vendredi 27 novembre 2009

Biologie moléculaire et chromosomique

Complémentaire de la paléontologie, de l'anthropologie et de la paléo-anthropologie, la biologie moléculaire et chromosomique étudie les composants biochimiques (structure des protéïnes en particulier) des cellules des animaux actuels et compare les chromosomes entre eux. Les différences ou les ressemblances permettent d'envisager des parentés.

Les protéïnes sont des associations en chaîne, dans un ordre déterminé, de briques élémentaires, les acides aminés. Au sein d'un même groupe, les chaînes sont assez constantes, mais elles varient entre les groupes d'animaux. Ces différences sont recensées pour isoler les divers groupes.

Actuellement, les données biochimiques (hémoglobine b, par exemple), immunologiques ou chromosomiques sont relativement cohérentes. Les comparaisons permettent d'évaluer les parentés mais non l'ancienneté, et la paléontologie garde là un rôle essentiel et irremplaçable.

J. Lowenstein a récemment proposé les premiers résultats d'une étude immunologique mettant en évidence les réactions protéïniques entre espèces fossiles et actuelles. A partir de fragments osseux de représentants du groupe Ramapithèque-Sivapithèque, les résultats obtenus montrent une affinité avec les orangs-outans, les gorilles et les gibbons (singes d'Indo-Malaisie). Ces résultats préliminaires sembleraient confirmer ceux de la paléontologie.

Ainsi, comme nous venons de le voir, la biochimie étudie l'essence même de la vie; elle pénètre à l'intérieur même de la matière, au coeur de la cellule vivante. De nos jours, nul n'est donc aussi qualifié que le savant biochimiste pour nous dire si une forme d'organisme vivant pourrait se transformer en une autre forme.

Les nouvelles découvertes en biologie moléculaire (et chromosomique) ont considérablement modifié nos idées sur bien des questions et en particulier sur celle qui nous intéresse, c'est-à-dire l'évolution... Ces résultats et ceux obtenus en génétique, ont montré que ce que prétend l'évolutionisme, à savoir que les mutations se trouvent renforcées par la sélection naturelle est tout simplement erroné.

La sélection naturelle ne fait qu'éliminer les nouveautés entrainées par les mutations. Elle a un effet stabilisateur sur la vie. Pourtant, on pourrait penser que les fossiles et les dinosaures montrent que les animaux et les plantes étaient différents autrefois, et qu'ils ont changés !

Mais ce n'est pas vrai. C'est une erreur de croire que si les êtres vivants étaient différents autrefois, comparés à ceux d'aujourd'hui, ces derniers seraient dérivés de ceux qui ont disparus. En fait, ils se sont tout simplement éteints. Les anciens organismes n'ont pas donné naissance à de nouveaux êtres en disparaissant. Sur ce point, tous les biologistes sont d'accord. Nul ne soutient que les mamifères dérivent des dinosaures : ce n'est pas possible.

C'est ridicule, impossible, qu'un organisme primitif ait pu évoluer jusqu'à l'homme, biologiquement parlant. Rien ne permet à un organisme de se transformer en homme. Mais ce qui est encore plus important, c'est que ce qui nous apparaît comme un organisme simple, est une réalité biologique très complexe. Même les bactéries possèdent une structure biologique et biochimique à ce point complexe qu'elles ne peuvent dériver de forme plus simple.

Cela signifie que dès les origines, tout ce qui est vivant a été complexe. Par exemple, l'étude entreprise du noyau de la cellule montre que le système responsable de la production des enzymes sans lequel la synthèse des protéïnes ne peut se faire est identique depuis la bactérie jusqu'à l'homme. Puisque les mêmes types de créatures existent aujourd'hui comme dans le passé, il est clair que le même mécanisme de la vie a existé depuis l'origine. C'est une preuve irréfutable pour le biophysicien que l'évolution biochimique n'a jamais eu lieu. Au sujet des cellules, voici ce que l'on peut lire dans l'ouvrage La nouvelle biologie, à la page 30:
"La moindre cellule est le théâtre de centaines de réactions chimiques chaque seconde, et elle est capable de se diviser toutes les vingt minutes environ. Pourtant tout cela se produit à une échelle microscopique, plus de 500 bactéries pouvant tenir dans le point de cette phrase. Le biologiste François Jacob est en admiration devant le minuscule laboratoire qu'est la bactérie, elle qui exécute près de 2 000 réactions distinctes avec une précision incomparable et dans le plus petit espace qu'on puisse imaginer. Ces 2 000 réactions qui s'effectuent à toute vitesse, sont divergentes ou convergentes, mais jamais elles n'interfèrent."

Dans son livre Evolution: Une théorie en crise, Michael Danton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit :
"La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d'une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à un milliardième de gramme, la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d'une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système, composé d'une centaine de milliard d'atomes, est beaucoup plus complexe que n'importe quelle machine fabriquée par l'homme et absolument sans équivalent."
"La biologie moléculaire a également montré que la conception fondamentale du système cellulaire est essentiellement la même chez tous les êtres vivants, des bactéries aux mamifères. Dans tous les organismes, les rôles de l'ADN, de l'ARNm et des protéïnes sont identiques. Le sens du code génétique ne varie guère d'une cellule à l'autre. La taille, la structure et le modèle constitutif de la machinerie de synthèse des protéïnes est pratiquement invariant quelque soit la cellule. Sur le plan biochimique, aucun système vivant ne peut donc être considéré comme primitif ou ancestral par rapport à un autre. Il n'y a pas non plus le moindre indice empirique d'une séquence évolutive parmi l'incroyable diversité des cellules de la Terre."

Ce que nous pouvons dire en observant les chromosomes ou l'ADN de l'homme et en les comparant à ceux des autres espèces, c'est que l'homme est un être original : il ne dérive d'aucune autre espèce, comme nous le dit la Parole de Dieu, non seulement pour l’homme, mais pour toutes les créatures vivantes !

EMC

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
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Ce sont des généralités sur l'évolution

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