jeudi 27 septembre 2018

Milliards d’années ?


Dieu a-t-Il accompli Son œuvre créatrice en l’espace de milliards d’années ?

Et pourquoi est-ce important ?

Souvent, les gens mettent au défi les créationnistes bibliques avec des commentaires comme : « J'ai la foi que Dieu a tout crée, et je ne crois pas en l’évolution, mais Il aurait pu prendre des milliards d’années, alors c’est quoi, ce bazar sur l’âge de la Terre ? » Certains prétendent même que l’accent mis sur « 6 jours littéraux, il y a 6 000 ans de cela » éloigne même les gens de la foi, alors « pourquoi être si dogmatique ? Pourquoi mettre si fortement l’accent sur quelque chose qui n’est pas une question salutaire ? »

Ça pourrait paraître surprenant, mais nous sommes d’accord, jusqu’à un certain point. L’échelle de temps en soi n’est pas la question centrale. Alors pourquoi CMI la souligne-t-elle ? C’est important parce que la question, au final, se résume à : « Est-ce que la Bible veut réellement dire ce qu’elle dit clairement ? » Cela touche donc au cœur de la fiabilité de l’Écriture. Ainsi, se compromettre avec l’idée d’une Terre de millions d’années sape gravement l’ensemble du message évangélique, créant ainsi des crises de foi pour beaucoup, ainsi que d’énormes problèmes avec l’évangélisation.

Les implications d’une échelle de temps en millions d’années

L’idée de millions ou des milliards d’années ne figure purement et simplement nulle part dans l’Écriture ; c’est plutôt un concept extrinsèque à la Bible.
Tout d’abord, nous devons comprendre d’où vient le concept d’une Terre ancienne. L’idée de millions ou des milliards d’années ne figure purement et simplement nulle part dans l’Écriture ; c’est plutôt un concept extrinsèque à la Bible. En 1830, Charles Lyell, un avocat écossais, a publié son livre Principles of Geology. [Principes de Géologie]. Il a déclaré que l’un de ses objectifs était de « libérer la science [de la géologie] de Moïse ». Il a bâti ses idées sur celles d’un autre géologue, James Hutton, qui a préconisé une interprétation uniformitariste de la géologie du monde.

 Lyell a fait valoir que les milliers de pieds de couches sédimentaires (déposées par l’eau ou un autre fluide en mouvement) sur la Terre entière étaient le résultat de processus longs, lents, et progressifs sur des millions ou des milliards d’années (au lieu du processus du Déluge noachique). Il a estimé que les processus observés dans le présent doivent être utilisés pour expliquer l’histoire géologique de la Terre. Donc, si nous voyons actuellement que les rivières déposent les sédiments à un taux moyen d’environ 1 mm par année, une couche de roche sédimentaire comme le grès qui fait 1 000 mètres d’épaisseur doit avoir pris environ un million d’années à se former.

 La supposition comme quoi « le présent est la clé du passé » (ainsi que ses variantes) sont une pierre angulaire de la géologie moderne. Elles impliquent un rejet du récit biblique d’un cataclysme hydraulique mondial. Les millions d’années attribuées aux différentes couches dans la « colonne géologique » ont été adoptés bien avant l’avènement des méthodes de datation radiométriques, bien avant même la découverte de la radioactivité.

Mais voici le hic théologique. Ces couches de roches ne contiennent pas simplement des rochers ou des granules en elles. Elles contiennent des fossiles. Et ces fossiles sont des preuves irréfutables de mort ; et non pas seulement de mort, mais de carnivorisme, de maladie et de souffrance. Il y a des restes qui ont des marques de morsures, et même des animaux qui ont été fossilisés pendant qu’ils dévoraient d’autres animaux. Il y a des preuves de maladie, de cancers et d’infection, ainsi que de souffrance générale, de blessures, de fractures, etc. Bibliquement, nous comprenons que ces choses n’ont commencé à se produire qu’après la Chute.

 Mais avec les généalogies détaillées de la Bible, il n’y a aucun moyen que l’Adam biblique ait existé il y a des millions d’années de cela, avant que la mort et la souffrance aient commencé à se produire dans l’échelle de temps uniformitariste. L’implication de la croyance aux millions d’années est que Dieu a ordonné la mort avant la Chute de l’homme, mais la Bible dit clairement que ce sont les actions d’Adam qui ont amené la mort dans le monde (Romains 5:12).


Le Dieu d’une Terre ancienne

L'idée que la mort existait dans la création avant la chute a des implications fondamentales pour le caractère de Dieu. Le même problème se pose si on pense que Dieu a utilisé l'évolution pour créer. L’évolution est un processus aléatoire et gaspilleur qui exige que des millions d’organismes « inadaptés » meurent. D’innombrables formes transitoires auraient surgi uniquement pour tomber en tant que dommages collatéraux de la grande marche « en avant ». 

À un moment donné, ce Dieu prétendument « bon » a décrété une loterie de mort qui a finalement abouti à l’homme, et ensuite Dieu a regardé Ses porteurs d’image, debout au-dessus de couches et de couches de roches remplies des restes des milliards d’êtres morts, et a proclamé que toute Sa Création, avec la preuve de toute la mort et la souffrance qui ont servi à l’achever, était « très bonne » (Genèse 1:31). Ainsi, nous pouvons voir que les millions d’années ne correspondent pas à la vision biblique, qu’on rajoute l'évolution dans le lot ou pas.

Pour résumer, l’âge de la terre a été dérivé à partir des couches de roches fossilifères, ce qui met la mort, la souffrance et la maladie avant la chute. La Bible est claire : il n’y avait pas de mort avant Adam (Romains 5:12). 

L’Évangile d’une Terre ancienne

À la fin du sixième jour, Dieu a déclaré que Sa Création achevée était « très bonne ». Si l’évolution était vraie, Adam et Ève auraient été debout sur un cimetière fossile de mort et de luttes étendues sur des millions d’années, que Dieu a déclaré « très bon ». La Bible décrit la mort comme le dernier ennemi qui sera détruit. 

Certains prétendus « experts » essaient d’éviter cette question du « très bon » en prétendant que la Chute n’a causé que la mort et la maladie chez les humains. Cela est impossible. Pour commencer, Romains 8:19–22 enseigne clairement que la malédiction de la mort et de la souffrance suite à la chute d’Adam a affecté « toute la Création », c’est-à-dire l’univers physique entier.

Mais même si nous mettons cela de côté pour les besoins du raisonnement, il reste encore un autre problème, parce que nous avons des restes humains qui sont « datés » de centaines de milliers d’années. C’est bien avant toutes les dates bibliques possibles pour Adam, qui le situe en Éden il y a environ 6000 ans de cela. Plusieurs positions en compromis avec le monde non-chrétien considèrent ces restes comme ceux de « pré-Adamites » — des animaux, non humains, sans âme. Mais ces squelettes tombent dans la gamme normale de variation humaine. 

Et les hommes de Néanderthal, par exemple, montrent des signes d’art, de culture et même de religion. Et récemment, le séquençage du vrai ADN néandertalien démontre que beaucoup d’entre nous portent des gènes d’hommes de Néanderhtal ; autrement dit, nous sommes du même « baramin » (espèce créée par Dieu à l’origine). Le terme « animaux non-humains » est visiblement entièrement conçu pour sauver le système de croyance des millions d’années de la noyade.

Qui plus est, Romains 5:12 déclare que « par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché  . Ce verset ne donne aucune indication que la Chute n’ait causé que la mort des humains. Distordre l'interprétation de Romains 5 pour prétendre que la mort était limitée aux humains signifierait que le péché d’Adam n’aurait causé qu’une Chute partielle de la Création de Dieu ; pourtant, Romains 8.19-20 nous dit que toute la Création gémit sous le poids du péché et est soumise a la futilité. Et Genèse 3:17-19 nous dit que la terre elle-même a été maudite, afin qu’elle produise des épines et des chardons.

Si ce n’est qu’une Chute partielle qui a eu lieu, pourquoi donc Dieu détruira-t-Il toute la Création pour en créer une nouvelle au lieu d’une restauration partielle ? Pourquoi ne pas simplement restaurer les humains si le reste de la Création est encore « très bon » ?
Si ce n’est qu’une Chute partielle qui a eu lieu, pourquoi donc Dieu détruira-t-Il toute la Création pour en créer une nouvelle au lieu d’une restauration partielle ? Pourquoi ne pas simplement restaurer les humains si le reste de la Création est encore « très bon » ? 

La mort, le dernier ennemi

Une partie centrale de l’Évangile est que la mort est le dernier ennemi qui sera détruit (1 Corinthiens&n15:26). La mort s’est introduite dans un monde parfait à cause du péché, et c’est si grave que la victoire de Jésus sur la mort ne peut pas être entièrement manifestée tant qu’il y a un seul croyant dans la tombe. Devons-nous croire que quelque chose que les auteurs de la Bible ont décrit comme un ennemi a été utilisé ou supervisé par Dieu pendant des millions d’années et a été qualifié de « très bon » ?

Une partie primordiale de l’Évangile est l’espoir que nous avons dans cette résurrection ainsi que la restauration de la Création à son état parfait original. La Bible ne laisse aucun doute sur le fait que les Nouveaux Cieux et Terre seront un lieu où il n’y aura pas de comportement carnivore, ni de mort, ni de souffrance, ni de péché (Ésaïe 65:17-25 ; Apocalypse 21:1-5). Mais comment peut-on qualifier cela de restauration si un tel état n’a jamais existé ?

Un prêtre anglican évolutionniste a donné un bon résumé de ce qu’accepter la mort avant la Chute signifie pour la théologie chrétienne :
« … Les fossiles sont les restes de créatures qui ont vécu et sont mortes depuis plus d’un milliard d’années avant l’évolution de l’Homo Sapiens. La mort n’est la cadette de la vie elle-même que d’une fraction de seconde. Peut-elle donc être la punition de Dieu pour le péché ? Le registre fossile démontre qu’une forme de mal a existé tout au long du temps. À grande échelle, il est évident dans les catastrophes naturelles. …
À l’échelle individuelle, il y a de nombreuses preuves de maladies douloureuses et invalidantes et d’activité parasitaire. Nous voyons que les êtres vivants ont souffert de mort, d’arthrite, de tumeurs ou simplement de se faire manger par d’autres créatures. Depuis l’aube des temps, la possibilité de la vie et de la mort, le bien et le mal, ont toujours existé. Il n’y a de discontinuité à aucun moment ; il n’a existé aucun moment où la mort est apparue, ni de moment où le mal a changé la nature de l’univers. Dieu a fait le monde tel qu’il est … l’évolution en tant qu’instrument du changement et de la diversité.
 On essaie de nous dire qu’Adam avait une relation parfaite avec Dieu jusqu’à ce qu’il ait péché, et que tout ce que nous devons faire est de nous repentir et d’accepter Jésus afin de restaurer cette relation originelle. Mais une telle perfection n’a jamais existé. Il n’y a jamais eu un tel monde. Essayer d’y retourner, soit concrètement, soit spirituellement, est une illusion. Malheureusement, elle est encore au centre de beaucoup de prédications évangéliques. »3
La Bible ne laisse aucun doute sur le fait que les Nouveaux Cieux et Terre seront un lieu où il n’y aura pas de comportement carnivore, ni de mort, ni de souffrance, ni de péché. Mais comment peut-on qualifier cela de restauration si un tel état n’a jamais existé ? 

Ainsi, on peut maintenant voir la pente glissante que nous risquons de dévaler si nous acceptons l’idée des milliards d’années, avec ou sans l’évolution, parce qu’elle met la mort et la souffrance avant la Chute. Son corollaire logique est qu’elle place aussi le mal avant la chute (qui n’existe plus en tant que tel, selon lui, puisqu’il n’y avait nulle part d’où chuter). Et dans la foulée, il exclut l’espoir d’un retour à un état parfait, puisqu’il ne peut y avoir aucun retour à ce qui n’a jamais été. L’Évangile lui-même a été détruit dans le processus.

Pratiquement tous les leaders et théologiens chrétiens qui exposent leurs raisons de croire en de longs éons plutôt qu’en l’échelle de temps biblique doivent admettre que la Genèse — comprise telle quelle, tant en hébreu que dans les traductions — enseigne une création directe en six jours de longueur normale. 

Alors, de quoi Jésus est-Il venu pour nous sauver, si ce n’est de la mort, de la souffrance, du péché et de la séparation d’avec Dieu ? Que devons-nous faire avec des passages comme Hébreux 9:22, qui dit : « … d’après la loi, presque tout est purifié avec du sang et, s’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de pardon », si la mort et l’effusion de sang se déroulaient déjà en tant que processus « naturels » pendant des millions d’années avant Adam ? Si tel est le cas, alors la mort du Christ devient insignifiante et incapable de payer nos péchés. Et quelle est notre espérance si elle n’est pas dans la Résurrection et les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre ?

Si la mort est naturelle, pourquoi la pleurons-nous autant ? Pourquoi ne pas accepter la mort comme étant une partie « normale » de la vie ? Ce point de vue prive l’Évangile de sa puissance et le sacrifice de Jésus de sa signification. Suivre la pensée jusqu’à sa conclusion naturelle a conduit beaucoup de gens à abandonner complètement la foi chrétienne.


L’effet sur l’église

L’enseignement répandu de l’évolution a des conséquences désastreuses pour nos jeunes, qui quittent les églises en masse. Les chrétiens qui « ne se prononcent pas » mais acceptent un échelle de temps de plusieurs milliards d’années auront beaucoup plus de mal à défendre leur foi et, par conséquent, cela affecte la croissance de l’église. L’un des obstacles principaux à la foi est la question : « Pourquoi un Dieu de bonté permet-Il toute la mort et la souffrance dans le monde ? » Ces croyants ne peuvent pas expliquer adéquatement l’origine de la mort et de la souffrance comme étant une conséquence du péché humain.

Inversement, les croyants qui ont une vision biblique de l’histoire du monde ont un fondement logique pour introduire Dieu à des gens sans connaissance de base des Écritures. Incidemment, c’est précisément cette approche que Paul utilisait en prêchant à des auditoires de Gentils semblables (Actes des Apôtres 14:15–17 ; 17:23–31). À Lystre, il a utilisé la création comme facteur-clé d’identification qui distinguait Dieu de simples hommes comme lui et Barnabas. Et à Athènes, il a « fait remonter » les stoïciens et les autres philosophes de l’époque à la Genèse pour poser une fondation pour les introduire au vrai Dieu dans l’espoir qu’ils se repentiraient de leur vaine idolâtrie.

Si la croyance en la clarté de la Bible renforce la capacité d’une personne à expliquer l’Évangile, et si le compromis peut avoir des effets aussi dommageables, pourquoi quiconque voudrait-il faire des compromis ? Pratiquement tous les leaders et théologiens chrétiens qui exposent leurs raisons de croire en de longs éons plutôt qu’en l’échelle de temps biblique doivent admettre que la Genèse – comprise telle quelle, tant en hébreu que dans les traductions – enseigne une création directe en six jours de longueur normale. Et cela est puissamment soutenu par Exode 20:11, qui fait partie du Décalogue et qui montre que les jours de la Genèse ont été compris comme des jours de longueur normale, sans aucune place pour des millions d’années ou des lacunes dans le texte pour les y insérer. Mais ils admettent malheureusement que la science a en quelque sorte « prouvé » l’idée des millions d’années, ce qui n’est pas le cas.

Un christianisme incohérent ?

Bien qu’il soit possible d’être chrétien et de croire en une Terre ancienne, cela indiquerait que l’on n’a pas réfléchi aux conséquences, ou qu’on ne tient pas la Bible pour l’autorité ultime de la foi. Si la Genèse n’est pas une histoire véritable et littérale, comment peut-on savoir où la vérité commence réellement dans l’Écriture ? La « science » d’aujourd’hui « prouve » aussi que les hommes ne ressuscitent pas. Donc, si nous permettons à cette même science de nous dire que Jésus n’a pas ressuscité des morts (ce qui serait cohérent dans une vision du monde fondée sur le compromis) alors « notre prédication est vide, et votre foi aussi » (1 Corinthiens 15:14). Placer notre confiance dans les philosophies des hommes rappelle l’homme que Jésus a décrit en Matthieu 7:26 quand Il a dit : 

« Mais toute personne qui entend ces paroles que Je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable ». Inversement, dans les versets 24 et 25, Il a déclaré : « toute personne qui entend ces paroles que Je dis et les met en pratique, Je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison ; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher ».

Et parce que Jésus croyait clairement en une Genèse historique littérale, nous sommes censés aussi y croire.

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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Voici un livre intérréssant

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