jeudi 8 juillet 2010

Que faut-il penser de la datation au carbone 14 ?

Comment fonctionne « l’horloge » au carbone 14 ? Cette horloge est-elle fiable ? Qu’enseigne, en réalité, la datation au carbone 14 ? Que dire des autres méthodes de datation radiométriques ? A-t-on des preuves que la Terre est jeune ?

LES GENS QUI POSENT DES QUESTIONS sur la datation au carbone 14 veulent, en général, avoir des informations sur les méthodes de datation radiométrique qui fournissent des données en millions et milliards d’années (la datation au carbone 14 ne va pas plus loin que quelques milliers d’années). Ils se demandent comment on peut insérer des millions d’années dans le récit biblique.
Disons d’emblée que ces immenses périodes de temps ne peuvent trouver place dans la Bible sans que l’on fasse des compromis sur la bonté de Dieu, l’origine du péché, de la mort et de la souffrance, bref, la raison de la venue de Jésus.

Par définition, les chrétiens prennent les déclarations de Jésus-Christ au sérieux. Il a dit : « Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme » (Marc 10.6). Cette phrase n’a de sens que dans un contexte de création récente de quelques milliers d’années. Mais elle n’en a aucun si l’homme est apparu à l’issue de milliards d’années.
Nous aborderons d’abord la datation au carbone 14 pour, ensuite, considérer d’autres méthodes de datation.

Comment fonctionne l’horloge au C14 ?

Le carbone est doté de propriétés uniques essentielles à la vie sur la Terre. Nous le connaissons sous plusieurs aspects : le diamant, le graphite des crayons de papier ou encore la substance noire du bois carbonisé. Au niveau atomique, le carbone naturel est un mélange d’isotopes, c’est-à-dire d’atomes différant par leur contenu en neutrons. Une forme rare a des atomes qui sont 14 fois plus lourds que les atomes d’hydrogène : c’est le carbone 14 ou radiocarbone, noté C14.
Ce radionucléide est produit lorsque des rayons cosmiques libèrent des neutrons des noyaux atomiques dans la haute atmosphère. Ces neutrons, se déplaçant à présent rapidement, entrent en collision avec de l’azote ordinaire (14N) à des altitudes inférieures, le convertissant en 14C. Contrairement au carbone commun (12C), le carbone 14 (14C) est instable et se désintègre lentement, se transformant à nouveau en azote tout en libérant de l’énergie. Cette instabilité le rend radioactif.

Le carbone ordinaire (12C) se trouve dans l’atmosphère sous forme du dioxyde de carbone (CO2), lequel est absorbé par les plantes qui sont ensuite mangées par les animaux. Ainsi, un os, la feuille d’un arbre, ou même un meuble en bois, contiennent du carbone. Le C14 formé se combine, comme le carbone ordinaire (12C), avec de l’oxygène pour donner du dioxyde de carbone (14CO2), de sorte qu’il entre, lui aussi, dans le cycle passant par les cellules des plantes et des animaux.
Si nous prenons un échantillon d’air, que nous comptons le nombre d’atomes de 12C qu’il contient pour un atome de C14, nous calculons le rapport carbone 14/carbone 12. Comme le C14 est parfaitement mélangé au 12C, on s’attend à trouver un rapport identique dans la feuille d’un arbre ou une partie de notre corps.

Chez les êtres vivants, bien que les atomes de C14 se transforment constamment en 14N, ils échangent toujours du carbone avec leur environnement, de sorte que le mélange reste à peu près le même que dans l’atmosphère. Cependant, à la mort d’une plante ou d’un animal, les atomes de carbone 14 qui se désintègrent ne sont plus remplacés, de sorte que la quantité de carbone 14 dans l’être jadis vivant décroît avec le temps. En d’autres mots, le rapport carbone 14/carbone 12 diminue. On peut dire aussi que nous disposons d’une « horloge » qui commence son tic-tac à la mort de la chose en question.
Il est évident que ceci ne s’applique qu’à ce qui vivait auparavant. Cette méthode ne peut être utilisée pour dater, par exemple, des roches volcaniques.

Le taux de désintégration du carbone 14 est tel que la moitié d’une quantité quelconque se convertit en azote 14 en 5 730 ± 40 ans. C’est ce qu’on appelle sa « demi-vie ». Ainsi, en deux demi-vies, soit 11 460 ans, il ne restera plus que le quart. Donc, si la quantité de 14C par rapport au 12C dans un échantillon est un quart de celle présente dans les organismes vivants actuels, il a un âge théorique de 11 460 ans. Tout ce qui est âgé de plus de 50 000 ans ne doit théoriquement plus contenir de 14C détectable. C’est la raison pour laquelle la datation au radiocarbone ne peut donner des millions d’années. En fait, si un échantillon contient du 14C, on a là une bonne indication qu’il ne peut pas être âgé de millions d’années.

Cependant, les choses ne sont pas aussi simples. D’abord, les végétaux « n’aiment » pas le dioxyde de carbone contenant du C14. Cela signifie qu’ils en absorbent moins que prévu, de sorte que les tests les font apparaître plus anciens qu’ils ne le sont. De plus, cette discrimination ne s’effectue pas de la même manière par tous les végétaux. Ces distinctions doivent aussi être prises en compte.

Deuxième point : le rapport carbone 14/carbone 12 dans l’atmosphère n’a pas toujours été constant ; par exemple, il était plus élevé avant l’ère industrielle au cours de laquelle la combustion massive de combustibles fossiles (houille, hydrocarbures) a libéré une grande quantité de dioxyde de carbone dépourvu de 14C. En conséquence, les êtres morts à cette époque apparaissent plus vieux par la méthode de datation au carbone 14. Dans les années 1950, il y eut, au contraire, une augmentation de 14CO2 à cause des essais atomiques effectués dans l’atmosphère. Si l’on date par le carbone des êtres ou des objets qui remontent à cette époque, ils apparaîtront plus jeunes que leur âge réel.

La mesure du 14C dans des objets dont on connaît l’âge (par exemple, des semences dans des tombeaux que l’histoire date précisément) permet de se faire une idée du niveau de 14C dans l’atmosphère à l’époque industrielle, de sorte qu’un calibrage partiel de l’« horloge » est possible. Aussi, la datation au carbone, à la condition qu’elle soit soigneusement appliquée à des objets du passé, peut être utile. Toutefois, malgré le calibrage possible mentionné ci-dessus, les archéologues ne considèrent pas les dates fournies par la méthode au C14 comme absolues en raison de fréquentes anomalies. Ils ont plus confiance dans les méthodes de datation qui se réfèrent aux documents historiques.
Au-delà de l’histoire écrite, le calibrage de « l’horloge » au carbone 14 n’est pas possible.

Autres facteurs affectant les résultats de la datation au C14

La quantité de rayons cosmiques pénétrant l’atmosphère terrestre affecte la quantité de C14 produit et, par conséquent, le système de datation. La quantité de tels rayons atteignant la Terre varie selon l’activité solaire et selon que la Terre traverse des nuages magnétiques du fait du déplacement du système solaire au sein de notre galaxie (la Voie lactée).
L’intensité du champ magnétique de la Terre affecte la quantité de rayons cosmiques entrant dans l’atmosphère. Un champ magnétique plus intense fait dévier de la Terre une plus grande quantité de rayons cosmiques. Dans l’ensemble, l’énergie du champ magnétique terrestre décroît, de sorte que la production de C14 est actuellement plus importante que dans le passé. Voilà qui est propre à vieillir ce qui est déjà vieux.

Un autre facteur, le déluge de la Genèse, aurait également fortement perturbé l’équilibre du carbone. Le déluge engloutit d’énormes quantités de carbone qui furent transformées en charbon, pétrole, etc., faisant ainsi diminuer la quantité totale de 12C dans la biosphère (y compris l’atmosphère, car les végétaux ont repoussé après le déluge et absorbé du CO2 qui ne fut pas remplacé par la désintégration de la végétation enfouie). La quantité totale de 14C diminua dans les mêmes proportions, bien sûr, mais, tandis qu’aucun processus terrestre ne générait plus de 12C (tout était immergé), le 14C continua, lui, d’être produit, puisque sa formation ne dépend pas de la disponibilité en carbone, mais en azote. Par conséquent, la quantité relative de 14C augmenta à la suite du déluge. Conclusion : le rapport 14C/12C antédiluvien dans les plantes/les animaux/l’atmosphère devait être plus bas que ce qu’il est aujourd’hui.
A moins de corriger cet effet (qui s’ajoute au problème du champ magnétique exposé ci-dessus), la datation au carbone des fossiles formés pendant le déluge fournirait des âges beaucoup trop élevés.

Les chercheurs créationnistes ont proposé que les dates de 35 000 - 45 000 ans soient recalibrées par rapport à la date biblique pour le déluge. Un tel recalibrage permet de comprendre les dates anormales fournies par la datation au carbone ; par exemple, des « dates » fort discordantes pour différentes parties d’un cadavre de bœuf musqué gelé, découvert en Alaska, ou encore un taux démesurément lent d’accumulation de boulettes d’excréments de Mégathérium dans les couches les plus anciennes d’une grotte.

Les volcans aussi émettent beaucoup de CO2 dépourvu de 14C. Comme le déluge s’est accompagné d’une grande activité volcanique, les fossiles formés dans la période qui suivit le déluge indiqueraient des âges au radiocarbone plus grands que la réalité.
En résumé, on peut dire que la méthode au carbone 14, si elle prend en compte les effets du déluge, peut donner des résultats utiles, mais doit, malgré cela, être appliquée avec prudence. Elle ne donne pas des dates en millions d’années et, corrigée comme elle se doit, fournit des dates qui sont compatibles avec le déluge de la Bible.

Le déluge

Les végétaux enfouis donnent le charbon, le pétrole et le gaz, piégeant de grandes quantités de carbone 12.
Croissance des végétaux postdiluviens
De nouveaux végétaux poussent, puisant du CO2 dans l’atmosphère.
Ere industrielle
La combustion de charbon, de pétrole et de gaz libère dans l’atmosphère le carbone piégé jusqu’alors.
Concentration de CO2 atmosphérique
Rapport 14C/12C
Défrichement et désertification font augmenter la teneur en CO2.

Autres méthodes de datation radiométrique

Il existe plusieurs autres méthodes de datation radiométrique, utilisées aujourd’hui, qui donnent aux roches des âges en millions et en milliards d’années. Contrairement à la datation au carbone, ces techniques utilisent la plupart du temps les concentrations relatives en élément « père » et élément « fils » dans les chaînes de désintégration radioactive. Par exemple, le potassium 40 (élément père) se désintègre en argon 40 (élément fils), l’uranium 238 en plomb 206 en passant par d’autres éléments comme le radium, l’uranium 235 en plomb 207, le rubidium 87 en strontium 87, etc. Ces techniques sont appliquées à des roches éruptives et sont censées donner le temps écoulé depuis leur solidification.
Il est possible de mesurer très précisément la concentration isotopique, mais une concentration isotopique n’est pas une date.

Pour obtenir des âges à partir de telles mesures, il faut faire des suppositions improuvables, telles que :
1. Les conditions de départ sont connues (par exemple, la quantité d’élément « fils » est nulle, ou a telle valeur).
2. Les taux de désintégration ont toujours été constants.
3. Les systèmes sont fermés ou isolés, de sorte que la quantité d’isotopes « père » ou « fils » est demeurée stable : ni apport, ni perte.
Des « comportements » radio-isotopiques inexpliqués
Les preuves ne manquent pas pour montrer, d’une part, que les systèmes de datation radio-isotopiques ne sont pas les techniques infaillibles qu’on aimerait qu’ils soient, et, d’autre part, qu’ils ne mesurent pas des millions d’années. Cependant, il reste des « comportements » radio-isotopiques inexpliqués. Par exemple, des roches plus profondes ont souvent tendance à donner des « âges » plus anciens. Les créationnistes sont d’accord pour dire que les roches plus profondes sont généralement plus vieilles, mais pas de millions d’années.

Des dates « erronées » ?

Quand une « date » n’est pas celle qu’on attendait, les chercheurs sont prompts à trouver des prétextes pour rejeter le résultat. Cette façon de raisonner a posteriori, qui est courante, montre bien que la datation radiométrique présente de sérieux problèmes. Woodmorappe cite des centaines d’exemples de prétextes invoqués pour « expliquer » les dates « erronées ».
Des chercheurs ont ainsi appliqué, dans le cas de fossiles d’Australopithecus ramidus, un raisonnement postérieur à la datation. La plupart des échantillons de basalte les plus proches des strates fossilifères donnaient des dates d’environ 23 Ma (Mega annum, millions d’années) par la méthode argon-argon. Mais, d’après leurs croyances sur l’emplacement de ces fossiles dans le schéma évolutionniste, les auteurs décidèrent que c’était « trop vieux ». Ils allèrent donc chercher du basalte plus éloigné des fossiles et sélectionnèrent 17 échantillons sur 26 afin d’obtenir un âge maximal qui leur convenait, soit 4,4 Ma. Les neuf autres échantillons donnaient des dates beaucoup trop anciennes ; nos auteurs se dirent donc qu’elles devaient être contaminées et ils les écartèrent. Voilà comment fonctionne la datation radiométrique. Elle est très largement soumise à la conception d’une « bonne vieille Terre » qui imprègne le monde contemporain de l’érudition.

Une histoire semblable entoure la datation du crâne de primate connu sous le sigle KNM‑ER 1470. Il a d’abord été daté de 212 à 230 Ma, ce qui, d’après les fossiles, était irréaliste (les humains « n’existaient pas encore »). Plusieurs autres tentatives furent entreprises pour dater les roches volcaniques de l’endroit. Au fil des années, on s’est finalement mis d’accord sur un âge de 2,9 Ma en raison de différentes études convergentes (bien que ces études aient divisé les résultats entre des résultats « bons » et des résultats « erronés », exactement comme pour l’Australopithecus ramidus susmentionné).

Cependant, les idées préconçues sur l’évolution humaine eurent raison de l’âge « trop ancien » d’un crâne comme le 1470. Une étude sur des fossiles de porc trouvés en Afrique convainquit bien vite la majorité des anthropologues que le crâne 1470 était beaucoup plus récent. Une fois que ce fait fut largement accepté, d’autres études des roches ramenèrent l’âge à environ 1,9 Ma et de nouvelles études « confirmèrent » cette date. Voilà à quoi ressemble le « jeu » de la datation !
Disons-nous ici que les évolutionnistes font exprès de manipuler les données pour obtenir les réponses qu’ils attendent ? Non, en général ce n’est pas le cas. Mais ce que nous disons, c’est que les observations doivent être conformes à un paradigme, à un modèle théorique qui prévaut, celui de l’évolution de la bactérie à l’homme pendant des temps infinis. Celui-ci est tellement ancré dans les esprits qu’il n’est jamais remis en question. C’est un « fait ». De telle sorte que toute observation doit venir confirmer ce paradigme. Inconsciemment, les chercheurs, « scientifiques objectifs » aux yeux du public sélectionnent les observations pour qu’elles s’accordent avec leur système de croyance fondamental.

Nous devons rappeler que le passé ne peut être exploré par les processus normaux de la science expérimentale, c’est-à-dire par des expériences répétées, effectuées dans le présent. Un événement du passé ne peut être soumis à l’expérimentation. Les radiochronologistes ne mesurent pas l’âge des roches, ils mesurent une concentration isotopique qui, elle, peut être connue très précisément. L’« âge » obtenu, par contre, résulte d’un calcul qui fait appel à des hypothèses improuvables sur le passé.

La question de Dieu à Job vient bien à propos : « Où étais-tu quand Je fondais la terre ? » (Job 38.4).
Ceux qui travaillent sur l’histoire non écrite rassemblent des informations dans le temps présent et échafaudent des histoires concernant le passé. Le niveau de preuves requis dans ce genre d’études semble être beaucoup moins élevé que dans celles des sciences empiriques comme la physique, la chimie, la biologie moléculaire, la physiologie, etc.

Pour les dates, vous avez une préférence ?

Les formulaires envoyés par les laboratoires de radio-isotopes à ceux qui leur soumettent des échantillons demandent souvent une estimation de l’âge de l’échantillon. Pourquoi ? Si les techniques étaient absolument objectives et fiables, de telles informations seraient superflues. Les laboratoires savent que des dates anormales sont courantes et ils veulent s’assurer que les dates obtenues seront « correctes ».
Les méthodes de datation radiométrique au banc d’essai
Si les techniques de datation étaient réellement des moyens objectifs pour connaître l’âge des roches, elles devraient fournir des données concluantes pour des échantillons dont on connaît l’âge réel. En outre, différentes techniques devraient invariablement donner des résultats identiques.

Les méthodes devraient être fiables pour des échantillons dont l’âge est connu.
Il y a beaucoup d’exemples où les méthodes de datation donnent des « dates » qu’on sait fausses, parce qu’on connaît l’âge des roches en question. L’un d’eux est la datation au K�Ar (potassium-argon) de cinq coulées de lave d’andésite du Mont Ngauruhoe, en Nouvelle-Zélande. Bien que l’on sache qu’une coulée de lave remonte à 1949, trois à 1954 et une à 1975, les « dates » obtenues vont de moins de 0,27 à 3,5 Ma.

Avec le recul, on explique ; et on dit que c’est un excès d’argon du magma (roche en fusion) qui a été retenu dans la roche au moment de sa solidification. La littérature scientifique « athée »** énumère de nombreux exemples d’excès d’argon qui donnent à des roches d’âge connu, des âges en millions d’années. Cet excès semble être dû au manteau supérieur, sous la croûte terrestre. Ce phénomène est en conformité avec l’hypothèse d’une Terre jeune, car l’argon n’a pas eu suffisamment de temps pour s’échapper. La question à se poser est pourquoi confier la datation de roches à une méthode dont on sait, pour lui avoir soumis des roches d’âge connu, qu’elle peut donner des dates complètement fausses ?

D’autres techniques, telles que l’emploi des droites isochrones , font appel à des hypothèses différentes sur les conditions de départ. Néanmoins, la communauté scientifique est de plus en plus consciente que de telles techniques « 100 % sûres » sont également susceptibles de donner des dates « incorrectes ». Donc, là encore, les données sont « triées » en fonction de ce que le chercheur croit a priori sur l’âge de la roche.

Le géologue Steve Austin a pris un échantillon de basalte dans des strates situées au fond du Grand Canyon et un échantillon de lave ayant débordé du canyon. Le schéma évolutionniste veut que cette dernière soit un milliard d’années plus jeune que le basalte au fond du canyon. Les isotopes ont été analysés par des laboratoires classiques : en utilisant la méthode de l’isochrone sur le système rubidium-strontium, la récente coulée de lave est plus vieille de 270 Ma que le basalte au fond du canyon, ce qui est impossible.

Différentes techniques de datation devraient donner des résultats voisins.
Si les méthodes de datation sont un moyen objectif et fiable pour déterminer l’âge des échantillons, elles devraient donner des résultats qui s’accordent. Si un chimiste mesure la teneur en glucose du sang, toutes les méthodes valables donneront la même teneur (dans la limite de l’erreur expérimentale). Cependant, avec la datation radiométrique, les différentes techniques donnent souvent des résultats différents.

Austin, étudiant les roches du Grand Canyon, s’est aperçu que les différentes techniques donnent souvent des résultats très différents (voir tableau ci-après) . On peut, rappelons-le, invoquer toutes sortes de raisons pour expliquer les dates « erronées », mais c’est de nouveau du raisonnement a posteriori. Des techniques objectives ne sont pas des techniques dont on écarte les résultats lorsqu’ils ne s’accordent pas avec des idées préconçues.
« Ages » radiométriques obtenus par différentes méthodes pour des roches basaltiques reconnues par la majorité des géologues comme étant âgées de quelques milliers d’années seulement.
Provenance : Plateau Uinkaret du Grand Canyon. Ma = millions d’années. Source : Austin, S.A., 1994. Grand Canyon.

Méthode
« Age »
Six âges modèles potassium-argon
10 000 ans à 117 Ma
Cinq âges rubidium-strontium
1 270‑1 390 Ma
Isochrone rubidium-strontium
1 340 Ma
Isochrone plomb-plomb
2 600 Ma

En Australie, du bois trouvé dans du basalte de l’ère Tertiaire a clairement été enfoui dans la coulée de lave ayant donné cette roche. Sa carbonisation en est la preuve. Une analyse au carbone 14 a donné au bois une date d’environ 45 000 ans, tandis que le basalte, « daté » par la méthode au potassium-argon, remontait à 45 Ma !
Les rapports isotopiques de cristaux d’uraninite provenant du gisement d’uranium de Koongarra, dans le Territoire du Nord de l’Australie, ont donné des âges isochrones plomb-plomb de 841 140 Ma. Ce résultat contraste avec un âge de 1550�1650 Ma obtenu d’après d’autres rapports isotopiques, et avec des âges de 275, 61, 0, 0 et 0 Ma d’après les rapports thorium/plomb (232Th/208Pb) dans cinq grains d’uraninite. Ces derniers chiffres sont importants parce que les dates dérivées du thorium sont censées être plus fiables, le thorium étant moins mobile que les minéraux d’uranium, produits parents des isotopes de plomb dans le système plomb-plomb. Les âges « zéro », dans ce cas, sont en accord avec la Bible.
La radiométrie a décidément du plomb dans l’aile.

Du carbone 14 dans des fossiles « vieux » de millions d’années

Les laboratoires qui mesurent cet isotope aimeraient disposer d’une source de matériel organique dépourvue de 14C afin de l’utiliser comme témoin pour s’assurer que leurs manipulations n’ajoutent pas de 14C. Le charbon est un candidat tout désigné, car le charbon le plus récent est supposé âgé de quelques millions d’années. Or, alors que l’on prétend que l’âge de ce combustible fossile peut aller jusqu’à des centaines de millions d’années, on n’a jamais trouvé d’échantillons de charbon qui soit exempts de 14C.

La teneur en 14C de fossiles âgés de plus de 100 000 ans devrait être trop petite pour être mesurable. Cependant, les laboratoires de datation détectent systématiquement du 14C, à des concentrations bien supérieures aux niveaux de bruit de fond, dans des fossiles que l’on estime âgés de plusieurs millions d’années. , Des fossiles, dans des roches datées de 1 à 500 Ma (à l’aide de méthodes de datation radio-isotopique pour âges anciens), ont donné un âge moyen par datation au radiocarbone d’environ 50 000 ans, résultat très en deçà des limites des techniques modernes de datation au radiocarbone24 . En outre, aucune corrélation entre les résultats de la plus petite à la plus grande des dates 14C obtenues et les « âges » attribués par la théorie évolutionniste/uniformitariste n’était obtenue.24 Cette observation est en accord avec l’hypothèse de couches de roches fossilifères ayant été formées pendant l’année de la catastrophe diluvienne, ainsi que les géologues spécialistes du déluge, depuis Nicholas Steno (1631-1687), le reconnaissent.
Du bois fossile trouvé dans de la roche de l’étage « Permien supérieur », lequel est sensé remonter à 250 Ma, contenait toujours du radiocarbone. Récemment, un échantillon de bois trouvé dans des roches du « Trias moyen », étage vieux, paraît-il, de 230 Ma, a donné une date par analyse au carbone de 33 720 430 ans. Les vérifications d’usage ont montré que la date au 14C n’était pas due à une contamination et qu’elle était donc valable.

Même du graphite du Précambrien (« plus vieux que 545 Ma »), qui n’est pas d’origine organique, a une teneur en 14C au-dessus des niveaux de bruit de fond.24 Un résultat compatible avec le fait que la Terre soit elle-même âgée de milliers d’années seulement, comme le suggère une lecture directe du texte biblique.
Beaucoup de réalités physiques contredisent les « milliards d’années »
90 % de toutes les méthodes utilisées pour estimer l’âge de la Terre donnent un âge bien inférieur aux milliards d’années clamées par les évolutionnistes. 

Parmi elles :
● Des signes indubitables de formation rapide des strates géologiques qui rappellent les circonstances du déluge : absence d’érosion entre les couches de roches prétendument séparées par des millions d’années ; absence de traces d’activité biologique (vers, racines, ...) dans les couches rocheuses ; absence de couches représentant des sols ; présence de fossiles polystrates (c.-à-d. traversant à la verticale plusieurs couches de roche), ces fossiles n’auraient pas pu rester à la verticale pendant des temps infinis de lent enfouissement ; plissement sans fracture d’épaisses couches de « roche », indiquant que la roche était molle au moment du plissement ; etc.

Plateau de Kaibab

Calcaire Kaibab - Calcaire Muav - Schiste Bright Angel - Grès Tapeats - Roche de base friable
Le pli plastique des strates montre que les couches étaient encore molles au moment de leur plissement ; aspect logique de couches déposées rapidement, comme lors du déluge.

● On a retrouvé des globules rouges et de l’hémoglobine dans certains os de dinosaures (non fossilisés !). De tels éléments ne peuvent pas subsister au-delà de quelques milliers d’années ; et certainement pas jusqu’à 65 Ma, époque des derniers dinosaures d’après les évolutionnistes.

● L’intensité du champ magnétique terrestre décroît si rapidement qu’il donne l’impression de ne pas avoir plus de 10 000 ans. Des inversions rapides pendant l’année du déluge et des fluctuations peu après celui-ci auraient même sensiblement accéléré sa décroissance.

● Une supernova est l’explosion d’une étoile massive, une explosion formidable dont la brillance illumine brièvement [quelques heures ou jours - N.D.E.] le reste de la galaxie. Les « rémanents de supernova » (RSN) devraient, d’après les équations de la physique, avoir continué leur expansion pendant des centaines de milliers d’années. Et pourtant, on ne trouve pas, dans la Voie lactée (ni dans ses galaxies satellites, les Nuages de Magellan), de RSN très anciens et très dispersés (dits de stade 3), mais seulement quelques-uns modérément vieux (de stade 1). Ces observations correspondent tout à fait à ce que l’on attend dans le cas de galaxies « jeunes » qui n’existent pas depuis suffisamment longtemps pour avoir subi une large expansion.

● Les continents s’érodent si rapidement qu’ils devraient s’être dégradés complètement déjà plusieurs fois en des milliards d’années . Le problème est bien plus marqué dans les régions montagneuses, mais il existe aussi d’immenses plaines que l’on suppose être très vieilles, pratiquement sans aucune traces d’érosion. La diminution moyenne de hauteur de tous les continents du globe est de l’ordre de 6 mm en 100 ans. En 2,5 Ga (l’âge de la base des continents, selon l’uniformitarisme), c’est une hauteur de continent de 150 km qui aurait été dégradée par érosion. Si l’érosion avait duré des milliards d’années, il n’y aurait plus de continents sur la Terre. Par exemple, si l’érosion s’était poursuivie à la vitesse moyenne, l’Amérique du Nord aurait dû voir son relief nivelé en 10 Ma, pas plus. Notez qu’il s’agit d’une limite d’âge supérieure, pas d’un âge effectif.

● La Lune s’éloigne lentement de la Terre à une vitesse d’environ 4 cm par an et cette dernière aurait été plus grande dans le passé. En admettant que la Lune ait commencé à s’éloigner de la Terre à partir d’une position initiale où les deux corps célestes étaient en contact, il ne lui aurait fallu que 1,37 Ga pour parvenir à sa distance actuelle. Ceci donne un âge maximum pour la Lune, pas son âge réel. Mais c’est un âge beaucoup trop petit pour les évolutionnistes qui prétendent que la Lune est née voici 4,6 Ga. Il est également beaucoup plus petit que les « âges » radiométriques attribués aux roches lunaires.

● Le sel entre dans la mer beaucoup plus vite qu’il n’en sort. La concentration saline de la mer ne permet pas de penser que ce processus ait duré pendant des milliards d’années. Même en concédant aux évolutionnistes des hypothèses très généreuses, la mer, par ce calcul, ne peut pas remonter à plus de 62 Ma, ce qui est beaucoup plus jeune que des milliards d’années. Il s’agit, là encore, d’un âge maximal, pas d’un âge réel.

Cependant, pas plus que les évolutionnistes, les créationnistes ne sont capables de prouver l’âge de la Terre par une quelconque méthode de datation. Mais les créationnistes sont conscients que la science est, et demeure, hésitante en raison du fait qu’il y a beaucoup d’inconnues, surtout quand le scientifique interroge le passé. Les arguments scientifiques des créationnistes et des évolutionnistes sont ici sur un pied d’égalité : les évolutionnistes ont dû abandonner beaucoup de « preuves » de l’évolution tout comme les créationnistes ont dû modifier leurs arguments. L’évolutionniste athée W.B. Provine admet : « La plupart des choses que j’ai apprises [en biologie transformiste] pendant mes études de 3e cycle (1964-1968), soit se sont révélées fausses, soit ont dû être sensiblement modifiées. »

Les créationnistes comprennent les limites des méthodes de datation mieux que les évolutionnistes qui, eux, prétendent pouvoir légitimement utiliser des processus observables dans le présent pour « prouver » que la Terre est âgée de milliards d’années. En réalité, toutes les méthodes de datation, y compris celles qui indiquent une Terre jeune, reposent sur des hypothèses improuvables.
La chronologie biblique reste, en définitive, pour les créationnistes, la méthode qui leur permet de dater l’histoire de la Terre. Elle est telle parce qu’ils la considèrent comme le récit exact donné par des témoins visuels de l’histoire du monde. Pour eux, la Bible contient en elle-même des évidences qu’elle est la Parole de Dieu, qu’elle est, par conséquent, parfaitement fiable et exempte d’erreur.

Quelle signification ont les « dates » radiométriques ?

John Woodmorappe, qui a analysé plus de 500 publications portant sur la datation radio-isotopique, en a conclu que celle-ci est contaminée par toutes sortes de raisonnements circulaires et interprétations destinés à s’accorder avec les idées préconçues des chercheurs.

Des halos pléochroïques orphelins

Les particules radioactives se désintégrant dans une roche solide provoquent des zones de détérioration sphériques dans la structure cristalline environnante. Par exemple, un élément radioactif comme l’uranium 238 génère plusieurs sphères de décoloration dont les rayons sont caractéristiques des différents éléments produits dans sa chaîne de désintégration en plomb 206. Observées en coupe transversale avec un microscope, ces sphères apparaissent sous forme d’auréoles appelées « halos pléochroïques ». Robert Gentry a étudié ces halos pendant des années et publié ses résultats dans des revues scientifiques de pointe.

Certains produits intermédiaires de désintégration, tels que les isotopes du polonium, ont des demi-vies extrêmement brèves (décroissance très rapide). Par exemple, le 214Po a une demi-vie de 164 microsecondes. Curieusement, les anneaux créés par la désintégration du polonium se trouvent souvent dans des cristaux dépourvus des halos de l’uranium parent. Il faut savoir que le polonium doit pénétrer dans la roche avant que celle-ci ne se solidifie, mais il ne peut pas provenir d’un petit grain d’uranium dans la roche solide, sans quoi un halo d’uranium serait visible. Ceci suggère que la roche s’est formée très rapidement Il est aussi possible qu’il y ait eu une période de diminution rapide de l’uranium aboutissant à la quantité de polonium observée.
Gentry a répondu à toutes les objections formulées à l’encontre de ses travaux. Elles ont été nombreuses car les halos orphelins témoignent de conditions dans le passé qui sont en porte-à-faux avec la conception uniformitariste de l’histoire de la Terre, fondement des systèmes de datation radiométrique. Quel que soit le processus à l’origine des halos, il permettra peut-être aussi de comprendre le fonctionnement de la datation radiométrique.

Conclusion

Il y a donc bien des évidences que les dates radiométriques ne sont pas, quoi qu’on en dise, la preuve objective que la Terre est vieille, mais que, au contraire, le monde n’est finalement vieux que de quelques milliers d’années. Bien que nous ne disposions pas de toutes les réponses, nous en avons beaucoup et nous possédons le témoignage fiable de la Parole de Dieu sur la véritable histoire du monde.

Werner Gitt

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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