vendredi 2 décembre 2022

Les mutations ne sont pas neutres

  Il devrait être évident que des erreurs aléatoires ne peuvent pas être bonnes.

Une nouvelle étude confirme cette intuition.


David  Coppedge


Est-ce que tirer sur un ordinateur avec un fusil améliore-t-il son fonctionnement ?

La plupart des mutations génétiques "silencieuses" sont nocives, et non neutres, une découverte aux implications importantes. La théorie néo-darwinienne s'appuie sur les mutations pour passer des molécules à l'homme. Avant d'examiner les implications de cette nouvelle étude, apprenons quelques termes :

Parfois, des erreurs d'orthographe d'une seule lettre dans le code génétique, appelées mutations ponctuelles, se produisent. Les mutations ponctuelles qui modifient les séquences protéiques résultantes sont appelées mutations non synonymes, tandis que celles qui ne modifient pas les séquences protéiques sont appelées mutations silencieuses ou synonymes.

La plupart des mutations sont néfastes, reconnaissent les évolutionnistes, mais il arrive parfois qu'une mutation bénéfique se produise et permette à une molécule de devenir une personne. Entre les bonnes et les mauvaises mutations se trouve un vaste champ de mutations "silencieuses" ou neutres - celles qui ne modifient pas la protéine, mais qui attendent leur chance pour apporter des variations au magasin de bricolage de l'évolution. Ils pensent que suffisamment de mutations silencieuses pourraient se combiner de manière fortuite pour produire quelque chose de nouveau. De telles innovations sont la base du progrès de l'évolution. Tout, des éponges aux trilobites, en passant par les dinosaures et les aigles, est né de cette façon, y compris nous. C'est ce que dit l'histoire.

D'autres, comme le généticien John Sanford, ont soutenu que les mutations neutres alourdissent le génome. Elles s'accumulent comme les fautes de frappe dans un livre. Un livre peut encore être lu avec quelques coquilles, mais il finit par devenir illisible. Au fil du temps, cette "entropie génétique" conduit les populations vers l'extinction. Selon lui, c'est un faux espoir que d'attendre des mutations, même neutres, qu'elles apportent quelque chose de bon. Les êtres humains, dit-il dans son livre L'entropie génétique et le mystère du génome, accumulent environ 100 mutations par génération. La médecine moderne peut aider à surmonter les effets de certaines erreurs génétiques, mais le processus inexorable de la charge mutationnelle ne peut être arrêté. Il conduira l'Homo sapiens à l'extinction, soutient Sanford.

Aujourd'hui, des scientifiques de l'Université du Michigan font paraître la prédiction de Sanford trop optimiste !

Entre un quart et un tiers des mutations ponctuelles dans les séquences d'ADN codant pour des protéines sont synonymes. Depuis que le code génétique a été déchiffré, ces mutations ont généralement été considérées comme neutres, ou presque.
Mais dans une étude publiée en ligne le 8 juin dans la revue Nature, qui a nécessité la manipulation génétique de cellules de levure en laboratoire, des biologistes de l'Université du Michigan montrent que la plupart des mutations synonymes sont fortement nuisibles.

Avez-vous compris ? Non seulement nuisibles. Fortement nuisibles.

Selon les auteurs de l'étude, la forte non-neutralité de la plupart des mutations synonymes - si elle s'avère être vraie pour d'autres gènes et dans d'autres organismes - aurait des implications majeures pour l'étude des mécanismes des maladies humaines, la biologie des populations et de la conservation, et la biologie de l'évolution.

Quelles implications cela pourrait-il avoir pour la biologie de l'évolution ? Il n'est pas difficile de répondre à cette question. Les mutations synonymes ou silencieuses "ont généralement été considérées comme bénignes", explique l'un des auteurs de l'étude parue dans Nature, George Zhang. "Nous montrons maintenant que cette croyance est fausse". Zhang ne mâche pas ses mots. Les mutations silencieuses ne sont pas bénignes. Cette croyance est fausse.

Dans l'article, les auteurs décrivent comment ils ont calculé les effets des mutations. En utilisant des levures, qui poussent et se reproduisent facilement en laboratoire, "ils ont utilisé l'édition du génome CRISPR/Cas9 pour construire plus de 8 000 souches de levures mutantes, chacune portant une mutation synonyme, non synonyme ou non-sens dans l'un des 21 gènes ciblés par les chercheurs", explique le communiqué de presse.

Ils ont ensuite quantifié la "valeur sélective" de chaque souche mutante en mesurant la vitesse à laquelle elle se reproduit par rapport à la souche non mutante. La valeur sélective darwinienne, en termes simples, fait référence au nombre de descendants d'un individu. Dans ce cas, la mesure des taux de reproduction des souches de levure a permis de déterminer si les mutations étaient bénéfiques, nuisibles ou neutres.
À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté que 75,9 % des mutations synonymes étaient significativement délétères, tandis que 1,3 % étaient significativement bénéfiques.



 Ils ont notamment découvert que les mutations synonymes modifient les niveaux d'expression des gènes. Des études antérieures ont montré que les mutations synonymes peuvent agir comme des rhéostats pour régler avec précision l'expression des gènes. À cet égard, les mutations synonymes peuvent avoir une fonction. Mais toutes choses égales par ailleurs, si les cellules de levure initiales étaient saines, le nombre de descendants produits par les souches de levure mutantes donne une mesure rapide de la santé en tant que conséquence des mutations.

Des résultats choquants

Les quatre scientifiques s'attendaient-ils à ce résultat ? Ils savaient, grâce à d'autres études, que les mutations dites "neutres" provenant de codons synonymes pouvaient pencher du côté obscur.

"Mais nous avons été choqués par le grand nombre de ces mutations", a-t-il déclaré. "Nos résultats impliquent que les mutations synonymes sont presque aussi importantes que les mutations non synonymes pour causer la maladie et appellent à un renforcement des efforts pour prédire et identifier les mutations synonymes pathogènes."

Le communiqué de presse n'est jamais revenu sur les implications de cette découverte pour la théorie de l'évolution. L'article paru dans Nature l'a entièrement ignoré. Dans le même numéro de Nature, Nathaniel Sharp a envoyé ce titre : "Les mutations comptent même si les protéines restent les mêmes."

Voici une des conséquences de l'étude sur l'évolution : elle fait passer la plupart des mutations "neutres" de la colonne "peut-être utile" à la colonne "délétère". Darwin vient de perdre un sacré paquet de dés dans son jeu de hasard.

Comme nous l'avons souvent dit, mesurer la valeur sélective par la reproduction est une tautologie. Mesurer le nombre de cellules de levure qui se divisent pour déterminer celles qui sont "aptes" ne peut donner que des résultats ambigus. Mais si le stock initial se divisait normalement à un rythme particulier et que les souches mutantes étaient toutes plus lentes à se reproduire, cela donne une estimation de premier ordre que quelque chose a mal tourné dans 75,9 % d'entre elles.

L'affirmation selon laquelle 1,3 % des souches étaient "significativement bénéfiques" doit également être examinée. Une plus grande division cellulaire n'est pas nécessairement meilleure (par exemple, les cellules cancéreuses). Les descendants mutants étaient tous porteurs d'un défaut. Il se peut qu'elle ait augmenté le taux de reproduction mais qu'elle ait causé des dommages d'une autre manière. Les évolutionnistes ne devraient donc pas se tourner vers les 1,3 % pour alimenter l'innovation et le progrès, sans analyser soigneusement toutes les conséquences physiologiques des mutations.


Message à retenir : La théorie de la sélection naturelle vient de prendre un grand coup.


lundi 17 octobre 2022

Structure du livre de la Genèse

 

Il faut se poser la question des sources de la Genèse. Or, dans la structure du livre de la Genèse, nous voyons apparaître à dix reprises le mot hébreu toledot. Ce mot peut être traduit par : descendants, histoire, généalogie ou génération. Le tableau suivant fait ressortir ces toledot qui ressemblent un peu trop à des renvois à des documents source pour les ignorer :

 

1.1 - 2.4a

Toledot I

Révélée par le Seigneur. Sans cela, Adam naurait eu aucune vraie connaissance de ces choses.

2.4b - 5.1a

Toledot II

Transmise par Adam (témoin oculaire).

5.1b - 6.9a

Toledot III

Transmise par Noé.

6.9b - 11.10a

Toledot IV

+ IV(bis)

Transmise par Sem. Comprend la toledot-généalogie des fils de Noé, 10.1-10.32

11.10b-11.27a

Toledot V

Transmise par Térach.

11.27b - 25.19a

Toledot VI

+ VI(bis)

Transmise par Isaac. Comprend la toledot-généalogie dIsmaël, 25.12-18.

25.19b - 37.2a

Toledot VII +VII(bis)

Transmise par Jacob. Comprend la toledot-généalogie dEsaü, 36.1-43.

37.2b - 50.26

Toledot VIII

Transmise par Joseph, mais peut-être de la main de Moïse, ce qui pourrait être la raison que le colophon manque.

 

Il n‘est pas impossible qu‘une bonne partie de ces toledot étaient écrites, et existaient donc sous une forme bien précise. La façon dont Moïse y ajoute parfois des notes explicatives semble aller dans ce sens (Genèse 23.19).

 

Qui est l‘auteur de la première source ?

La conclusion qui me paraît inévitable est que Dieu a révélé le récit de la Genèse à Adam. Comment celui-ci aurait-il pu le connaître autrement ?

Mais si Dieu est l‘Auteur de Genèse 1, la mention en Exode 20 est encore plus incisive. Dieu est le seul à faire référence au cadre du temps de la création.

Nous induirait-il en erreur ?

Pouvons-nous réellement prendre la liberté de tordre ses propres paroles ?

Ne sont-elles pas inextricablement liées à son autorité ?

 


De quel coté ça penche pour vous ?

dimanche 4 septembre 2022

Jésus et l’âge de la création

La ‘ligne du temps’, qui a pour origine un prétendu big-bang et va jusqu’à nos jours, est acceptée par la plupart des personnes du monde. Cette théorie place l’humanité à la 'fin' de la création. 

Mais à plusieurs occasions dans la Bible, le Seigneur Jésus-Christ, le Créateur manifesté en chair, mentionne clairement que cela est faux, des êtres humains étaient présents sur la terre dès le commencement. Ce qui veut dire que le monde ne peut pas être âgé de milliards d’années.

Par exemple, voici ce que Jésus traitant du mariage dit en Marc 10:6: ‘Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme.’

En Luc 11:50-51, Jésus dit:

‘…afin qu'il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie ... .’

Romains 1:20 atteste que tous peuvent voir clairement la puissance de Dieu en regardant aux choses qu’il a faites, et qu’ils ont pu les voir depuis la création du monde. Et non pas des milliards d’années après la création.




lundi 25 juillet 2022

L'évolutionnisme !

 Evolutionnisme    

1. Toute la vie est issue d‘une seule cellule (biogenèse). 

2. Il y a un changement continu et uniforme vers la complexité (uniformisme). Derrière ces mutations il y a le hasard. 

3. La sélection naturelle est stimulée par la lutte pour la survie (la sélection naturelle). Les mutations sont porteuses d‘améliorations. 

4. Ce processus dure depuis des centaines de millions d‘années. 

L‘homme est donc le produit de la matière, du temps et du hasard. L‘homme se trouve ainsi réduit à des facteurs impersonnels. Il perd alors sa valeur personnelle comme créature de Dieu. 

Cinq implications de l’évolutionnisme 

1. L‘homme peut être amélioré ou supprimé selon le besoin du moment. Création de surhommes. (Hitler, Lénine, cf. la génétique moderne) 

2. La lutte pour la survie amène une glorification de la guerre. 

3. L‘athéisme ―scientifique‖. ―Je suis le maître de mon âme, le capitaine de mon destin.‖ L‘homme est la mesure de toute chose. 

4. La morale chrétienne est jetée par dessus bord. A sa place sont installées une éthique de situation ou les dictats de l‘Etat, (cf. avortement, euthanasie ...) 

5. L‘homme est-il destiné à devenir Dieu ? de l‘humanité en mouvement vers un ―point Oméga.


Problèmes de l’évolutionnisme 

1. L‘absence des preuves. Aucun fossile retrouvé ne témoigne d‘une évolution. 

2. Les traces claires de grandes catastrophes annulent l‘idée d‘une évolution uniforme. 

3. Le manque de fiabilité des systèmes de datation. 

4. Les lois de la thermodynamique, (1. Rien ne se crée, rien ne se perd. 2. La somme d‘énergie disponible pour un travail utile diminue constamment. Tout tend vers le désordre, l‘entropie.) 

5. Le système ne correspond pas à la réalité vécue. Quand on supprime Dieu, la suppression de l‘homme n‘est jamais loin. 



La dure réalité !

vendredi 17 juin 2022

lundi 16 mai 2022

Jésus : le Sauveur de la science !

par Eric Snow 


Lorsque nous pensons au rôle qu'a joué le christianisme dans l'avènement de la science, à quoi pensons-nous? À la façon dont il en entrava l'essor, comme lors du conflit entre Galilée (1564-1642) et l'inquisition au 17e siècle? Ou peut-être pensons-nous à Thomas Huxley débattant de l'évolution avec l'évêque Wilberforce, au 19e siècle? Ce que nous vous proposons maintenant, c'est de prendre une profonde inspiration et de sortir du climat intellectuel très sécularisé d'aujourd'hui et de considérer ceci : 

la science moderne s'est développée grâce à des laïcs ouvertement chrétiens, des théologiens, des moines, des professeurs d'universités et des enseignants des époques du Moyen-Âge et de la Renaissance. Le point que nous voulons faire ressortir est que la conception du monde issue du christianisme était absolument nécessaire au développement de la science moderne.


UNE DÉFINITION DE LA SCIENCE

Si l'on veut se faire une idée de ce qui se qualifie comme science, il est préférable d'introduire ici une définition, afin d'éviter les malentendus : La science est la collecte systématique de connaissances sur la nature, par l'usage exclusif de la raison et de l'expérience des sens, afin de découvrir les lois sous-jacentes de la nature, qui expliquent comment la nature est organisée et qui permettent de faire, avec précision, des prédictions à propos des processus ou des objets naturels.

Dans toutes les civilisations du monde, seule la géométrie grecque a répondu pleinement à cette définition. Il faut aussi inclure les mathématiques en général, avant l'époque de Galilée.

L'historiographie de la science doit encore faire face à la problématique suivante : Pourquoi trois grandes cultures anciennes (la Chine, l'Inde et l'Égypte) manifestent-elles, indépendamment l'une de l'autre, un modèle de développement similaire par rapport à la science? Le modèle est celui d'une science morte à sa naissance, malgré la disponibilité de talents, d'organisation sociale et de paix.2

En effet, quoique les talents, l’organisation sociale et la paix soient 

nécessaires au développement de la science dans une civilisation, ils ne suffisent pas. C’est pourquoi nous devons examiner le climat intellectuel afin de comprendre pourquoi une seule civilisation, l’occident, a pu développer une science moderne autonome. 

LE CLIMAT INTELLECTUEL : LES IDÉES QUI EMPÊCHENT LE DEVELOPPEMENT DE LA SCIENCE

Quelles idées doit-on retrouver, dans le climat intellectuel d'une civilisation, pour que la science se préserve elle-même plutôt que de subir un déclin après quelques centaines d'années de progrès? 

D’un point de vue scientifique, il doit exister une conception linéaire du  temps, et ce dernier doit être potentiellement quantifiable. Cette conception doit clairement distinguer le passé, le présent et l'avenir, et soutenir une  perception scientifique de la nature et de ses relations de cause à effet. 

  Dans la tradition judéo-chrétienne, cette idée provient de l'action de Dieu  créant l'univers à partir de rien et à un temps précis dans le passé. Le temps  est conçu comme progressant jusqu'au présent puis continuant dans le futur jusqu'au retour de Jésus-Christ et au jour du jugement. 

Certaines civilisations voient plutôt le temps selon le concept de la "Grande Année". 

  Elles croient en l'existence de cycles temporels de plusieurs centaines d'années, au cours desquels le futur répète exactement ou presque le passé, ce qui rend tout progrès théoriquement impossible. Cette conception du temps cultive un sentiment de " déjà-vu " ou de désespoir, empêchant le développement de la science.

Pour que la science existe, les phénomènes naturels ne peuvent être interprétés selon des explications " a priori " (avant l'expérience) et pseudo-scientifiques qui ne décrivent pas vraiment les causes des événements. 

  Citons comme exemple l'astrologie.

  La science ne peut se développer en présence d’une conception organismique de la nature. Selon cette conception, l'univers est vivant et se compare à un énorme organisme traversant le processus cyclique mentionné ci-haut, de la naissance à la maturité. Il finit par mourir pour renaître à nouveau. Le lien avec le panthéisme, une conception hindoue commune selon laquelle TOUT est Dieu, est ici évident. Ce point de vue perçoit les rochers, les planètes, les étoiles, les océans, et les autres objets naturels, comme ayant une volonté et  une intelligence propres.

  La science ne peut se développer si l’on rejette la réalité d'un ordre à la base de l'univers. On ne voit pas souvent les humains se mettre à étudier soigneusement ce qu'ils considèrent ne pas exister vraiment, ou ce qui peut être changé à volonté par un ou des dieux ou par la nature elle-même.

  Pour qu’il existe une astronomie scientifique, les cieux (l'espace sidéral) ne doivent pas être considérés comme vivants, ou divins.

Un équilibre entre la raison et la foi est nécessaire. 

  L’homme doit être perçu comme fondamentalement différent du reste de la nature, comme ayant une pensée qui le rend qualitativement différent des animaux et autres organismes vivants, et non pas seulement quantitativement différent. Les fondements de ce point de vue sont établis dans la conception judéo-chrétienne du monde, qu'on retrouve dans le livre de la Genèse : l'homme et la femme furent créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, et il leur fut déclaré qu'ils dominaient sur les animaux (Gen.1.26-29).

Tant que toutes, ou la plupart, des idées fausses dans ce domaine sont endossées par la majorité des intellectuels (sages) d'une culture, la science ne peut s'auto-préserver dans une civilisation. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de la science qui étudie le mouvement des objets dans la réalité du monde extérieur (particulièrement la physique).

Nous nous contenterons ici d’observer qu’on trouve chez certaines civilisations, 

comme l'Inde hindoue, toutes ou la plupart de ces idées fausses alors que chez d'autres, comme la Chine, il y en a moins, et que chez d'autres, comme l’Islam, il y en a encore moins. Il est intéressant de noter que la science a progressé de façon proportionnelle au rejet de ces idées. En effet, elle s’est davantage développée au sein de l’Islam, et moins en Chine, et encore moins dans l’Inde hindoue.

Par exemple, les Chinois n'avaient pas la fausse croyance que les cieux sont divins ou vivants.5 Cette idée, qu'on retrouve dans On the Heavens, une œuvre marquante du philosophe grec Aristote (384-322 avant J.-C.), empêcha le développement de la science indigène islamique de façon permanente6, et de la science chrétienne pendant plusieurs siècles, avant d'être finalement rejetée. 

Quant à la science hindoue, en ce qui concerne le monde matériel, elle fut littéralement écrasée sous le poids de la plupart de ses concepts intellectuels erronés : la réalité du monde extérieur et de son ordre sous-jacent fut rejetée, les cycles éternels et la perception organismique de la nature furent embrassés, les cieux étant perçus comme divins. 

Pour ce qui est de la science islamique, elle aurait pu se préserver si le livre sacré de l'Islam, le Coran, n'avait pas exagéré l'importance de la volonté et de la puissance de Dieu par rapport à sa raison, et si les philosophes et scientifiques musulmans n’avaient pas subi l'influence de la physique et de la philosophie d'Aristote.

lundi 11 avril 2022

La "dévolution" des espèces

 Réalité de l'entropie génétique et de la "dévolution" des espèces


BIOLOGIE GENETIQUE

      John Sanford, généticien ... >


Nous savons maintenant que la vie est programmée et que le génome est le logiciel de la vie.


Nous savons aussi que tout ce qui est fonctionnel (y compris les systèmes d'information) dégénère - en dehors de l'intervention d'une intelligence.

Il y a maintenant des preuves irréfutables montrant que le génome humain dégénère, ce qui signifie que nous n'allons pas dans le sens du progrès, mais de la décrépitude. Cela signifie que la macroévolution est impossible.

L'entropie génétique est parfaitement conforme à la Bible et à la Chute décrite dans la Genèse.



mardi 1 mars 2022

Réveillez-vous, bergers !

 

de Ken Ham

Beaucoup d’opposition au ministère créationniste vient du sein de l’Eglise, en particulier de la part de ceux qui ont fait des compromis avec l’évolutionnisme et qui croient en une théologie libérale. Comprenez bien que je ne veux pas attaquer ceux qui, par ignorance, ont fait un compromis entre l’évolution et la Bible. Beaucoup de gens ne comprennent pas la portée de ces questions. Ils croient réellement que les scientifiques ont déjà prouvé l’existence de l’évolution et toutes les questions qu’elle implique. 

Pour beaucoup, la seule voie possible était de croire à l’évolution théiste, à la création progressive ou encore à la théorie du Jugement divin (qui place des millions d’années entre les deux premiers versets de la Genèse). Ils étaient convaincus que les scientifiques avaient déjà prouvé la véracité de la plupart, sinon de tous les aspects de l’évolution. Jusqu’à une époque récente, les chrétiens n’avaient pas fait suffisamment de recherches scientifiques pour être capables d’expliquer toutes les lacunes de la théorie de l’évolution. Pour beaucoup, adopter les positions citées plus haut leur permettait de répondre à toute la gamme de ces soi-disant “faits scientifiques”.

Dans les générations passées, un grand nombre de chrétiens spirituels et consacrés ont diffusé la théorie du jugement divin ou encore celle de l’évolution théiste. De nos jours, cependant, nous pouvons montrer la vraie nature de la recherche scientifique évolutionniste, ainsi que les évidences concluantes qui soutiennent la Bible dans tous les domaines. Il n’est donc plus nécessaire de se raccrocher à ces positions de compromis. Il est même impératif que les chrétiens abandonnent ces positions et qu’ils acceptent la Bible comme la Parole véritable de Dieu.

Jacques 3:1 nous avertit : “Qu’il n’y ait pas un grand nombre parmi vous qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement.”

Pour une autre école, l’un des pasteurs a eu de la peine à y faire entrer l’équipe de la science créationniste pour parler à quelques classes. Un autre pasteur, cependant, a tenu à intervenir après notre présentation. Il dit aux élèves qu’il était chrétien et ministre du culte et leur a demandé de ne pas croire à ce que nous enseignions. Il avoua croire en l’évolution et non au récit de la Genèse.

Au cours d’un moment de questions — réponses dans une église, le pasteur a soulevé une question vitale. Du fait qu’il n’y avait aucune école chrétienne dans ce district enseignant le point de vue créationniste, valait-il mieux, que les parents envoient leurs enfants à l’école publique locale avec sa philosophie ouvertement anti-chrétienne ou à l’école chrétienne qui faisait des compromis? Un silence pesant couvrait l’assemblée pendant que tous attendaient ma réponse.

Que pouvais-je dire? Devais-je les encourager à envoyer leurs enfants à l’école religieuse qui enseignait l’évolution et une philosophie mondaine ou à l’école publique? Ma première réponse a été : “Je ne les enverrais ni à l’une ni à l’autre; je les garderais à la maison!” Bien sûr, l’instruction à domicile devient une vraie option pour beaucoup de parents aujourd’hui et le mouvement de l’école à la maison est en pleine croissance. Cependant, j’ai poursuivi en disant qu’il était plus facile de dire aux élèves qu’ils apprendraient une philosophie anti-chrétienne dans une école publique. Une école religieuse devrait être chrétienne mais, si elle a fait un compromis avec la philosophie du monde, elle n’est pas différente d’une école publique, sauf en ce qu’elle prétend être chrétienne !

Le Seigneur nous le dit clairement en Apocalypse 3 :15-16. En parlant de l’Eglise du compromis, nous lisons : “Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froide ni bouillante, puisses-tu être froide ou bouillante! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froide, ni bouillante, je te vomirai de ma bouche.”

Voilà probablement la raison pour laquelle les élèves des écoles publiques répondent bien mieux à notre ministère que ceux des écoles chrétiennes compromettantes.

Vous seriez choqués si vous écriviez à certaines de nos facultés de théologie ou écoles bibliques pour leur demander ce qu’elles enseignent concernant la création. Mais soyez bien précis — ne leur demandez pas simplement si elles enseignent la création. Demandez-leur ce qu’elles croient concernant la Genèse. Croient-elles que ces jours étaient des jours littéraux? Croient-elles que le déluge de Noé avait une portée universelle? Interprètent-elles la Genèse de manière littérale ? Voient-elles l’importance de la Genèse par rapport à la doctrine? 

Dans certaines églises, j’ai dit aux membres que je savais que la faculté de théologie de leur dénomination enseignait soit l’évolution, soit que l’interprétation de la Genèse n’a aucune importance. La plupart des auditeurs n’en croyaient pas leurs oreilles. Ils pensaient que leurs facultés de théologie enseignaient la véracité de toute la Bible.

Dans nos pays occidentaux, la plupart des facultés bibliques et théologiques produisent des pasteurs qui ont appris à remettre les Ecritures en question plutôt que de les accepter. Voilà pourquoi nous avons tant de pasteurs qui égarent les brebis. Si vous soutenez ces institutions financièrement, pourquoi ne pas leur demander ce qu’elles enseignent sur ces sujets?

Lors d’un séminaire, trois pasteurs se sont approchés de moi et m’ont dit que ce que j’enseignais était une perversion des Ecritures. Tandis que nous parlions, il paraissait évident que nous interprétions les Ecritures de manière contradictoire. Je disais que la Bible enseigne que Dieu prit une côte d’Adam pour créer une femme. Le croyaient-ils? Ils ont répondu : “Oui, nous croyons que l’image symbolique de ce récit implique que l’homme et la femme sont un.” “Non”, leur répliquais-je, “J’ai demandé si vous croyiez que c’est de cette manière que Dieu a créé la femme.” Ils ont répondu qu’ils étaient bien d’accord que cette image théologique impliquait que l’homme et la femme étaient un. J’ai répété ma question plusieurs fois, disant que la Bible spécifie que c’est de cette manière que Dieu a réellement créé la femme. Non seulement cela mais, dans le Nouveau Testament, en I Corinthiens 11:8, Paul dit que la femme vient de l’homme et non l’homme de la femme, soutenant ainsi de manière évidente le récit de la Genèse.

La discussion ne menant à rien, je leur ai demandé s’ils croyaient que Jésus a été cloué sur une croix, comme le dit le Nouveau Testament. “Oh! oui, nous croyons cela!” Je leur ai alors demandé pourquoi ils ne croyaient pas que Dieu a réellement pris une côte d’Adam pour créer Eve. Ils ont répondu que la différence venait du fait qu’ils interprétaient la Genèse comme de la poésie plutôt que comme de l’histoire, en suggérant que l’on ne pouvait prendre la poésie littéralement.

Bien sûr, le livre de la Genèse est un livre historique. Et puis, même si un texte est écrit sous forme poétique, comme c’est le cas pour plusieurs livres de la Bible, cela veut-il dire que nous ne devons pas les croire?

Ils m’ont informé que, pour une grande partie des Ecritures, ce n’est pas ce qui est écrit qui était important, mais l’image théologique qui était suggérée. Je leur ai demandé comment ils déterminaient l’image théologique, sur quelle base ils décidaient qu’elle était l’image théologique véritable ? Comment pouvaient-ils être sûrs qu’ils avaient la bonne approche des Ecritures? D’où leur venait donc cette autorité? Ils ont dit que c’était leur étude de l’histoire et de la théologie au cours des années qui leur permettait de décider de la bonne approche de l’Ecriture et de déterminer la signification de ces images symboliques. Je leur ai dit alors qu’il me semblait qu’ils avançaient tout simplement une opinion quant à l’interprétation des Ecritures. Comment savaient-ils que leur opinion était juste? C’est là précisément où la conversation s’est terminée. Ces hommes veulent dire à Dieu ce qu’Il a dit, plutôt que de Lui permettre de leur dire ce qu’est la vérité. Voici la position d’un grand nombre de dirigeants théologiques.

Tout au long de l’histoire biblique, plusieurs textes montrent comment Dieu reprend les dirigeants religieux pour avoir égaré le peuple. Par exemple, Jérémie a été appelé par le Seigneur pour avertir les Israélites que les scribes et les sacrificateurs ne proclamaient pas la vérité. Jésus a repris ouvertement beaucoup de dirigeants religieux, les traitant de “vipères” (Matthieu 12:34).

Ces mêmes avertissements s’appliquent aujourd’hui à ceux qui se réclament d’être des enseignants de la Parole de Dieu mais qui, en réalité, causent la chute d’un grand nombre. Vous savez sans doute que beaucoup d’opposition à l’œuvre des organisations créationnistes vient de la part des théologiens et d’autres dirigeants religieux. Les organisations humanistes recrutent souvent des gens qui se réclament du christianisme mais qui croient en l’évolution pour soutenir à la télévision, à la radio et dans leurs publications leur combat contre le mouvement créationniste. J’ai entendu des journalistes à la télévision et à la radio se réjouir ouvertement d’avoir quelqu’un, dans leur émission, qui se dit “chrétien” mais qui s’oppose à la Bible et à la création.

Lors d’un débat création/évolution, un évolutionniste affirmait que la question n’était pas si Dieu était créateur ou non. Il disait qu’il croyait à la création et qu’il était chrétien. Par la suite, il commençait à attaquer la Bible et le christianisme. Pendant le débat, quelqu’un dans l’auditoire lui demandait s’il pouvait témoigner que Jésus-Christ était son Sauveur. Surpris par la question, l’évolutionniste cherchait visiblement à l’éviter. Cependant, il a décidé d’essayer de répondre. Il a annoncé à l’auditoire qu’il n’employait pas les mêmes termes que les autres. Il n’acceptait pas la Bible du tout et n’avait rien à faire avec le christianisme fondamentaliste. Au fond, il a décrit le christianisme fondamentaliste comme le mouvement qui affirme la véracité de la Bible. Et pourtant, beaucoup avaient cru qu’il était un chrétien parce qu’il l’avait dit publiquement. Voici un loup, en vêtement de brebis, égarant les brebis.

Beaucoup de bergers dans le monde d’aujourd’hui se trouvent dans l’un des groupes ci-dessous. On constate une progression croissante depuis la “tolérance” jusqu’à la “capitulation devant l’erreur”.

1. La tolérance

Beaucoup nous disent que nous devons tolérer les croyances des autres à propos de l’évolution: nous ne devons pas nous exprimer contre leurs thèses. On nous dit aussi de considérer toutes les alternatives placées devant nous par les scientifiques et ne pas être “dogmatiques” sur un seul point de vue. Ceci est, bien entendu, une forme de dogmatisme en soi, puisqu’il est interdit d’insister sur le fait que la Genèse soit prise de manière littérale, ce qui exclurait la philosophie évolutionniste. 

Beaucoup de facultés de théologie insistent, de manière dogmatique, pour que leurs étudiants considèrent toutes les vues de l’interprétation de la Genèse (c’est à dire, l’évolution théiste, la création progressive, la théorie jour-âge, la théorie du jugement divin, la théorie de la création littérale en six jours), avant d’affirmer que personne ne peut dire qu’un de ces points de vue est correct ou incorrect! Bien sûr, les étudiants de telles facultés doivent être exposés à ces diverses théories mais les points faibles de ces diverses positions doivent être examinés en détail.

2. L’accommodation

Beaucoup disent que l’on ne peut pas être sûr de la signification ou du message de la Genèse et que, peut-être, les évolutionnistes ont raison après tout. Dû au grand respect pour “l’instruction” et à l’abondance des écrits produits par un grand nombre de scientifiques favorisant l’évolution, beaucoup de chrétiens ajoutent, tout simplement, l’évolution à la Bible.

3. La coopération

A ce stade, l’erreur de l’évolution est tolérée au point qu’on lui accorde une place dans l’église. Cette position est confortable et produit une grande harmonie: les gens de l’église, qui croient en l’évolution, ne se sentent pas menacés et tout le monde peut travailler ensemble. De telles personnes affirment que Dieu a créé, mais qu’il n’est pas important de déterminer s’Il a employé ou non l’évolution dans Sa création.

4. La contamination

Avec tant de personnes, si intimement liées à l’erreur de la philosophie évolutionniste, cette théorie est acceptée de manière générale et enseignée dans les églises, les écoles du dimanche, les écoles chrétiennes et les programmes d’instruction religieuse, aussi bien que dans les écoles publiques. Par conséquent, le sujet ne gêne plus personne.

5. La capitulation

L’évolution est acceptée comme un fait et quiconque ose être en désaccord avec elle devient un “hérétique”. Tandis que les gens acceptent l’évolution et classent la Genèse parmi les mythes ou allégories, ils commencent à remettre en question le reste des Ecritures. Un rejet de la fondation de toute la doctrine contenue dans le livre de la Genèse amène logiquement au reniement de toute la Bible. La théologie libérale s’installe.

Comme le dit le prophète Osée au chapitre 4 verset 14 ; “le peuple insensé (ou sans compréhension) court à sa perte!” Tandis qu’il y a beaucoup de bergers qui égarent les brebis, nous devons nous souvenir que les brebis sont aussi à blâmer, comme Dieu nous le dit par Jérémie au chapitre 5, verset 31 : “Les prophètes prophétisent avec fausseté, les sacrificateurs dominent sous leur conduite, et mon peuple prend plaisir à cela”. Prions que davantage d’hommes et de femmes dans nos pays se lèvent pour défendre la vérité absolue de la Sainte Parole de Dieu.

Il est dit en Exode 20/11 : “Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et Il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos, et l’a sanctifié.”

Un élève dans une classe d’école chrétienne demanda à son instituteur, “Comment n’importe qui pouvait-il tout créer en six jours à partir de rien?” Un autre élève, plein de discernement, lui répondit, “Mais justement, Dieu n’est pas n’importe qui!”



lundi 24 janvier 2022

La dévolution !

Vous êtes plus en forme que vos enfants


Les enfants d'aujourd'hui sont moins en forme que leurs parents au même âge, selon une nouvelle recherche présentée à l'American Heart Association, et cela pourrait bien impliquer des problèmes de santé dans leur vie future.

Des chercheurs australiens ont analysé et comparé cinquante études sur la forme physique lors de courses d'enfants entre1964 et 2010. Ces études incluaient près de 25 millions d'enfants entre

 9 ans et 17 ans, dans 28 pays différents. L'endurance cardio-vasculaire a décliné de manière significative, d'environ 5% par décennie.

Or cette endurance est l'un des facteurs les plus significatifs de bonne santé. Leur plus faible endurance, explique le Time Magazine, «pourrait aussi être le signe qu'ils peuvent être plus 

sujets à certaines maladies chroniques une fois adultes».


Commentaire de Pierre DANIS

En fait, tout dévolue depuis la désobéissance de nos ancêtres Adam et Eve, ce qui est exactement le contraire de ce que proclame les adeptes de la théorie de l'évolution.




J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

  • "Qu'est-ce que la science?"
  • "Débat sur les origines"

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