comprise environ entre 140 et 170 millions de kilomètres du soleil.

La masse appropriée de l’étoile centrale, le soleil


La zone habitable d’un système solaire dépend également de la masse de l’étoile centrale. Les étoiles massives ont une durée de vie plus courte, sont plus chaudes et émettent un rayonnement ultraviolet plus important que notre soleil. Mais la lumière ultraviolette détruit les liaisons chimiques dans la plupart des molécules organiques. Cette lumière est fortement absorbée par l’atmosphère des planètes qui, comme la terre, en possède une et peut alors conduire à la dégradation de cette atmosphère.

Quand l’étoile Sirius dissipe la plus grande partie de son énergie dans le domaine du rayonnement ultraviolet, notre soleil n’en produit que 10%. Des planètes semblables à la terre, gravitant autour d’étoiles massives, ne peuvent avoir ni océans ni couche d’air.
Le Créateur a déterminé pour notre terre la masse appropriée de l’étoile centrale, le soleil. Il demande à Job :
« Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ? »
Job 38. 33

La surface appropriée de la planète

Seules les planètes possédant une surface rocheuse offrent un endroit où la vie peut se développer. La terre est unique parmi tous les corps célestes. La terre héberge la vie, bien qu’elle ait été stérile immédiatement après sa fondation. Ceci crée beaucoup de problèmes aux scientifiques.
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide... »
Genèse 1. 1
La bonne teneur en carbone est également importante. Il n’en faut pas trop, ni trop peu, mais juste assez pour les organismes. Une planète, à forte teneur en carbone, serait couverte de graphite en surface et contiendrait du diamant et du carbure de Silicium en profondeur. Ceci peut se produire dans des nuages planétaires qui contiennent plus de carbone que d’oxygène.

Les orbites stables des planètes et un voisin protecteur de la taille de Jupiter. Des orbites stables empêchent les collisions de planètes. Dieu a pourvu aux orbites appropriées lors de la création.
« A toi est le jour, à toi est la nuit ; tu as créé la lumière et le soleil. Tu as fixé toutes les limites de la terre. »
Psaume 74. 16-17


Jupiter est une gigantesque boule de gaz qui tourne sur elle-même deux fois en un jour terrestre. Elle est constituée d’hydrogène – à l’état métallique dans le noyau – et d’hélium. Elle est dix fois plus grande que la terre, possède une masse égale à 300 fois celle de la terre et tourne autour du soleil. Elle empêche que les fragments, qui constituent la ceinture d’astéroïdes, ne forment une planète. La planète habitable se devait d’avoir un tel voisin protecteur de la taille de Jupiter, qui ne se trouve ni trop loin ni trop prêt. Cette grande planète qui, sur son orbite presque circulaire, tourne autour de l’étoile centrale, protège contre les comètes et les astéroïdes (les astéroïdes sont des fragments de planètes).


Ses interactions gravitationnelles avec le soleil tiennent les corps célestes à distance. Ainsi, Jupiter protège la zone interne du système solaire des restes d’autres planètes. Dans cette zone évolue notamment la terre. Sans ce « travail de nettoyage », le taux de collision de corps de 10 km de diamètre avec la terre serait 10 000 fois plus élevé. Des météorites de cette taille, percutant la terre, causeraient des catastrophes planétaires et détruiraient la majorité des êtres vivants.


Beaucoup de planètes ayant des masses équivalentes à celle de Jupiter, ont une orbite fortement elliptique qui suggère des interactions gravitationnelles. Ces systèmes planétaires, à la différence de Jupiter et du système solaire, sont très
instables et des planètes internes plus petites, comme la terre, pourraient être expulsées de leur système. Ces planètes, qui sont expulsées, ont une température de surface de -270 °C.

Les scientifiques pensent que la formation de Jupiter et sa stabilité sont une coïncidence. Des planètes gazeuses géantes, de la taille de Jupiter, et évoluant sur des orbites circulaires, sont rares.
Une fois de plus, quand les hommes n’acceptent pas le Créateur, c’est une coïncidence qui tient lieu d’explication.

Le système solaire est resté durant toute son existence stable et ceci, grâce aux positions, aux masses et aux orbites presque circulaires de Jupiter et Saturne, ainsi qu’à leur distance réciproque, qui reste constante.
Ce n’est pas une coïncidence si nos grandes planètes gazeuses évoluent sur des orbites stables et circulaires. C’est le plan de Dieu :
« Que tes œuvres sont en grand nombre, ô Éternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. »

Istvan BARANYI

dimanche 31 juillet 2016

La bardanne

Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte

Vous connaissez cette plante qui fabrique des boules qui s’accrochent aux cheveux, aux poils des animaux, aux vêtements. Les enfants aiment jouer à se les lancer.

En 1941, le Suisse George de Mestral qui revenait de la chasse eut l’idée du velcro, après avoir passé toute la soirée à retirer les têtes de bardane dans les poils de son chien. « Vel » pour velours et « cro » pour « crochet », le velcro étant constitué d’une partie de petits crochets et d’une autre faite d’une substance douce.

En général, la bardane est considérée comme une mauvaise herbe, tout juste bonne à être passée au désherbant, ou à subir le sacrifice du feu pour les plus écologistes.

Mais c’est encore une de ces (innombrables) victimes d’injustice. Car la bardane est le cas typique de la plante médicament et aliment, qui certes pousse comme une mauvaise herbe, mais n’en est pas une.

La plante idéale sur une île déserte


J’emporterais la bardane sur une île déserte car c’est une plante peu exigeante.

Elle s’implante toute seule sur les terrains vagues. Pour cette raison, on la désigne comme plante « pionnière ». Il suffit de la semer à tout vent, elle trouve le moyen de germer et de croître.

Elle est médicinale et peut se manger. J’y reviens bien sûr plus loin.

Mais avant cela, j’insiste sur le fait qu’elle a d’autres usages. Ses feuilles immenses peuvent servir de chapeau pour se protéger du soleil, ou de parapluie.

Ses feuilles peuvent se fumer, une fois sèches. C'est toujours appréciable quand on est sur une île déserte, sans distractions.
La plante – trousse à pharmacie
La bardane est surtout mise en avant dans le commerce pour la beauté et la pureté de la peau, principalement contre l’acné et les boutons.

Mais elle est aussi délicieuse sur les articulations douloureuses : ses feuilles fraîches s’appliquent broyées, en cataplasme, sur les gonflements articulaires et l’arthrite aigüe.

Elle est employée en médecine orientale contre l’appendicite : boire ½ verre de jus de bardane. Contre les anémies : on prépare des kinpira (littéralement « morceaux précieux aplatis ») de bardane. Cela consiste à faire cuire dans une poêle des allumettes de racine fraîche de bardane. On fait sauter les morceaux 2 ou 3 minutes dans l’huile, on ajoute de l’eau et on laisse mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner de sauce tamari puis laisser sur le feu doux jusqu’à évaporation complète. 

La décoction de semences de bardane (10 à 20 g par tasse d’eau) soulage les crampes d’estomac.
Appliquer la pulpe sur la peau pour soigner les piqûres d’insecte et les morsures de vipère.

La bardane est souveraine contre les furoncles, eczémas, teignes, les croûtes et gales du lait : il faut alors appliquer sa pulpe directement sur la zone à traiter.

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.
Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.

La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ??
Même si on l’a oublié, la bardane fut énormément consommée dans nos campagnes.
Les jeunes pousses se mangent crues, tout juste sorties de terre. Il faut simplement les peler pour enlever la partie amère.

Les très jeunes feuilles se mangent aussi : on les fait cuire ou fermenter comme de la choucroute pour les conserver.
Les côtes des feuilles adultes et la moelle des grosses tiges se mangent cuites.

Et ce n’est pas tout :

La bardane est dotée d’une grosse racine charnue qui pouvait être consommée en tant que légume, mais aussi être torréfiée (brûlée) pou remplacer le café.
Au Japon, des variétés de bardane moins amères et plus tendres ont été mises au point : elles sont apprêtées en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.

Il me semble difficile ou impossible de trouver une plante qui ait plus d’usages pratiques, médicinaux ou alimentaires.

Quand je vois de la bardane au cours de mes promenades, je pense toujours à l’ingéniosité étonnante qu’il a fallu pour créer cette plante multi-usages. On nous dit que cela s’est fait tout seul, c’est l’évolution naturelle des espèces.

Si je comprends bien, c’est le hasard.
Voilà, c’est le hasard : la bardane sert pratiquement à tout mais, aussi bien, elle aurait pu ne servir à rien.

Hé bien, le moins qu’on puisse dire est que le hasard fait bien les choses !

Jean-Marc Dupuis


Commentaire de Pierre DANIS

Évidement, le "hasard" est contrôlé par le DIEU qui a conçu la Bardane.
En effet, le Créateur a inventé le velcro longtemps avant que les hommes ne le copie...
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mardi 17 mai 2016

Merveilles de la nature


Il existe encore des belles choses dans la nature, mais il faut savoir que ce ne sont que des vestiges de la beauté originelle (Voir le récit de la chute dans le livre de la Genèse au chapitre 3).

En tout cas, profitons-en avant que tout soit complètement ravagé, comme l'annonce le livre de l'Apocalypse.

Pour en savoir plus, lisez la Bible ou écrivez-moi : pierredanis@orange.fr

vendredi 8 avril 2016

La consoude

Indispensable consoude


Telle plante est sécrétagogue, dépurative, émolliente, carminative et cholagogue.

Il faudrait d’ailleurs un lexique car on n’est pas censé connaître tous ces mots barbares.

En passant, tout de même :


Sécrétagogue veut dire qu’elle favorise les sécrétions d’hormones
Dépurative : purifie le sang et élimine les poisons
Émolliente : détend les tissus d’un organisme
Cholagogue : chasse la bile vers l’intestin
Carminative enfin, est mon préféré : tout le monde imagine que « carminative » est quelque chose qui fait rougir, à cause de la couleur carmin. En fait, c’est un traitement qui « favorise l’expulsion des gaz intestinaux », pour être poli.
La consoude consolide et ressoude
Mais revenons à notre consoude. Pendant des siècles, nos grands-mères ont fabriqué des pommades de consoude pour soigner les plaies et les bosses.

En effet, la consoude tient son nom du latin consolida, car elle consolide la peau, les tendons, les ligaments, les os. Ses propriétés cicatrisantes sont dues à la présence en abondance d’allantoïne, agent efficace du renouvellement cellulaire.

Le remède est toujours très utilisé actuellement contre les entorses et ecchymoses, ces lésions de la peau qui se forment chez les personnes qui restent alitées trop longtemps (patients cancéreux, mourants).

La recette est toute simple : on broie de la racine fraîche épluchée, récoltée à l’automne. La texture est gluante et collante. On la mélange à de la vaseline. On porte le tout à ébullition et on laisse reposer une nuit. La mixture est ensuite filtrée et mise en pot pour servir à tout moment. La vaseline se sera chargée des principes actifs de la consoude.

La consoude n’est pas une mauvaise herbe

Comme tant d’autres plantes médicinales de premier plan, la consoude est victime de l’oubli et de l’ignorance de tant d’entre nous.

Elle est d’autant plus détestée des jardiniers que ses grosses feuilles repoussent à toute allure chaque fois qu’on les arrache.
Il est vrai que, si vous ne faites rien, votre potager est bientôt envahi.
Mais pour résoudre le problème, il suffit de changer de perspective.

Vous vous apercevez alors que ces feuilles qui poussent et qui repoussent sont en vérité… un don pour votre jardin, tel une corne d’abondance qui déverse continuellement ses bienfaits sur vous, gratuitement.

En effet, au lieu de vous désespérer de voir pousser ces feuilles, réjouissez-vous et coupez-les au couteau. Avec certaines précautions, vous pouvez les manger (j’y reviens plus loin), mais si vous n’avez pas faim, récupérez-les quand même car elles font un excellent activateur de compost.

Elles font un engrais liquide, aux vertus semblables au purin d’orties. La recette est simple : placez 1 kg de plantes dans 10 litres d’eau, laissez fermenter 15 jours à 20°C, filtrez. Diluez cet engrais dans de l’eau à 5 ou 10 % et versez au pied de vos plantes.

Vous pouvez aussi placer des feuilles de consoude sèches au fond des trous de plantation de tomates et de pommes de terre. Elles se transformeront en très bon terreau. La consoude aide à la multiplication des racines.

Elle-même est d’ailleurs capable de plonger ses racines extrêmement profondément, à plus de deux mètres. La consoude joue donc ce rôle vital pour les jardins de remonter des minéraux à la surface, comme la potasse dans ses feuilles, ce qui explique leurs vertus fertilisantes.

Comment la consoude collabore avec les abeilles

Les fleurs de la consoude attirent beaucoup d’abeilles et d’insectes. À noter à ce sujet une anecdote : les jeunes fleurs de consoude sont rose/rouge, tandis qu’elles deviennent bleues en arrivant à maturité.

 Les jeunes fleurs de consoude sont roses, et donc invisibles pour les abeilles
qui passent à côté sans les voir et sans les déranger.

 Arrivées à maturité, les fleurs deviennent bleues et attirent ainsi les pollinisateurs.
Ce changement de couleur n’est pas un hasard.

En effet, les abeilles ne voient pas le rose. Cela permet d’éviter qu’elles ne viennent butiner les fleurs trop tôt, ce qui serait nuisible pour la plante. En devenant bleues, les fleurs peuvent attirer les abeilles au bon moment, lorsque leur intervention permet la pollinisation. Tous les insectes sont concernés.

Les recettes à base de consoude ne sont toutefois à consommer qu’à l’occasion et en petites quantités, pour se faire plaisir, afin d’éviter tout risque d’intoxication.

Jean-Marc Dupuis

Commentaire de Pierre DANIS

 Il y en a dans mon jardin et je remercie notre Créateur pour sa Sagesse et sa providence. Dans sa grâce, Il nous a donné cette plante, entr'autre pour nous aider à survivre dans un monde déchu.



vendredi 26 février 2016

Le nez

Le nez distingue au moins 1 000 milliards d'odeurs


 Par Marc Cherki

Depuis 1927, il était admis, à tort, que l'homme pouvait reconnaître seulement 10 000 parfums différents.

Une nouvelle frontière vient de tomber pour l'homme: celle des odeurs. Le nez est bien plus subtil que l'œil ou l'oreille. Il serait capable de distinguer au moins 1 000 milliards d'odeurs différentes, au lieu de 10 000, le nombre admis depuis 1927. Tandis que l'œil pourrait distinguer entre 2,3 et 7,5 millions de couleurs et l'oreille de l'ordre de 340 000 tonalités différentes.

Telle est la conclusion de l'expérience publiée, le 20 mars, dans le magazine Science. Andreas Keller, chercheur au laboratoire de neurogénétique du comportement, de l'Université Rockefeller à New York, a élaboré une méthode originale pour tordre le coup aux idées reçues.

Au moyen de 128 molécules odorantes, mélangées par lots de 10, 20 ou 30 composés, 260 solutions ont été créées. Puis, vingt-huit personnes ont distingué ces différentes mixtures au moyen d'un test simple. Pour chaque mixture, ils «devaient sentir au laboratoire trois fioles: deux contenaient le même mélange et la troisième un autre. Chacun devait reconnaître celles qui avaient la même odeur», rappelle Caroline Bushdid, étudiante en master de chimie à l'Université Pierre-et-Marie-Curie, qui a travaillé sur cette expérience aux États-Unis.

Au moyen de cette «discrimination d'odeurs », il a ainsi été possible d'extrapoler le nombre théorique de paires de mélanges qui pourraient être créées. Par un calcul statistique, les chercheurs ont évalué au moins à mille milliards le nombre de stimuli différents reconnus par une personne ayant un odorat moyen.

«L'étude est astucieuse, élégante et donne probablement un nombre beaucoup plus proche de la réalité » des odeurs, estime le Dr Jean-Pierre Royet du centre de recherche en neurosciences, à l'université Lyon-I. Son collègue Moustafa Bensafi ajoute: «Je suis absolument d'accord avec Andreas Keller. Le nombre d'odeurs est beaucoup plus important que celui qui circule toujours dans la littérature en neurosciences et qui reste estimé à 10 000 depuis 1927».

À l'époque, deux scientifiques avaient assuré, de manière empirique, que toutes les odeurs pouvaient être classées selon 4 sensations olfactives (florale, brûlée, animale et acide) ayant chacune une intensité comprise entre 0 et 8. D'où un nombre de combinaisons possibles égale à 6 561 (9 à la puissance 4), qui avait été arrondi à 10 000. La réalité est plus complexe. À elle seule, l'odeur de la rose est composée de plus de 275 molécules différentes.

«Seulement en 2012, 1 200 parfums nouveaux et différents ont été lancés dans le monde », ajoute Caroline Bushdid. Enfin, l'espace chimique, qui inclut les molécules odorantes et non odorantes, peut être estimé au total à environ 10 puissance 60 (un 1 suivi de 60 zéros), selon une communication personnelle du Dr Jérôme Golebiowski de l'Institut de chimie de Nice, précise Moustafa Bensafi.

 

350 récepteurs spécifiques pour l'odorat

«Notre nombre de 1 000 milliards est conservateur », convient Andreas Keller. La perception des odeurs le fascine depuis de nombreuses années, car «l'odorat humain est aussi beaucoup plus simple et beaucoup plus primitif que la vision ou l'audition et je pense qu'étudier des systèmes simples rend possible la découverte des principes de base ».

Le fonctionnement du nez fait toujours débat. Des pistes sont tracées. L'homme dispose de 350 récepteurs spécifiques pour l'odorat. «Tandis que le système visuel ne nécessite que 3 gènes pour détecter le spectre des couleurs », ajoute Jean-Pierre Royet, qui précise que «les récepteurs olfactifs, situés dans les narines, sont les seuls types de récepteurs en contact avec l'environnement extérieur. Les récepteurs visuels sont protégés de l'extérieur par la cornée, ceux auditifs par le tympan. Cela explique pourquoi le remplacement des récepteurs olfactifs est très élevé. Ils sont remplacés à peu près tous les mois ».

Commentaire de Pierre DANIS

Je reste stupéfait par une telle ingéniosité et une telle complexité, c'est de la très haute technologie !
Seul un Créateur d'une intelligence inouïe pouvait concevoir le nez. Quel chef d’œuvre !
Je suis très fier de connaitre le vrai DIEU, et de lui appartenir, et je suis constamment émerveillé par ses œuvres. 
A LUI seul en revient toute la gloire !

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

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