mardi 20 décembre 2011

Micro ou macro ?



Plusieurs créationnistes disent: “Nous acceptons la micro-évolution, mais pas la macro-évolution.” Comme le souligne notre article principal, de toute façon, les “micro” changements (c’est-à-dire les variations génétiques observées) sont incapables de’s’accumuler pour former des “macro” changements.


Nous pensons, cependant, qu’il serait plus sage d’éviter d’utiliser le terme “micro-évolution”. Pour la plupart des gens, ça donne l’impression que vous êtes prêt à concéder qu’il y a “un petit peu d’évolution” qui se déroule, c’est-à-dire un petit peu du processus qui, si on alloue suffisamment de temps, permet aux microbes de se transformer en mille-pattes, en magnolias et en microbiologistes. Vous serez perçu comme une personne irrationnelle faisant ce que les évolutionnistes estiment être une distinction arbitraire entre le “micro” et le “macro”.


Si l’utilisation d’une telle terminologie pouvant potentiellement induire en erreur ne peut être évitée, profitez toujours de l’occasion pour souligner que les changements souvent qualifiés de “micro-évolution” ne peuvent correspondre au même processus que celui qui sous-tend la croyance en une transformation hypothétique de “la matière informe à l’homme”. Ce sont tous des processus qui entraînent la perte d’information, présupposant donc la présence d’une réserve d’information au départ.

Carl Wieland

mercredi 9 novembre 2011

Un poisson à trois yeux !

Des pêcheurs argentins découvrent un poisson à trois yeux près d'une centrale nucléaire !
Selon la radio argentine Cadena 3, des pêcheurs ont attrapé le week-end dernier un poisson à trois yeux dans un lac de la province de Cordoba, en Argentine. Une nouvelle espèce ? Possible. Mais il peut y avoir une autre explication, plus inquiétante : ce lac accueille en effet les eaux de refroidissement d’une centrale nucléaire proche. L’activité aurait-elle ainsi pu créer un mutant ?

 photo : © cadena3.com

On sait que l’exposition à la radioactivité altère les cellules et modifie l’ADN des espèces vivantes, entraînant cancers et malformations. Mais ces derniers symptômes ont rarement pu être observés sur des animaux, la plupart des spécimens étant mort-nés ou ayant eu une très courte existence. Alors la découverte qui vient d’avoir lieu en Argentine fait penser qu’il s’agit de l’un des premiers cas de mutant retrouvé vivant et en « bonne santé »…

Cinq pêcheurs argentins de la province de Cordoba ont en effet fait une prise très étrange dans le lac Chorro de Agua Caliente : un tararira (Hoplias malabaricus) d’une taille habituelle (environ 50 cm), mais disposant de trois yeux ! Or le lac reçoit les eaux de refroidissement de la centrale nucléaire Embalse toute proche. Normalement, ces eaux n’entrent pas en contact avec les matières radioactives et ne peuvent donc être contaminées. Y a-t-il eu dysfonctionnement ? Et celui-ci est-il responsable de la mutation ? C’est la grande question à laquelle des études scientifiques vont maintenant tenter de répondre…
Que nous réserve la pollution de Fukushima ?

L’accident de Fukushima a provoqué une très forte contamination radioactive de l’Océan Pacifique : « Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé », a même indiqué l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Doit-on donc craindre de revoir bientôt des spécimens mutants comme en Argentine ? « Les concentrations ne devraient pas avoir d'impact en termes de radioprotection » sur les poissons vivant en haute mer. Toutefois, une « pollution significative de l'eau de mer sur le littoral proche de la centrale accidentée pourrait persister dans le temps »…

Commentaire de Pierre Danis :  

Le mythe de l'évolution des espèces est en partie basé sur les mutations génétiques "favorables", c'est-à-dire qui aide un organisme a mieux s'adapter au milieu, et a transmettre cet "avantage" à sa descendance. En fait, ces "nouveaux organes" ne leur sont d'aucun avantage, et sont mème souvent des handicaps. 
L'évolution est un dogme auquel il faut croire, et ceux qui osent penser différemment sont considérés comme des hérétiques par les adeptes de la pensée unique.
Par contre, le plus vieux livre du monde, celui des origines ( La genèse), est tout à fait cohérent avec ce que l'on observe dans la nature. 

Si vous voulez ce livre formidable, demandez-le moi et je vous l'enverrais en texte (html), ou en audio (mp3), gratuitement.

jeudi 29 septembre 2011

Une augmentation de l'information génétique ?



Dans le monde biologique, la question est épineuse et subtile. Il est vrai que depuis 10 ans la science a décrypté le génome de plusieurs espèces (dont l'homme en avril 2003), mais nous sommes encore assez loin de comprendre ce que signifient véritablement toutes ces informations. On peut faire un parallèle dans le domaine où l'on contrôle bien mieux les paramètres, c'est-à-dire l'informatique.

Comparons le logiciel A au logiciel B. Est-ce que le logiciel A comporte plus d'informations uniquement par le fait qu'il comporte plus de lignes de code ? Tous les programmeurs savent que le nombre de lignes de code que comporte un logiciel est un indice parmi tant d'autres du travail qu'implique un logiciel, mais parfois un programmeur brillant peut régler le même problème de manière très élégante avec un petit nombre de lignes de code.

Sur le plan de l'efficacité, il est donc possible qu'un logiciel avec 20,000 lignes de code ne soit pas plus efficace qu'un logiciel avec 5,000 lignes (même s'ils ont été conçus pour régler la même tâche). Il est donc fort difficile de quantifier de manière facile l'information que comporte un logiciel, même lorsque nous avons tous les détails sur sa conception et son développement. Ce n'est pas aussi simple que de compter les lignes de code.

Et dans le monde de la biologie, nous maîtrisons bien moins les paramètres. Bien des choses nous sont encore inconnues. Nous avons bien compris que certains gènes participent au processus de produire d'autres protéines tandis que d'autres ne semblent pas s'exprimer de manière aussi évidente. Dans le jargon scientifique, ce sont des introns. Les évolutionnistes ont fait de ces gènes silencieux ou introns, apparemment sans fonction, des junk-genes, des gènes bidons, des vestiges d'une évolution passée. Mais les recherches récentes démontrent de plus en plus que ces gènes silencieux s'expriment effectivement dans certains contextes et ne sont donc pas sans fonction. Il est clair maintenant que ce ne sont pas des vestiges d'une évolution passée comme l'ont pensé les évolutionnistes, trop avides de preuves pour mousser la propagande de leur théorie.

D'autres questions se posent également. Est-ce que toute l'information d'un organisme réside dans l'ADN ou trouve-t-on d'autres informations ou mécanismes essentiels dans le noyau de l'organisme ? L'ADN ne sert à rien si on l'isole de la cellule de son organisme. Son information est inutile, illisible, sans les mécanismes et l'usine métabolique de la cellule. Là encore, on peut faire des comparaisons (limitées) entre le monde de la biologie et l'informatique : un logiciel ne peut fonctionner sans système d'exploitation (compatible) ainsi que du hardware (toujours compatible). L'informaticien américain Jon Bartlett poursuit plus loin ce parallèle biologique – informatique. Il note qu'un logiciel raffiné permettra que l'usager le configure de diverses manières. Si on regarde les choses de manière superficielle, ces configurations peuvent être considérées comme de nouvelles informations, mais elles ne sont possibles que parce que le concepteur du logiciel les avait prévues.

Alors dans ce contexte, il est a priori impossible d'affirmer qu'un caractère biologique, qui nous semble nouveau, le soit vraiment. Il est tout à fait possible qu'il ait été prévu dans la programmation initiale de l'organisme en question. Mais évidemment ceux dont le système de croyances idéologico-religieux exige que la science (lire le matérialisme) soit omnisciente et omniprésente n’admettront jamais une science aussi limitée. Et dans la pratique, la tentation sera très forte d’ignorer ces limites et de proposer une explication somme toute, bidon…

On a demandé à Jean Lightner : “ Est-ce que le phénomène connu de la duplication des gènes dans un organisme peut être considéré comme un exemple qui aboutit à une augmentation de la quantité d'information dans le génome? ” Elle a répondu ceci (2010) :

"À mon avis, non. Il est un plutôt difficile de quantifier l'information sur le plan de la biologie, car il est manifeste que cela implique beaucoup plus que la séquence de l'ADN. Je ne considère pas que le phénomène de la duplication des gènes implique une augmentation de la complexité. Je considère cela comme un moyen de permettre l'expression de traits qui peuvent être adaptés, productifs et parfois tout simplement intéressants/beaux. J'ai souligné auparavant que tout cela nécessite un gène préexistant, un mécanisme par lequel ces changements peuvent êtres apportés (sans tuer l'organisme ou le rendre stérile!) ainsi que de la programmation dans le gène permettant des changements potentiellement utiles (si une copie est modifiée) ou du moins un avantage potentiel contribué par la deuxième copie du gène. Ces conditions ne peuvent être rencontrées que si l'organisme est le produit d'un dessein intelligent. Vous ne pouvez certainement pas amasser au hasard, dans un dépotoir, des pièces de machines brisées et assembler cela sans plan et vous attendre à créer ainsi un mécanisme capable d'effectuer un travail utile. Pourtant, de nombreux évolutionnistes ont une foi ferme que la chose est possible".

Mais qu'est-ce au juste que l'information génétique et comment savoir s'il a augmenté. Helen Setterfield observe (2010) :

Dans le contexte du débat sur les origines, le concept de “l'information” est extrêmement important. L'information stochastique (au sens de Shannon) peut certainement augmenter dans un génome. La trisomie chez les humains est un excellent exemple. Voici une configuration génétique dont l'une des formes entraîne le syndrome de Down. Il s'agit certainement une augmentation de l'information au sens de Shannon, mais l'effet est tout à fait négatif.

Voyons la chose d'un autre point de vue. Le phénomène de l'information dans un organisme et de la duplication des gènes peut se comparer à un dictionnaire. Si on fait une photocopie ou un scan d'une page du dictionnaire, est-ce que ce geste justifie l'affirmation que l'on a augmenté l'information du dictionnaire ? Il y a lieu de penser que les auteurs du dictionnaire contesteraient avec véhémence une telle affirmation... On a bien sûr fait une copie partielle de cette information (ce qui peut être utile dans certains contextes), mais cela ne justifie pas prétendre que la copie constitue une augmentation de l'information du dictionnaire.

Les lois sur les droits des auteurs sont justement là pour protéger contre le plagiat et les copies illégitimes (sans permission) d'une œuvre littéraire ou artistique. Évidemment, la copie d'une œuvre (ou d'une partie d'une œuvre) est toujours plus facile (et profitable) à faire que la conception de l'originale. Pour que les évolutionnistes puissent affirmer qu'il y a “ augmentation de l'information ” chez un organisme ou dans un génome, il est nécessaire qu'ils évitent à tout prix définir de manière claire ce qu'ils entendent par le terme “ information ”, car dès que l'on dépasse la rhétorique évolutionniste, pour considérer la chose du point de vue de l'ingénieur ou de l'architecte qui doit transmettre des informations afin de produire un mécanisme où une structure destinée à régler un problème précis, les preuves de l'évolution tombent en lambeaux. 

Paul Gosselin

vendredi 12 août 2011

"Quel est l’âge de la terre ?"


Réponse: Compte tenu du fait que, selon la Bible, Adam fut crée le sixième jour de l’existence de la planète, il est possible de déterminer un âge approximatif, basé sur la Bible, de la terre en se fondant sur les indications chronologiques concernant la race humaine. Evidemment, ce calcul présume que le récit de la Genèse est précis, que la création en six jours telle que décrite dans la Genèse correspond bien à des périodes de 24 heures et qu’il n’y a pas d’écarts chronologiques ambigus.


Les généalogies listées aux chapitres cinq et onze de la Genèse indique l’âge auquel Adam et ses descendants ont enfanté la génération suivante, lignée ancestrale d’Adam à Abraham. En déterminant où se situe Abraham dans la chronologie du passé et en additionnant les âges indiqués aux chapitres cinq et onze de la Genèse, il devient apparent que la Bible enseigne que la terre est âgée d’environ 6000 ans, plus ou moins 100 ans.


Quid alors des populaires 4.6 milliards d’années acceptés par la majorité des scientifique et enseignés dans la grande majorité de nos institutions académiques ? Cet âge est principalement déterminé par deux techniques de datation : datation radiométrique et l’échelle du temps géologique. Les scientifiques qui défendent l’âge juvénile d’environ 6000 ans maintiennent que la datation radiométrique est inexacte, car basée sur des hypothèses erronées, alors que l’échelle de temps géologique est inexacte car fruit d’un raisonnement circulaire.


De plus, ils travaillent au discrédit des mythes « vieille-terre », comme la conception erronée mais populaire qu’il faut de très longues périodes de temps pour que se produisent des phénomènes tels que la stratification, la fossilisation et la formation des diamants, du charbon, du pétrole, des stalactites, stalagmites, etc. Finalement, les défenseurs d’une « jeune-terre » présentent des preuves positivent d’un âge terrestre juvénile en lieu et place des preuves d’un « âge important » qu’ils discréditent. Les scientifiques « jeune-terre » reconnaissent qu’ils sont une minorité aujourd’hui, mais ile insistent que leurs rangs vont grossir avec le temps alors que de plus en plus de scientifiques réexaminent les preuves et revisitent le paradigme dominant d’une terre très ancienne.


En fin de compte, l’âge de la terre ne peut être prouvé. Qu’elle soit âgée de 6000 ou 4.6 milliards d’années – les deux points de vue (et toutes les positions intermédiaires) se fondent sur la foi et des hypothèses. Ceux qui défendent les 4.6 milliards d’années font confiance que les méthodes telles que la radiométrie sont fiables et que rien ne s’est produit dans l’histoire pour perturber la décomposition des radio-isotopes.


Ceux qui défendent les 6000 ans mettent leur confiance en la véracité de la Bible et que ce sont d’autres facteurs qui expliquent « l’apparente vieillesse » de la terre, tels que la grande inondation ou la fait que Dieu ait bien pu créer la terre avec une « apparence de grand âge ». A titre d’exemple, Dieu créa Adam et Eve comme des êtres humains adultes. Si un médecin avait pu les examiner le jour de leur création, il aurait peut-être estimé leur âge é 20 ans (ou tout autre âge dont ils avaient l’apparence à ce moment-là) – quand en fait, il avait moins d’un jour d’âge.




Quelque soit la réalité, il est toujours plus raisonnable de placer sa confiance en la Parole de Dieu plutôt qu’en la parole de scientifiques athées, défenseurs d’une vision évolutionniste.


Anonyme

mercredi 6 juillet 2011

Complexité irréductible

À la page 39 de son livre L’Origine des espèces, Darwin signala lui-même un moyen de réfuter son analyse : « Si on pouvait démontrer qu’un organe complexe quelconque a existé sans qu’il ait pu s’être formé par une longue série de légères modifications, ma théorie s’effondrerait complètement. » Les scientifiques définissent une complexité irréductible comme étant « un système isolé, composé de plusieurs parties en interaction, adaptées les unes aux autres afin de participer à la fonction élémentaire de sorte que le retrait de l’une d’elles provoque l’arrêt effectif du fonctionnement de l’ensemble ».

On peut prendre la tapette à souris comme exemple de système simple, quoiqu’irréductiblement complexe. Elle ne comprend que cinq pièces et quelques fixations ; pourtant, chaque pièce doit être disponible pour que le piège opère. Elles doivent non seulement être toutes présentes, mais aussi à la dimension appropriée et à la position correcte, tout en ayant des propriétés particulières leur permettant de remplir leur fonction au sein du système : le ressort doit être capable de fermer le marteau suffisamment fort pour tuer une souris ; quant au socle, il faut qu’il soit assez rigide pour tenir le marteau en position, une fois le piège installé, etc.

Le problème de la théorie de l’évolution réside dans son incapacité à expliquer comment toutes les pièces d’un système irréductiblement complexe ont pu s’assembler d’un seul coup dans la configuration exacte nécessaire pour assurer une fonction spécifique. Si un système d’une complexité irréductible n’a pas toutes ses pièces, il ne fonctionne pas ; s’il ne fonctionne pas, il n’apporte rien à l’organisme ; dans bien des cas, sans un système opérant correctement, l’organisme ne pourrait pas survivre. Il faudrait donc que tous les composants d’un système irréductiblement complexe apparaissent au même moment. En d’autres termes, un tel système ne pourrait pas se former par « une longue série de légères modifications ». C’est précisément dans ce cas que Darwin admettait que sa théorie « s’effondrerait complètement ».



Commentaire du webmestre : La Bible nous donne une explication beaucoup plus simple et cohérente sur la nature.

mardi 24 mai 2011

Pourquoi les dinosaures ont-ils disparus ?

Quelles sont les causes l'extinction des dinosaures ?

 
On ne peut parler véritablement de science quand on étudie le passé, car le passé ne peut être observé. Mais que s'est-il passé avec les dinosaures ? Puisqu'on ne peut parler de faits observables scientifiquement, allons-y pour quelques théories qui circulent concernant l'extinction des dinosaures.

    * 1. Certains évolutionnistes soutiennent que l'extinction des dinosaures s'est produite suite à l’impact d’un astéroïde il y a 65 millions d’années que certains ont situé dans la péninsule du Yucatan.



  * 2. D'autres évolutionnistes soutiennent que l'extinction des dinosaures s'est produite suite à une immense explosion volcanique dont la fumée aurait fait chuter la température en bloquant les rayons du soleil, il y a 64-66 millions d’années
    * D'autres évolutionnistes encore pensent qu'ils ne sont pas disparus mais plutôt qu'ils ont évolué en oiseaux. Ce seraient alors des dinosaures qui volent au-dessus de nos têtes !

Ne riez pas, il y a des gens sérieux qui pensent pour vrai que les dinosaures se sont changés en oiseaux! C'est John Olstrom de l'université de Yale qui, au début des années 1960, avait commencé à populariser cette idée considérée farfelue même par plusieurs évolutionnistes.

    Les oiseaux sont très différents des reptiles. Leurs poumons sont grandement différents en termes de morphologie et de fonction. Un oiseau est de sang chaud et un reptile de sang froid. Le contrôle endocrinien dans les espèces à sang chaud est très, très complexe. Les reptiles ont des os solides, les os des oiseaux sont vides. Les écailles des reptiles sont totalement différentes des plumes. - Dr. Atomic Chuan Tse Leow Ph.D (toxicologie) B. Agr.Sc. (Hons.), Dip. C.S. et Dip. 



On est bien loin de la sélection naturelle illustrée par Darwin qui avait observé les variétés de pinsons des Galapagos avec des becs plus ou moins longs selon la nourriture disponible... les émissions de transformations extrêmes à la télévision sont bien pâles en comparaison d'un tyrannosaure transformé en pinson !
 


Du point de vue créationniste, Dieu a créé les dinosaures il y a 6000 ans, le sixième jour avec les autres animaux terrestres, Ge.1:20-25. Ils ont vécu en même temps que les hommes, (voir Les dinosaures dans la Bible). Il n'y a pas que la Bible qui parle de dinosaures ayant vécu au temps des hommes ; Alexandre le Grand, vers 300 av. J.C., alors qu'il envahissait l'Inde avec ses soldats, y a observé que les habitants adoraient d'énormes reptiles qu'ils gardaient dans des grottes. La Chine est bien connue pour ses histoires de dragon, pas seulement les chinois mais les européens aussi, cf. St-Georges combattant le dragon ou encore Siegfried combattant le dragon Fafnir. 



Plus récemment, des explorateurs et des autochtones en Afrique ont affirmé avoir vu dans des endroits reculés et difficiles d'accès des créatures ressemblant aux dinosaures. Des pierres cérémonielles datant entre 500 et 1500 ap. J.C. utilisées lors d'enterrement ont été découvertes à Ica au Pérou, elles représentent plusieurs espèces de dinosaures, certains dans des activités avec des humains. Des figurines de pierre et de céramiques datant de 800 av. J.C. à 200 ap. J.C. ont été découvertes à Acambaro au Mexique, ces figurines représentaient aussi plusieurs espèces de dinosaures. 


À White River Canyon au Utah, USA, on trouve des anciens pétroglyphes par les indiens qui montrent que les hommes ont coexisté avec les dinosaures. Ces dessins datant de 400 à 1300 ap. J.C. ont été aussi retrouvés dans des cavernes et sur les falaises au Utah et au Colorado.



    Des scientifiques de l'université du Montana ont découvert des os de Tyrannosaure qui n'étaient pas encore entièrement fossilisés, lire ici le rapport des scientifiques. Des sections de ces os faisaient penser à des os récents qui contenaient ce qui semblaient être des cellules sanguines et de l'éhmoglobine. Si ces os dataient réellement de millions d'années, les cellules sanguines et l'hémoglobine se seraient complètement désintégrées, écrit C. Wieland dans la revue Création en 1997.


 Ce n'est pas un cas unique, on a trouvé aussi des os de dinosaure à bec de canard non fossilisés à North Slope en Alaska. Les évolutionnistes sont placés devant un mystère, seuls les créationnistes peuvent en tirer les conclusions qui s'imposent s'elles-mêmes.

La disparation des dinosaures

Avant la Chute, la mort n'existait pas, les dinosaures et les autres mammifères étaient donc végétariens, il en était ainsi, malgré tout ce qu'on nous a enseigné à l'école. Des couples de toutes les races de dinosaures sont entrés dans l'Arche de Noé, probablement des jeunes dinos. Tous les autres dinosaures ont péri lors du déluge, il y a environ 4500 ans, en même temps que tous les autres animaux terrestres. Cet ensevelissement rapide a fait que plusieurs se fossilisèrent. 


Pour former des milliards de fossiles de par le monde, dans des couches qui font parfois des kilomètres d'épaisseur, il faut, de façon générale, que les organismes aient été enfouis rapidement, comme ce fut le cas lors du déluge. Après le déluge, le climat a beaucoup changé, il y a eu une période volcanique intense, suivi d'un refroidissement global et d'une période glacière.

La majorité des dinosaures ainsi que des multitudes d'autres mammifères qui avaient recommencé à se répandre sur la terre n'ont pu survivre dans ces conditions, leur habitat étant détruit. Cela a parfois pu se produire rapidement, car on a retrouvé des mammouths congelés avec de la nourriture végétale dans leur estomac. L'homme a aussi contribué à l'extermination des dinosaures et des grands mammifères, voir par exemple Le Buniyp australien. 
Il est facile de comprendre pourquoi les hommes ont cherché à exterminer ces créatures gigantesques qui pouvaient les attaquer ou encore ravager leurs récoltes. L'idée de conservation de la nature n'est qu'une mode récente ! Il y avait aussi, comme de nos jours, des maladies, des problèmes génétiques, des famines.

Pour conclure, nous avons tellement été programmés depuis notre enfance que les dinosaures ont vécu des millions d'années avant l'arrivée de l'homme qu'il est très difficile de s'imaginer que cela s'est passé autrement, c'est pourtant bien le cas. Dieu n'est pas éteint non plus dans le lointain passé, il existe encore et il existera toujours, pourquoi ne pas lui demander qu'il vous éclaire à ce sujet ?



samedi 23 avril 2011

QUI A CREE DIEU ?



Un certain nombre de sceptiques posent cette question. Mais Dieu étant, par définition, le créateur non créé de l’univers, la question «Qui a créé Dieu?» est donc illogique, tout comme celle-ci : « Qui est l’épouse du célibataire ? »


Une personne plus avertie poserait la question de cette manière : "Si l’univers nécessite une cause, alors pourquoi Dieu n’en nécessiterait-Il pas ? Et si Dieu ne nécessite pas de cause, alors, pourquoi l’univers en nécessiterait une ? " En réponse, les chrétiens tiennent le raisonnement suivant :


Tout ce qui a un commencement a une cause.


L’univers a un commencement...Il s’ensuit que l’univers a une cause.


L’univers exige une cause parce qu’il eut un commencement, comme on le montrera ci-dessous. Dieu, contrairement à l’univers, n’a pas eu de commencement, il ne nécessite donc aucune cause. En outre, la relativité générale d’Einstein, qui jouit d’un soutien expérimental important, montre que le temps est lié à la matière et à l’espace. Donc, le temps lui-même aurait commencé en même temps que la matière et l’espace. Puisque Dieu est, par définition, le créateur de l’univers entier, il est le créateur du temps. Par conséquent, il n’est pas limité par la dimension de temps qu’Il a créé et donc n’a pas de commencement dans le temps – Dieu est " le Trés-Haut, dont la demeure est éternelle " (Ésaie 57.15). Par conséquent, Il n’a pas de cause.


Par contraste, il y a de bonnes raisons de penser que l’univers a eu un commencement. On peut le montrer par les lois de la thermodynamique qui sont les plus fondamentales des sciences physiques.


1er principe : La quantité totale de l’energie-masse dans l’univers est constante.


2e principe : la quantité d’énergie disponible pour le travail s’épuise ou l’entropie augmente au maximum.


Si la quantité totale de l’énergie-masse est limitée et que la quantité d’énergie utilisable diminue, alors l’univers n’a pas pu exister depuis toujours, sinon il aurait déjà épuisé toute l’énergie utilisable "mort thermique de l’univers". Par exemple, tous les atomes radioactifs se seraient désintégrés, la température serait la même dans toutes les parties de l’univers et aucun autre travail ne serait possible. Par conséquent, la corollaire évidente est que l’univers commença dans un temps fini avec une grande quantité d’énergie utilisable et qu’à présent il est en déclin.


Supposons maintenant que la personne qui pose la question accepte que l’univers a eu un commencement, mais pas qu’il exige une cause ? Mais cela va de soi que tout ce qui a un commencement a une cause, personne ne le nie vraiment au fond de lui-même. Toute la science et l’histoire s’effondreraient si on niait cette loi de cause et effet. Il en serait ainsi du maintien de l’ordre, si la police pensait qu’ils n’avaient pas besoin de trouver une cause dans le cas d’un cadavre poignardé ou d’une maison cambriolée. De même, l’univers ne peut pas être sa propre cause, rien ne peut se créer soi-même, car cela signifierait qu’il aurait existé avant de naître, ce qui est une absurdité logique.

RÉSUMÉ


On peut montrer que l’univers (y compris le temps) a eu un commencement.


Il n’est pas raisonnable de penser que quelque chose pourrait commencer à exister sans cause. Par conséquent, l’univers nécessite une cause.


Dieu, en tant que Créateur du temps, est en dehors du temps. Puisqu’Il n’a donc pas eu de commencement, Il a toujours existé, par conséquent, Il n’a pas besoin de cause.


OBJECTIONS


Il n’y a que deux façons de réfuter un argument :


a. Montrer qu’il n’est pas logiquement valide.
b. Monter qu’au moins un des fondements du raisonnement est faux.


a) L’argument est-il valide ?


Dans un argument valide, il est impossible que les prémisses soient vraies et que la conclusion soit fausse. Remarquez que la validité ne dépend pas de la vérité des prémisses, mais de la forme de l’argument. L’argument de cet article est valide ; il se présente sous la mème forme que : Toutes les baleines ont une épine dorsale ; Moby Dick est une baleine : par conséquent Moby Dick a une épine dorsale. Alors, le seul espoir du sceptique est de contester une des prémisses ou les deux.


b) Les prémisses sont-elles vraies ?                                                             
1) L’univers a-t-il un commencement ?


Les idées d’un univers oscillant ont été popularisées par des athées tels que Carl Sagan et Isaac Asimov uniquement dans le but d’éviter la notion d’un commencement, ce qui impliquerait un Créateur. Comme nous l’avons montré ci-dessus, les principes de la thermodynamique sapent cet argument. Même la notion d’un univers oscillant ne parvient pas à surmonter la difficulté posée par ces principes. Chaque cycle hypothétique épuiserait de plus en plus l’énergie utilisable. Ceci signifie que chaque cycle serait plus grand et plus long que le précédent, et qu’une vue rétrospective du temps indiquerait des cycles de plus en plus petits. Ainsi, le modèle multicycle pourrait avoir un futur infini, mais peut avoir seulement un passé fini.


2) Dénégation de cause et effet


Certains physiciens affirment que la mécanique quantique ne respecte pas ce principe de cause et effet et peut produire quelque chose à partir de rien. Par exemple, Paul Davies écrit :


« … l’espace-temps pourrait émerger à partir du néant en tant que résultat d’une transition quantique … Des particules peuvent apparaître de nulle part sans causalité spécifique … Pourtant le monde de la mécanique quantique produit de façon systématique quelque chose à partir de rien « .


Toutefois, ceci est une mauvaise application de la mécanique quantique qui ne produit jamais quelque chose en partant de rien. Davies lui-même admit à la page précédente que ce scénario "ne devrait pas être trop pris au sérieux". «


En outre, s’il n’existe aucune cause, on ne peut nullement expliquer pourquoi cet univers particulier est apparu à un moment spécifique, ni pourquoi ce fut un univers qui émergea, plutôt que, disons, une banane ou un chat. Cet univers ne peut pas posséder de propriétés qui expliqueraient sa naissance préférentielle, car il ne posséderait aucune propriété avant le moment même de sa naissance.


La création divine est-elle rationnelle ?


Comme dernière tactique désespérée dans le but d’éviter une conclusion théiste, les sceptiques soutiennent que la création temporelle est incohérente. Davies signale correctement que puisque le temps lui-même commença avec le commencement de l’univers, parler de ce qui s’est passé "avant" cela est dépourvu de sens. Il soutient cependant que les causes doivent précéder leurs effets. Par conséquent, si rien ne s’est passé "avant" le commencement de l’univers, la discussion de la cause du commencement de l’univers est donc, (selon Davies) dépourvue de sens.


" Le premier moment du temps est le moment de l’acte créateur de Dieu et de la naissance simultanée de la création " .


Jonathan Sarfati.




jeudi 17 mars 2011

Thermodynamique, chimie et vie

On s’accorde habituellement pour penser que la vie, au sens où l’entendent les biologistes, n’a pas toujours existé sur la Terre. Des questions inéluctables se posent alors : d’où vient la vie? Comment est-elle apparue? par quels processus ? où ? quand ? sous quelle forme ?...

 1-      L’évolutionnisme:

Les évolutionnistes résolvent ces questions très rapi­dement: ils affirment qu’en ce qui concerne l’origine du vivant, et la toute première manifestation de la vie, il y a eu continuité de la matière inerte à la matière vivante; qu’à un moment la vie a émergé de la matière, qu’elle est purement un produit de la matière. Ainsi, elle ne constitue en rien un principe spécial en soi.

 Certains pensent que si l’on pouvait trouver un moyen de créer un organisme vivant aujourd’hui, dans un laboratoire, cela prouverait que la vie commença par un assemblage ac­cidentel de molécules chimiques. Mais personne n’a encore été capable de le faire! De plus, si cela avait été fait, cela n’aurait absolument pas montré que la vie ait pu provenir d’un accident, mais bien d’une intelligence, et que partir de la matière inerte pour créer la vie nécessite de l’ingéniosité, des connaissan­ces...

11 - L’idée d’évolution chimique:

L’idée d’évolution chimique consiste à dire que les substances chimiques ordinaires s’assemblèrent et se combinèrent pour produire la première molécule vivante (comme l’A.D.N. qui peut se reproduire elle-même. Cette idée de base s’appuie sur deux faits simples:

1-           Les molécules vivantes comme l’A.D.N. et les protéines se composent des mêmes atomes que les molécules inertes. Elles contien­nent des atomes d’oxygène, d’hydro­gène, de carbone,... On trouve ces mêmes atomes dans l’eau, le gaz des marais (méthane) et d’autres substances simples.

Les molécules vivantes ne contiennent pas d’atomes inconnus chez les molécules inertes. Elles se distinguent seulement par la façon dont leurs atomes s’assemblent et par le fait que, normalement, seul un organisme vivant peut les produire.

2-           Dans de bonnes conditions, de petites molécules peuvent se combiner pour former de nouvelles molécules plus grandes et plus com­plexes. Toute l’industrie du plastique se fonde sur ce processus.

12- L’atmosphère primitive:

Les évolutionnistes disent qu’il est pos­sible d’assembler de petites molécules comme le méthane (CH4), l’eau (H20), l’ammoniac (NH3) et l’hydrogène (H2) pour obtenir de plus grosses molécules qui, à leur tour, se lieront pour produire des molécules capables de vivre.

Ces petites molécules dont nous avons parlé ci-dessus ont pu se trouver dans l’air ou dans l’atmosphère primitive de la Terre. Aujourd’hui notre air se compose presque entièrement d’azote et d’oxygène, avec de très faibles quantités de gaz carbonique et d’autres gaz rares.

Il est certain que, si l’atmosphère de la Terre à l’origine contenait de l’oxygène comme aujourd’hui, la vie n’aurait pas pu évoluer par voie chimique. Cela vient du fait que l’oxygène a pour propriété de séparer les grosses molécules en plus petites (oxydation). Ce gaz aurait détruit ces grosses molécules bien avant que celles-ci n’atteignent le stade de la vie. Les évolutionnistes supposent donc qu’il n’y avait pas de gaz de ce type à l’ori­gine, mais seulement des gaz inoffensifs pour l’évolution des grosses molécules. Tout l’oxygène actuel, disent-ils, doit provenir des plantes vertes qui en produisent par le processus naturel de la photosynthèse.

Nous savons qu’il y a toujours eu de grandes quantités d’oxygène sur la Terre, du fait que les roches en contiennent en abondance. Toutefois nous ne savons pas s’il était à l’état ga­zeux ou non.

 Mais l’oxygène est probablement l’élé­ment qui pose le plus de problèmes aux évolu­tionnistes car presque toutes les formes actuelles de vies ont besoin d’oxygène pour survivre. Mais (si l’évolution dit vrai), les premières formes de vies n’en auraient pas eu besoin puisqu’il n’y en avait pas. En fait, l’oxygène aurait été un poison pour ces êtres vivants! Ainsi, il nous faut croire que ces organismes vivants qui ne pouvait vivre en présence d’oxygène, ont, à un moment donné, évolué en organismes ne pouvant vivre sans oxygène!

13-    Le soleil, les éclairs et la soupe:

L’évolution enseigne que la première étape de formation de petites molécules en plus grosses a eu lieu dans le ciel. Sous l’influence des éclairs ou des rayons du soleil (ou des deux), une réaction aurait eu lieu, permettant aux molécules de méthane, d’eau, d’ammoniac et de gaz carbonique de s’assembler en larges molécules organiques que les évolutionnistes appellent “précurseurs atmosphériques”.

Si ces “précurseurs” étaient restés en suspension dans l’atmosphère, la même énergie qui avait contribué à les former, les aurait très rapidement détruites.

On suppose donc que la pluie dut les précipiter sur la Terre, où les ruisseaux et les rivières les reçurent et les entraînèrent enfin vers la mer.

Durant des milliers d’années, d’après la théorie de l’évolution chimique, ces molécules s’ajoutèrent à l’eau et finirent par former une soupe primitive”, une mixture concentrée d’eau et de molécules organiques. Cette soupe aurait pu devenir très épaisse et se concentrer dans les flaques laissées par les marées puis partiellement sécher au soleil. La théorie de l’évolution suppose toujours que les conditions sont exactement ap­propriées, une manière en fait très peu scientifique de raisonner. Pour surmonter cette difficulté, on avance que tout peut arriver, même le plus improbable, à condition d’avoir assez de temps. C’est pour cela que l’évolution parle toujours en millions d’années.

14-    Les étapes finales avant la vie:


 On propose encore deux étapes avant l’apparition de la vie.

1- Les molécules organiques contenues dans cette “soupe” concentrée s’assemblèrent comme les maillons d’une chaîne pour former des “super molécules” (certains parlent de coacervats) qui ressemblent aux molécules présentes chez les êtres vivants.

2- La concentration de la soupe aug­mentant, les molécules organiques commencèrent à se séparer de l’eau, comme des gouttes d’huile après une forte agitation.

Certaines molécules auraient pu s’atta­cher à l’intérieur de cette peau, formant ainsi une double couche, comme les membranes qui se trouvent autour des cellules vivantes.

Voici où l’évolution arrive dans son ex­plication de la formation de la cellule vivante. Mais une goutte de molécules organiques, même entourée d’une double membrane, diffère autant d’une cellule vivante qu’un tas de briques d’une usine en pleine activité. A ceci, les évolutionnistes répondent que, comme d’habitude, il a fallu des millions d’années pour que cette goutte devienne une cellule vivante.

15- …et la chiralité des acides aminés

Tout le monde sait qu’il existe des gants pour main droite et des gants pour main gauche. Le même phénomène existe pour les acides aminés (on parle de chiralité). Sur la centaine d’acides aminés connus, 20 seulement entrent dans la composition des protéines et tous sont de type « gauche ».

Quand les scientifiques reproduisent en laboratoire les réactions qu’ils supposent s’être déroulées dans une soupe prébiotique, ils obtiennent autant d’acides aminés de type « droit » que de type « gauche ». « cette proportion de 50 % n’est pas caractéristique de la vie, qui dépend exclusivement des acides aminés de type gauche ». Pourquoi les organismes vivants sont-ils composés uniquement d’acides aminés de ce type ? C’est là un grand mystère ».

Même les acides aminés trouvés dans les météorites présentent une proportion plus importante de type gauche. De l’avis du professeur Jeffrey Bada, spécialiste des problèmes concernant l’origine de la vIe, « quelque influence extérieure à la terre pourrait être intervenue pour déterminer la chiralité des acides aminés biologiques ». Et pourtant certains disent encore qu’avec des millions d’années…

16- Une histoire incroyable:

Voici une histoire qui reprend les étapes du raisonnement évolutionniste. Elle permettra d’appréhender les chances que tout se soit passé comme les évolutionnistes le pensent...

Un jour, un homme marchait au bord de la mer et vit quelque chose de coloré, à moitié enfoui dans le sable. Poussant la chose du pied, il découvrit une de ces petites balles de caoutchouc coloré qui rebondissent énormément. Il se posa la question: “Comment est-elle venue là?”

Tout le monde (sauf notre homme!) au­rait pensé qu’un enfant, en jouant sur la plage les jours précédents, l’avait perdue; mais notre homme trouva une explication tout à fait diffé­rente...

Il y a plusieurs centaines d’années, sur une île tropicale poussaient côte à côte un cocotier et un arbre à caoutchouc. Un jour, une noix de coco tomba de l’arbre, et vint se heurter à une pierre. Le choc provoqua un petit trou dans la co­quille.

Les fourmis et autres insectes ne tardè­rent pas à trouver le trou et commencèrent à gri­gnoter l’intérieur de la noix de coco. Ils laissèrent bientôt une coquille entièrement vide.

Il arriva alors qu’une deuxième noix de coco tomba. Ce faisant, elle frappa l’arbre à caoutchouc, enlevant une partie de l’écorce. Le latex commença naturellement à couler de la plaie et à goutter sur le sol.

Il arriva que la coquille vide se trouvait juste au-dessous de l’épanchement, avec le trou tourné vers le haut. Par une coïncidence mer­veilleuse, le latex gouttait directement dans la noix de coco et une certaine quantité y pénétra.

Un vent violent se leva alors, charriant sable et poussière à travers l’île. Une partie de la poussière se constituait de sulfure minéral venu des roches rougeâtres de l’île. Le vent amoncela le sable contre la coquille de la noix, et une partie de cette poussière y pénétra et se déposa sur le latex.

Enfin, le vent entraîna une feuille qui se plaqua sur le trou de la noix de coco, et les gout­tes de latex la scellèrent en place; plus rien ne pouvait entrer ou sortir. La mer, soulevée par le vent, monta sur la plage et emporta la noix.

Comme les vagues faisaient rouler la coquille dans tous les sens, le latex se mélangea avec les sulfures et le sable, et se transforma en une balle de caoutchouc. De plus, ballottée par les courants, la coquille passa sur une zone vol­canique en éruption. Or, sous l’effet de la chaleur, due aux frottements, à un soleil extraordinaire­ment chaud et à la température très élevée de l’eau, le sulfure vulcanisa le latex, qui devint une masse élastique.

Le latex, mélangé aux sulfures continua à rouler de-ci de-là à l’intérieur de la noix et prit la forme d’une sphère où la poussière colorée des­sinait des bandes rouges et jaunes.
Un jour, la noix vint se fracasser sur des rochers, relâchant la balle qui se mit à flotter et arriva finalement sur la plage où notre homme la trouva.

Personne ne peut dire que cette histoire “ne tient pas la route”. En effet, j’ai pris grand soin de m’assurer de la possibilité scientifique de chaque étape de l’histoire. Si quelqu’un me dit: “C’est quand même totalement invraisemblable!”
Je pourrais alors lui répondre qu’il a fallu des cen­taines, voire des milliers (ou des millions) d’an­nées! La probabilité pour que toutes ces étapes se produisent, et dans cet ordre-là, est à peu près la même que celle que vous avez de tirer le seul grain de sable noir d’un tas de sable jaune qui serait haut d’un mètre, et qui couvrirait dix fois la France, le reste de l’Europe et la Russie! Cette probabilité extrêmement faible est exactement celle que l’on trouve si l’on calcule les chances pour que toutes les étapes données par les évolutionnistes pour arriver à une goutte de molécules organiques, se produisent, sachant qu’il y a un gros point d’interrogation en ce qui concerne le passage à la cellule vivante.

17- La génération spontanée:

Certains répondent à cette interrogation sur l’origine du vivant, en avançant la théorie de la génération spontanée, contredisant la loi fondamentale de la biologie qui affirme que la vie ne peut provenir que de la vie. Cette théorie n’est pas récente, comme on tend à le faire croire...

Au Moyen-Age, on était convaincu que les mouches et la vermine venaient directement des tas d’ordures et des détritus. Il a fallu attendre 1668 pour que cette croyance s’effondre: Fran­chesco Rédi (savant italien) démontra par une expérience, que les mouches et la vermine se reproduisaient sur les détritus mais n’en provenaient pas. Il mit dans trois flacons un mor­ceau de viande:

-             il ne ferma pas le premier
-             il ferma le second non-hermétiquement avec un papier
-             il ferma hermétiquement le troi­sième

Quelque temps plus tard, des mouches entrèrent dans le premier récipient; d’autres se posèrent sur le papier du second récipient; et au­cune ne s’approcha du troisième.

Plusieurs jours après, des vers apparurent dans le premier bocal et sur le papier qui servait de couvercle au second; mais rien dans le troisième.

La démonstration était faite que les vers et la vermine provenaient non pas des tas de dé­tritus eux-mêmes, mais des mouches qui se re­produisaient sur ces tas.

Deux siècles plus tard, il y avait encore des scientifiques pour croire à la génération spon­tanée, mais cette fois, il s’agissait des bactéries et des algues. Louis Pasteur n’était pas de cet avis. Pour le démontrer, il prit un flacon avec un bouillon de culture, le stérilisa, et scella le tout. Rien n’apparut!

Il prit un second flacon muni d’un col en « S ». La poussière et les particules porteuses de bactéries restant bloquées dans le col, rien n’ap­parut dans le bouillon. Une fois encore, la théorie de la génération spontanée était mise en défaut!

Comme nous l’avons dit plus haut, au­jourd’hui encore, un siècle plus tard, certains scientifiques y croient toujours. Mais cette fois, ils disent que la vie serait apparue il y a très, très longtemps, et aurait été générée à partir de gaz et de substances chimiques (dont feraient partie les “gouttes de molécules organiques”).

Pour vérifier cela, le 20 Août 1975, l’ex­pédition Viking I fut lancée en direction de Mars. Cette expédition devait démontrer une fois pour toutes que la vie pouvait se développer à partir de la matière inanimée. Ainsi, en ce 20 Août, tous les yeux étaient fixés vers la planète Mars: son atmosphère et son climat rappellent, plus que sur aucune autre planète, ceux de la terre (bien que très froid et sec). Il semblerait que Mars sorte d’un laboratoire naturel flottant dans l’espace. Ainsi, elle pourrait nous donner la réponse à la question de savoir si la vie peut naître de la matière inanimée.

On ne douterait plus que la vie se soit formée sur la terre pour peu que l’on trouve des traces de vie ailleurs.

La navette Vicking transportait l’un des miracles de la technologie moderne: un laboratoire miniaturisé dans un cube de 30 centimètres de côté, capable de mener à bien toutes les opé­rations d’un grand laboratoire d’une université moderne.

Les savants étaient sûrs que même si la vie n’y existait plus aujourd’hui, elle y avait existé autrefois. On apercevait sur la planète, des traces d’eau: il y aurait donc eu des conditions identiques à celles qui auraient existé sur terre.

Tous attendaient les résultats des expé­riences... Alors survint le choc qui fut plus qu’une déception: une déconvenue qu’avaient certaine­ment expérimentée les scientifiques devant l’ex­périence de Pasteur. Ils étaient tellement con­vaincus que la vie pouvait venir de la matière inerte, qu’il était inconcevable que le sol martien fut stérile. On n’y trouva non seulement aucune trace de vie, mais aucune preuve que la vie y ait jamais existé!

Pour s’assurer qu’on n’avait rien négligé, on organisa une seconde expédition, le 9 Septembre 1975: Vicking Il. Cette expédition confirma qu’aucune forme de vie n’avait existé sur Mars.

Il s’avérait que, de toute évidence, l’ar­gent des contribuables avait été utilisé pour es­sayer de justifier la croyance de certains scientifi­ques qui n’était basée sur aucun fait scientifique. En fait, ces résultats ont entraîné chez plusieurs, l’abandon pur et simple de l’idée de génération spontanée et d’évolution.

En fait, la théorie de la génération spon­tanée est un artifice pour pouvoir se réconforter par rapport à l’évolution. En effet, le passage de la matière inerte à la matière vivante est un tel “trou” que cette théorie, sans le secours de cet artifice, s’écroulerait!

18- La panspermie:

Cette théorie est, comme la génération spontanée, un artifice pour refuser d’envisager que la vie puisse venir de Dieu.

2- Le créationnisme:

En ce qui concerne les origines de la vie, le créa­tionnisme est bien plus simple que l’évolutionnisme. Il se rap­proche du fixisme, dans le sens où dès l’origine, tout était “fait”: la vie est apparue, et a une origine surnaturelle.

Certains affirment que tout vient de Dieu, mais que celui-ci est mort, ou encore qu’il s’est dissout dans sa création. Ceci me semble un peu trop facile! C’est reconnaître sa propre faiblesse passée, et s’en défaire aussitôt pour dire que l’homme a une origine, mais qu’il n’a pas de but, et qu’il peut faire ce qui lui semble bon: il se croit libre...

Le créationnisme biblique (j’insiste sur le terme bibli­que parce qu’on ne peut pas dire que ceux qui se réclament du créationnisme biblique et qui réagissent comme cité ci-dessus soient parfaitement dans le cadre de ce qu’ils affirment) soutient que tout vient de Dieu, et qu’il maintient, dirige toute chose encore aujourd’hui, et ceci jusqu’à la fin...

Nous avons certains détails très intéressants dans les écrits bibliques au sujet de l’origine de la vie. En effet, nous avons vu plus haut que les cellules vivantes étaient constituées de molécules qui se trouvent sur la terre, et en particulier dans la matière inerte. La Bible nous dit clairement que la vie est quelque chose d’indépendant de la matière inerte, mais qu’elle se rattache, dans le cadre des êtres vivants, à cette matière:

1-       en ce qui concerne la vie végétale, il nous est dit que les constituants de base sont les élé­ments que l’on trouve dans la terre, c’est-à-dire les poussières, la matière inerte: “La terre produisit de la verdure, de l’herbe porteuse de semence selon son espèce, des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.” (Genèse 1-12).

 2-       en ce qui concerne la vie animale, il nous est dit la même chose: “Dieu dit: Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bé­tail, reptiles, animaux terrestres chacun selon son espèce.” (Genèse 1-24)

3-       et enfin, au sujet de l’homme (il est intéres­sant de remarquer que l’homme est un être traité à part!): “L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant.” (Genèse 2-7)

Ainsi, comme nous l’avons vu plus haut, il n’y a pas de molécules particulières pour le “vivant”, mais quelque chose de plus: la VIE, qui est totalement indépendante de la matière. En fait, on peut voir les conséquences de la VIE, mais pas la cause: ces conséquences sont des organisations particulières de la matière.

3-      Faisons le point:

Les lois de la thermodynamique montrent que la matière n’a ni un programme inscrit dans son essence, ni une téléologie[1]. Etant donné que les êtres humains, les animaux et les plantes sont tous des machines biologiques construites d’après un langage programmé, nous devons nous poser les questions suivantes:

si l’on agite la matière, construira-t-elle une machine? Le ha­sard, à lui seul, peut-il concevoir et réaliser une machine?

En fait, la première loi de la thermodynamique af­firme que l’entropie d’un milieu, quelqu’il soit, tend à augmen­ter. Ceci signifie que l’ordre tend toujours à laisser la place au désordre; autrement dit, le désordre va toujours croissant. Tout ceci ne s’accorde pas avec une quelconque évolution vers un niveau supérieur, vers un système de plus en plus complexe. Pour ne pas être mis en défaut, certains avancent que les lois qui régissent notre monde maintenant ne sont plus les mêmes qu’au tout début de l’histoire du monde.
Ceci me paraît un peu facile, et partant de ce principe, je peux affirmer n’importe quoi, et dire qu’avant c’était comme ça! Par contre, cette première loi ne contredit absolument pas ce que dit la Bible: en fait, tout est parti d’un certain état d’équilibre, d’ordre, qui va en se détériorant avec le temps. il est évident que si le désordre va croissant, c’est qu’il est parti d’une certaine valeur plus faible, sinon il ne pourrait pas croître: le désordre ne peut pas croître (c’est-à-dire augmenter) et diminuer en même temps!

 La thermodynamique dans son ensemble nous montre bien que l’idée même d’évolution lente et graduelle est tout sauf crédible et réaliste d’un point de vu chimique et biologique.

 EMC

[1] ensemble des spéculations qui s’appli­quent à la notion de finalité, de cause finale; Larousse








jeudi 10 février 2011

Un homme en cage !

OTA BENGA:  L'homme qui a été exposé dans un zoo !

J.  Bergman.  
 

Une des histoires les plus fascinantes au sujet des effets de l'évolution sur des relations humaines est l'histoire d'Ota Benga, un pygmée qui a été mis dans un zoo comme exemple d'une race inférieure.  Cet incident  met clairement en évidence le racisme de la théorie de l’évolution des espèces.  

Cet homme a été apporté du Congo belge en 1904 par l'explorateur Samuel Verner.  L'homme, un pygmée nommé Ota Benga  a été présenté par Verner au directeur de zoo de Bronx, William Hornaday.  
Le pygmée est né en 1881 en Afrique.  Il mesurait 1,50 mètres, avait environ 23 ans, et pesait 47 kilos.
 

Il a été montré la première fois à la foire mondiale de 1904 à St Louis, et a été exhibé avec d'autres pygmées en tant que sauvage emblématique dans le secteur de l’anthropologie.  
Ensuite, Ota Benga est retourné au zoo du Bronx, où il a été mis dans la maison des singes.  Le directeur n'a apparemment vu aucune différence entre une bête sauvage et le petit homme noir.
Les facteurs motivant Verner pour apporter Ota Benga aux Etats-Unis étaient complexes, mais il a évidemment a été trés influencé par la théorie de Charles Darwin.
 

Suite à beaucoup de protestations, le directeur a finalement permit au pygmée de sortir de sa cage. 
Une fois dehors, Ota Benga a passé la plupart de ses journées à marcher dans le zoo, suivi par les curieux, mais il rentrait chaque soir à la cage des singes pour dormir. 
Étant traité comme une curiosité par les visiteurs et les enfants moqueurs, Benga a éprouvé de la haine pour eux.
Puis il a été mis en liberté grâce a quelques personnes bienveillantes. 

Ota Benga n'a malheureusement laissé aucun écrit de ses pensées et de ses sentiments au sujet de l'affaire.  Ainsi la seule version de l'histoire que nous avons est celle des livres volumineux de Verner, et des écrits de Hornaday.

Après qu'Ota Benga soit parti du zoo, il a rencontré des gens sympathiques, mais il ne pouvait plus supporter son étiquette d’« homme anormal ». Employé  dans une usine de tabac à Lynchburg, en Virginie, Ota Benga s’est enfoncé dans des sentiments de plus en plus irrationnels, et désespérés. Concluant qu'il ne pourrait plus jamais retourner dans sa terre natale, il se suicida en 1916 en se tirant une balle dans le cœur avec un pistolet emprunté. 

L'histoire d'Ota Benga est l’un des nombreux fruits tragiques de la croyance à l'évolution.  L'enseignement biblique nous apprend au contraire que tous les hommes sont apparentés, car nous sommes tous les descendants d'Adam et Eve, nos premiers parents.  Si tous les chrétiens avaient protesté contre l'incident d'Ota Benga dés le début, cette abominable histoire de racisme évolutionniste aurait pu être évitée.    

                      
                                                                   

mardi 11 janvier 2011

Evidence d'une terre jeune

La désintégration nucléaire : évidence d'une terre jeune

Dr Russell Humphreys

De récentes expériences commissionnées par le projet RATE 1 indiquent qu’une désintégration nucléaire de 1,5 milliards d’années s’est produite en un ou plusieurs courts épisodes, il y a de cela 4 000 à 14 000 ans. Les résultats soutiennent fortement l’hypothèse de la désintégration accélérée, hypothèse selon laquelle une désintégration nucléaire étendue sur quelques milliards d’années, se serait produite dans un passé plus récent comme celui de l’époque du Déluge, de la chute d’Adam et de la semaine de la Création. De telles accélérations réduiraient considérablement les suppositions d’un âge radio-isotopique terrestre de 4,5 milliards d’années à un âge de 6000 ans qu’une lecture littérale de la Bible nous propose.


Nos expériences ont mesuré la vitesse avec laquelle l’hélium généré par la désintégration nucléaire s’échappe des minuscules cristaux radioactifs des rochers granitiques. Les données démontrent que la majeure partie de l’hélium généré par la désintégration nucléaire se serait échappée durant un âge uniformiste 2 rocheux de 1,5 milliards d’années, et qu’il y aurait donc fort peu d’hélium dans les cristaux aujourd’hui. Mais ces cristaux retiennent encore de grandes quantités d’hélium, quantités qui, selon nos expériences, concordent entièrement avec un âge limité seulement à quelques milliers d’années. Ainsi, ces données constituent une évidence s’opposant aux longs âges de l’évolution et s’accordant avec la Création récente citée dans les Saintes Écritures. 


En voici quelques détails :
Une grande partie de l’hélium est généré par les cristaux radioactifs.


L’histoire de la recherche débute à la fin des années 1970, à Fenton Hills, dans les Monts Jemez du Nouveau Mexique, à environ une trentaine de kilomètres de Los Alamos, à l’ouest d’une large zone volcanique. Les géologues du Laboratoire National de Los Alamos creusaient (image 1) à plusieurs kilomètres de profondeur dans la roche granitique chaude et sèche afin de déterminer si celle-ci pouvait constituer une bonne source d’énergie géothermale. Ils ont envoyé leurs échantillons rocheux au Laboratoire National d’Oak Ridge afin de les faire analyser.


À Oak Ridge, Robert Gentry, un physicien créationniste, et ses collègues, ont écrasé les roches en extrayant de microscopiques cristaux denses et durs nommés zircons. Les zircons étaient, comme à l’habitude, radioactifs. Une grande partie de l’uranium et du thorium trouvé dans la croûte continentale de la Terre se retrouve dans les zircons, souvent incrustée dans les flocons de biotite, un mica noir. Ce mica renfermant des zircons est largement répandu à travers les rochers granitiques de la croûte terrestre.


La radioactivité génère de l’hélium. Lorsqu’au travers de plusieurs étapes, un atome d’uranium se désintègre, et qu’il devient un atome de plomb, il émet des particules alpha, et chacune de ces particules possède un noyau d’hélium composé de deux protons et de deux neutrons. Pour la taille des cristaux qui nous intéresse, la plupart des particules alpha émises s’arrêtent à l’intérieur du zircon duquel elles sont produites. Ensuite, chaque particule alpha rassemble rapidement deux électrons du cristal et devient un atome d’hélium complet.


Une grande partie de l’hélium se trouve encore dans les zircons


L’hélium est un atome léger, rapide et «glissant,» n’adhérant pas chimiquement aux autres atomes. Il peut se diffuser fort rapidement à travers les solides, ce qui signifie que les atomes d’hélium se tortillent dans les espaces situés entre les atomes et la couche cristalline. Pour cette même raison, ils peuvent fuir rapidement à travers les petits trous et les fissures, rendant les circonstances idéales pour la détection des fuites dans les systèmes à vide des laboratoires. Les taux de fuite sont si grands que ceux qui croient aux théories de plusieurs milliards d’années s’attendent à ce que la majeure partie de l’hélium produit durant ces longues périodes soit envolée loin de la croûte terrestre et se trouvent dans l’atmosphère.


Mais l’hélium ne se trouve pas dans l’atmosphère terrestre. Lorsque les scientifiques peu informés entendent cela, ils pensent que le l’hélium s’est élevé jusqu’au sommet de l’atmosphère, comme dans un ballon, et qu’il s’est alors échappé dans l’espace. Mais l’hélium libre s’étend à travers l’atmosphère de haut en bas, et les quantités qui auraient atteint l’espace sont infimes. Le docteur Larry Vardiman, un scientifique de l’atmosphère à l’ICR (Institute for Creation Research) a démontré que même après avoir considéré les fuites lentes dans l’espace, l’atmosphère terrestre contient seulement 0,04 % de l’hélium qui devrait y être présent si la Terre avait des milliards d’années3.
 

En 1957, Melvin Cook, un chimiste créationniste, a indiqué ce problème dans le journal scientifique prestigieux Nature, posant la question suivante dans son titre : 
«Où se trouve l’hélium radiogénique de la Terre ?»4 Radiogénique signifie «généré par la désintégration nucléaire.» 

Selon Nature, sur un demi-siècle, les scientifiques uniformistes n’ont trouvé aucune réponse satisfaisante. Alors que les créationnistes ont une réponse simple : la majeure partie de l’hélium ne s’est pas introduite dans l’atmosphère. Elle se trouve encore dans le manteau et la croûte terrestre. En fait, l’équipe d’Oak Ridge a découvert que la majeure partie de l’hélium se trouve encore dans les zircons. Il n’a pas eu assez de temps pour s’échapper des cristaux qui l’ont généré.

Les mesures d’uranium, de thorium et de plomb de Los Alamos 5 nous laissent supposer qu’une désintégration nucléaire de 1,5 milliards d’années - selon les taux d’aujourd’hui -, s’est effectivement produite. Gentry et ses collègues ont utilisé des quantités de plomb pour calculer combien d’hélium la désintégration avait déposé dans les zircons. En comparant les deux, ils ont obtenu un pourcentage d’hélium toujours contenu dans les zircons, cela a été publié en 1982.


Leurs résultats étaient remarquables. Plus de 58 % de l’hélium radiogénique ne s’était pas diffusé hors des zircons. Les pourcentages diminuaient avec des températures et des profondeurs croissantes dans le trou de sonde. Ceci confirme que la diffusion s’était produite car le taux de diffusion de toute matière croît fortement avec la température. Aussi, si le cristal est plus petit, il retient moins d’hélium. Ces zircons étaient minuscules et chauds, et ils avaient retenu de grandes quantités d’hélium !


Expériences et théorie nécessaires


Plusieurs créationnistes, sachant à quelle vitesse l’hélium se diffuse dans plusieurs matières, ont cru qu’il serait impossible que tant d’hélium demeure dans les zircons après 1,5 milliards d’années. Mais il n’existait pas de données spécifiques pour appuyer leur croyance. En l’an 2000, les seules données disponibles concernant la diffusion de l’hélium pour les zircons7 étaient ambiguës et il n’en existait aucune concernant la biotite. C’est pour cette raison que nous avons mis le projet RATE sur pied. Des expériences seraient effectuées pour mesurer la diffusion de l’hélium dans les échantillons de zircons et de biotite provenant spécifiquement du trou de sonde de Fenton Hill. 


Nous avions également besoin de modèles théorétiques afin d’interpréter les données. Pensant que la biotite était la restriction principale, nous avons publié deux modèles8 démontrant les taux de diffusion de la biotite requis pour que les zircons retiennent les quantités d’hélium observées aux températures du trou de sonde pour un temps spécifié. Le modèle évolutionniste nous assurait que ce temps était 1,5 milliards d’années, avec une production continue d’hélium pendant toute la période. Le modèle créationniste par contre déclare que ce temps n’était que de 6000 ans, et que la majeure partie de l’hélium était produite durant l’une ou l’autre des poussées de désintégration nucléaire accélérée autour du début de cette période.


Les expériences de RATE démontrent à quelle vitesse l’hélium s’échappe 

 
Nos expériences ont démontré que nous devons tenir compte des taux de diffusion du zircon et de la biotite, mais que le zircon est plus important. Le nouveau modèle créationniste résultant diffère par moins de 0,05 % du premier. Le modèle évolutionniste n’a pas changé. Les nombres de nos premiers modèles sont toujours valides, mais ils s’appliquent maintenant plus au zircon qu’à la biotite.
Nos données sur le zircon s’accordent avec des données récemment publiées sur un autre site9, et s’accordent également avec notre modèle créationniste. Ces données nous permettent de calculer pendant combien de temps la diffusion s’est produite. Cela se situerait entre 4000 et 14 000 ans. Les taux de diffusion sont près de 100 000 fois plus élevés que les taux maximaux du modèle évolutionniste. Ceci ne laisse aucun espoir à la théorie parlant des 1,5 milliards d’années. Pour une grande partie de ce temps, les zircons auraient été aussi froids que le nitrogène liquide (196°C sous zéro) afin de pouvoir retenir les quantités d’hélium observées. Un tel modèle de «terre cryogénique» n’aiderait nullement les uniformistes, car cela violerait l’uniformisme.


Trois de mes collègues du projet RATE et moi-même10 préparons présentement un document rempli de détails techniques que nous désirons présenter à la Conférence Internationale sur le Créationnisme à Pittsburgh, l’été prochain. En attendant, les amis du projet RATE ont de bonnes raisons de se réjouir devant ces résultats préliminaires, qui appuient fortement l’échelle de temps de 6000 ans, formelle aux Sainte Écritures. 





Traduit par Ketsia Lessard de l’article d’ICR « Nuclear decay : evidence of a Young World” - http://www.icr.org/newsletters/impact/impactoct02.html pour voir le rapport en détail http://www.icr.org/research/rate/heliumdiffusion.html

Notes et références


1.    RATE signifie «Radioisotopes and the Age of The Earth,» (les radio-isotopes et l’âge de la Terre), une initiative de recherche lancée en 1997 avec le soutien de l’ICR (Institute for Creation Research), la Creation Research Society, et Answers in Genesis.
2.    Les uniformitaires croient que «tout demeure comme dès le commencement de la Création» (II Pierre 3:4), sans intervention de Dieu, ce qui pourrait gravement affecter les taux de certains procédés physiques.
3.    Larry Vardiman, The Age of the Earth's Atmosphere: A Study of the Helium Flux through the Atmosphere (San Diego, CA: Institute for Creation Research, 1990), p. 28.
4.    Melvin A. Cook, "Where is the earth's radiogenic helium?" Nature, 179:213, 1957.
5.    R. E. Zartman, «Uranium, thorium, and lead isotopic composition of biotite granodiorite (Sample 9527-2b) from LASL Drill Hole GT-2,» Los Alamos Scientific Laboratory Report LA-7923-MS, 1979.
6.    R. V. Gentry, G. J. Glish, and E. H. McBay, «Differential helium retention in zircons: implications for nuclear waste management,» Geophysical Research Letters 9(10):1129-1130, October 1982.
7.    Sh. A. Magomedov, «Migration of radiogenic products in zircon,» Geokhimiya, 1970, No. 2, pp. 263-267 (en Russe). Résumé en anglais dans Geochemistry International 7(1):203, 1970. Version anglaise disponible par le Dr R. Humphreys.
8.    Dr Russell Humphreys, «Accelerated nuclear decay: A viable hypothesis?» in Radioisotopes and the Age of the Earth: A Young-Earth Creationist Research Initiative, L. Vardiman, A. Snelling, and E. Chaffin, éditeurs (San Diego, CA: Institute for Creation Research and the Creation Research Society, 2000), p. 348.
9.    P. W. Reiners, K. A. Farley, et H. J. Hickes, «He diffusion and (U-Th)/He thermochronometry of zircon: Initial results from Fish Canyon Tuff and Gold Butte, Nevada,» Tectonophysics 349(1-4):297-308, 2002.
10.    Drs. Steven A. Austin, John R. Baumgardner, et Andrew A. Snelling. Cinquième Conférence Internationale sur le Créationnisme, Pittsburgh, PA., http://www.icr.org/research/rate/heliumdiffusion.html.

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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