lundi 1 octobre 2007

La génération spontanée

Existe-t-il une continuité entre la matière inerte et les organismes vivants?

La très nette séparation qui existait autrefois entre la chimie minérale et la chimie organique reposait sur une observation de poids: Dans la nature inerte, les liaisons organiques ne pouvaient provenir que de l’activité d’organismes.

La mort des organismes entraîne un processus irréversible: les matières organiques se décomposent en différents constituants minéraux. Mais cette distinction de principe devint caduque lorsqu’en 1828, le chimiste allemand F.Wöhler réalisa la première synthèse de chimie organique, celle de l’urée à partir du cyanate d’ammonium.

Grâce à des recherches approfondies et systématiques, on est en mesure aujourd’hui de réaliser de nombreuses réactions de synthèse. Cela suppose évidemment une bonne connaissance de la chimie, de ses réactions et de la constitution moléculaire de la matière, en d’autres mots l’intervention de l’esprit humain dans la matière inerte. Si nous considérons les êtres vivants, nous constatons que rien dans le règne végétal, dans le règne animal et chez l’homme, ne vient contredire les lois de la chimie ou de la physique qui s’appliquent ailleurs.

Les lois bien connues de la nature s’appliquent parfaitement dans leur cas. Il n’existe donc, sur le plan chimique et physique, aucune différence de principe entre les organismes vivants et la matière inerte. En prétendant que l’on passe relativement facilement de la matière inerte aux organismes vivants, les affirmations néodarwiniennes sur l’apparition des premières macromolécules prébiotiques dans ce que les savants nomment la «soupe originelle» ne sont que des hypothèses qui vont au-delà de nos connaissances actuelles dans ce domaine.

Dans un être vivant, un organisme ne doit pas être réduit à de la matière. La complexité d’un organisme vivant ne peut se déduire de l’examen de ses composants physiques, car les cellules vivantes possèdent en plus une donnée très importante, l’information, qui est du domaine de l’esprit et que la matière ne peut produire par elle-même. C’est cette information génétique qui fait que chaque être vivant possède sa forme propre et qu’il est capable de se reproduire.

La matière inerte ne possède pas cette faculté de se reproduire. L’échange d’information est donc le caractère distinctif qui différencie clairement l’organisme vivant de la matière inerte. On peut aussi faire remarquer que l’existence d’une forme particulière appropriée à chaque être vivant n’a rien à voir avec la formation des cristaux qui obéit à des lois physico-chimiques sur la constitution de la matière. Le phénomène de la vie se situe sur un tout autre plan que celui de la physique ou de la chimie.

Toutes les expériences tentées par les tenants de prétend que la vie est apparue à partir de phénomènes physico-chimiques, ont confirmé le bien-fondé de notre position: Aucune expérience physico-chimique ne peut donner naissance à ce capital que nous nommons «information». Lors de ses expériences fréquemment citées, Stanley Miller a réussi à faire la synthèse de quelques acides aminés qui sont les constituants fondamentaux des protéines, mais à aucun moment il n’a su produire l’information, cette faculté que possède tout être vivant à définir sa forme et à se reproduire.

Cette expérience reste donc bien en deçà de ce que l’on est en droit d’attendre d’une preuve en faveur de la théorie de l’évolution. Quant aux affirmations de M. Eigen, elles ne sont que des vues de l’esprit qui ne reposent sur aucune confirmation empirique. Grâce à des machines appropriées, M. Eigen veut traduire dans les faits les lois de l’évolution. Voici ce qu’il déclare dans une revue scientifique allemande: "Dans un de nos dispositifs, nous avons réussi à montrer que des bactéries peuvent évoluer ... Ce projet connut un succès immédiat. En trois jours, nous avons pu isoler un mutant qui avait sa propre résistance".

Cet exemple montre que l’on peut reproduire en laboratoire les lois de l’évolution. Une telle affirmation pourrait laisser croire que l’homme avait enfin réussi une expérience décisive pour passer de la matière inerte à l’organisme vivant. En réalité, ces expériences partaient d’organismes vivants déjà existants. De plus, elles n’ont pas créé une nouvelle information. En s’appuyant sur une information déjà présente, de telles expériences ne prouvent absolument rien sur l’apparition de l’information.

Retenons bien la leçon:
Dans aucun laboratoire du monde on n’a réussi à créer des organismes vivants à partir de matériaux inertes. Cette remarque revêt d’autant plus d’importance que la biotechnologie a multiplié à l’infini les possibilités de manipulation sur les êtres vivants, car il est notoire que cette science cherche de plus en plus à modifier le vivant. De toute évidence, l’abîme qui sépare la chimie classique de la biotechnologie est infranchissable. Si pourtant il devait l’être un jour, au terme d’infatigables recherches et grâce au concours de toutes les connaissances acquises, ce serait encore pour prouver que la vie ne peut procéder que de l’esprit et d’une faculté créatrice.

Werner Gitt

mardi 21 août 2007

Le langage, don de Dieu

La plupart des neurones qui se trouvent dans la couche externe du cerveau, le cortex cérébral, ne sont pas reliés directement aux muscles ou aux organes sensoriels. C’est le cas, par exemple, des milliards de neurones du lobe frontal. Des observations du cerveau par IRM montrent que le lobe frontal s’active quand on pense à un mot ou que l’on fait fonctionner sa mémoire. Si nous sommes ce que nous sommes, c’est notamment à la partie antérieure de notre cerveau que nous le devons.

Le cortex préfrontal joue un rôle important dans l’élaboration de la pensée, l’intelligence, la motivation et la personnalité. Il met en relation les éléments du vécu nécessaires à la production d’idées abstraites, du jugement, de la persévérance, de la planification, du souci des autres et de la conscience. C’est ce qui est élaboré dans cette région qui distingue les êtres humains des animaux. Nous avons des preuves de cette distinction dans ce que les humains accomplissent dans des domaines comme les mathématiques, la philosophie ou la justice, qui font appel principalement au cortex pré-frontal.

Pourquoi les humains possèdent-ils un cortex préfrontal souple et volumineux qui leur confère de puissantes facultés mentales alors que, chez les animaux, cette région du cerveau est rudimentaire, voire inexistante ? Le contraste est si frappant que les biologistes défenseurs de l’évolution parlent de la « mystérieuse explosion de la taille du cerveau ». A propos des dimensions remarquables de notre cortex cérébral, les scientifiques ne comprennent pas très bien pourquoi et comment cela est arrivé. Se pourrait-il que ce soit parce que l’homme a été créé avec cette capacité cérébrale sans équivalent ?

D’autres parties du cerveau contribuent à notre unicité. À l’arrière du cortex préfrontal se trouve une bande transversale le cortex moteur. Il contient des milliards de neurones connectés à nos muscles. Lui aussi possède des caractéristiques qui nous rendent très différents des singes et des autres animaux. Le cortex moteur primaire nous donne :
- 1) la capacité exceptionnelle d’utiliser la main, les doigts et le pouce pour accomplir des tâches manuelles exigeant une grande dextérité ;
- 2) la faculté d’utiliser la bouche, les lèvres, la langue et les muscles faciaux pour parler.
(Textbook of Medical Physiology, d’Arthur Guyton)

Considérons pendant quelques instants ce qui se passe dans le cortex moteur pour que nous puissions parler. Plus de la moitié de cette région du cerveau est consacrée aux organes de la communication, ce qui explique les incomparables talents de communicateurs des humains. Bien que les mains interviennent dans la communication (écriture, gestes, langue des signes), c’est généralement la bouche qui tient le rôle principal. Le langage humain, du premier mot prononcé par un bébé à la voix d’une personne âgée, est incontestablement un prodige. Entre la langue, les lèvres, la mâchoire, la gorge et la poitrine, ce sont en tout une centaine de muscles qui agissent de concert pour produire une infinité de sons. Quel contraste : alors qu’une cellule du cerveau peut commander 2000 fibres musculaires du mollet d’un athlète, celles qui sont dévolues au fonctionnement du larynx peuvent n’agir que sur 2 ou 3 fibres musculaires. N’est-ce pas là un indice que notre cerveau est spécialement conçu pour la communication ?

Chaque phrase que nous prononçons, aussi courte soit-elle, requiert un ensemble spécifique de mouvements musculaires. Le sens de la moindre expression peut changer en fonction de l’ampleur du mouvement et de la coordination extrêmement précise de plusieurs dizaines de muscles. A vitesse normale, nous émettons environ 14 sons à la seconde. C’est deux fois la vitesse à laquelle nous sommes capables de maîtriser notre langue, nos lèvres, notre mâchoire et les autres parties de notre appareil vocal quand nous les animons séparément. Mais quand on les sollicite toutes ensemble pour parler, elles se comportent comme les doigts d’une dactylo ou d’un pianiste virtuose. Leurs mouvements se chevauchent en une symphonie magnifique de précision !

« Comment vas-tu aujourd’hui ? » L’information dont nous avons besoin pour poser cette question toute simple est stockée dans ce qu’on appelle l’aire de Broca, une région du lobe frontal, que certains considèrent comme le centre de la parole. Rien chez les primates supérieurs ne correspond à l’aire antérieure du langage découverte par Broca. Même si l’on trouve un jour des aires similaires chez des animaux, cela ne changera rien au fait que les scientifiques ne parviennent pas à faire prononcer à des singes plus que quelques sons simples du langage articulé. Rien à voir avec le langage complexe que nous sommes capables de produire en combinant des mots selon la grammaire de notre langue. L’aire de Broca nous y aide, tant oralement qu’à l’écrit.

Bien sûr, le miracle de la parole ne peut s’opérer qu’à la condition de connaître au moins une langue et d’en comprendre les mots. Cela fait intervenir une autre partie de votre cerveau appelée aire de Wernicke. Là, des milliards de neurones discernent la signification des mots prononcés ou écrits. L’aire de Wernicke nous permet de saisir le sens des déclarations, de comprendre ce que nous entendons ou lisons, de sorte que nous sommes à même d’assimiler une information et d’agir en conséquence.

Mais notre capacité d’élocution implique d’autres choses encore. Par exemple, un simple « bonjour » peut vouloir dire beaucoup. Le ton sur lequel nous le prononçons indique si nous sommes heureux, excités, ennuyés, pressés, irrités, tristes ou effrayés, et il peut même traduire certains degrés dans ces états affectifs. Cette composante émotionnelle du langage dépend d’une autre région de notre cerveau. Ainsi, lorsque nous communiquons, diverses parties de notre cerveau sont mises à contribution.

Des chimpanzés ont appris quelques éléments du langage des signes, mais l’utilisation de ces derniers se limite essentiellement à réclamer de la nourriture ou à faire connaître des besoins élémentaires. Le professeur David Premack fait partie de ceux qui ont enseigné à des chimpanzés des éléments simples de communication non verbale. « Le langage humain, dit-il, est bien embarrassant pour la théorie évolutionniste, car il est infiniment plus puissant que nous ne pouvons l’expliquer ».

Nous pourrions nous demander: « Pourquoi les humains sont-ils dotés de ce don merveilleux de communiquer des pensées et des sentiments, de se poser des questions et d’y répondre ? » Un ouvrage de référence (The Encyclopedia of Language and Linguistics) fait observer que « le langage [humain] est spécial » et que « la recherche de précurseurs dans la communication animale ne permet guère de combler le fossé énorme qui sépare le langage et la parole de comportements non humains ». Résumant cette différence, le professeur Ludwig Koeh1er a écrit: « Le langage humain est un secret; c’est un don divin, un miracle ».

Quelle différence entre les signes utilisés par un singe et l’aptitude d’un enfant à manier une langue complexe ! Le professeur Eccles a fait allusion à ce que la plupart d’entre nous avons déjà observé, à savoir la capacité « que déploient nos enfants dès la troisième année dans le déluge de questions par lesquelles ils cherchent à comprendre leur univers ». Il a ajouté : « Les anthropoïdes, eux, ne posent pas de questions ». De fait, les humains sont les seuls à formuler des interrogations, des interrogations concernant notamment le sens de la vie…

EMC

"ça ne veut rien dire, mais ça les rendra fous dans 2000 ans".

samedi 23 juin 2007

Au fait, c'est quoi l'évolution ?


Le terme évolutionniste est utilisé pour désigner ceux qui croient à l’évolution, dans le sens que c’est le temps, le hasard et la lutte pour la survie plutôt que le Dieu de la Bible qui sont à l’origine de la vie.

L’évolution est fondamentalement une philosophie religieuse. Nous, nous expliquons que la création et l’évolution sont l’une et l’autre des visions différentes de la vie sur lesquelles les hommes édifient leurs modèles particuliers de philosophie, de science et d’histoire. Le problème ne consiste donc pas à opposer la science à la religion mais d’opposer une religion à une autre ( la science d’une religion à la science d’une autre religion).

Le célèbre évolutionniste Pierre Teilhard de Chardin écrit : “ L’évolution est une lumière qui illumine tous les faits, une trajectoire que tous les courants de pensées doivent suivre. ” Pour le chrétien, bien sûr, c’est une négation explicite des paroles de Jésus citées dans l’évangile de Jean au chapitre 8 et au verset 12 : “ Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. ” En Esaïe 2.5 nous sommes exhortés à “ …marcher dans la lumière du Seigneur. ” Au verset 22 du même chapitre, nous lisons : “ Finissez-en avec l’homme… ”

Il n’est pas très difficile de démontrer que l’évolution n’est pas une science mais une religion. La science implique l’observation par un ou plusieurs de nos cinq sens (le goût, la vue, l’odorat, l’ouïe et le toucher) dans le but d’acquérir des connaissances sur notre monde. Ces observations, la science doit pouvoir les répéter indéfiniment. On ne peut bien sûr observer que ce qui existe actuellement.

Il est évident qu’aucun savant n’a jamais été témoin de la prétendue évolution de la vie, du simple au très complexe, nécessitant des millions d’années. Aucun scientifique moderne n’était là pour observer l’apparition de la vie dans une “ soupe primitive. ” Aucun scientifique moderne n’était là pour observer le “ big bang ” supposé s’être produit il y a dix à vingt milliards d’années, pas plus qu’il n’y a eu de témoin à la formation de la terre qui aurait eu lieu il y a 4,5 milliards d’années ( ou même il y a 10.000 ans).
Personne n’était présent pour voir ces événements et il est bien évident qu’ils ne peuvent être reproduits aujourd’hui.

Toutes les preuves dont un savant dispose existent uniquement dans le présent. Tous les fossiles, les animaux vivants et les plantes, le monde, l’univers – en fait toutes ces choses existent maintenant dans le présent. On n’enseigne pas à l’homme moyen ( pas plus qu’à la plupart des étudiants) que les scientifiques n’ont que le présent à leur disposition et qu’ils ne peuvent donc pas traiter directement avec le passé.

L’évolution est un système de croyances sur le passé qui est basé sur les paroles d’hommes qui n’étaient pas présents mais qui essaient d’expliquer l’origine des réalités en notre possession aujourd’hui ( c’est à dire les fossiles, les animaux, les plantes, etc).
Le dictionnaire définit la religion comme suit : “ Cause, principe ou système de croyances auquel on adhère avec ardeur et foi. ” Cette définition s’applique en tous points à l’évolution.

L’évolution est un système de foi – une religion !
Un peu de bon sens suffit pour comprendre que l’on ne met pas à jour un “ âge des dinosaures ” qui auraient vécu entre 70 et 200 millions d’années dans le passé. Ce que l’on met à jour, ce sont des dinosaures morts qui existent maintenant et non pas il y a des millions d’années. Les os de ces animaux fossilisés ne portent pas une étiquette indiquant leur âge. Ils ne sont pas non plus accompagnés de photos montrant à quoi ils ressemblaient quand ils parcouraient la terre il y a bien longtemps.

Les fossiles existent dans le présent
Quand vous visitez un musée, ce que vous voyez, ce sont des fragments d’os et d’autres fossiles savamment arrangés dans des vitrines. Ils sont souvent accompagnés de dessins représentant l’impression d’un artiste quant à l’aspect de ces animaux et plantes dans leur environnement naturel. Mais, souvenez-vous que ce ne sont jamais des photos qui sont mises à jour mais uniquement des fossiles. Et ceux-ci existent dans le présent.

Par exemple, en Tasmanie, on a découvert un dépôt de grès qui renferme des millions de fragments d’os dont la plupart ne sont pas plus grands que l’extrémité de votre pouce. Les évolutionnistes ont placé un panneau à proximité de l’une de ces fouilles pour que les touristes puissent voir à quoi ressemblaient les animaux et les plantes de la région il y a “ des millions d’années ”.
Vous pouvez fixer vos regards sur ces fragments d’os aussi longtemps que vous le désirez mais vous ne reconstituerez jamais le tableau que les scientifiques ont produit. Ce tableau est le résultat de leurs idées préconçues et en fin de compte c’est tout ce qu’ils sont capables de faire.

Cependant, quand nous prenons comme point de départ le témoignage irréfutable des Ecritures, nous apprenons que c’est en Dieu le Père et dans son Christ “ …que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ” (Col.2 :3) ? Il n’est vraiment pas possible que l’esprit humain puisse connaître tout ce qui est à connaître.
Mais il y a quelqu’un dont les connaissances ne sont pas limitées et ceci met fin à notre dilemme. Nous sommes absolument certains que tout ce que Dieu a révélé dans Sa Parole est vrai. Il n’est pas un homme pour mentir (Nombres 23 :19) sur quoi que ce soit. Un jour, notre connaissance sera plus complète. Il ajoutera à notre connaissance mais Il ne changera pas ce que Sa Parole a déjà révélé.

Aucun être humain, aucun savant ne dispose de toutes les preuves . Au fur et à mesure que les scientifiques font de nouvelles découvertes, ils sont amenés à réviser leurs jugements
Les données scientifiques sont sujets aux changements pour les créationnistes aussi bien que pour les évolutionnistes. Mais les conclusions tirées à partir de ces données ne le sont pas. Le problème est que la plupart des scientifiques ne sont pas conscients que c’est leur foi (ou leur religion) en l’évolution qui sert de plate-forme aux modèles scientifiques ( les interprétations, ou récits) mis en avant pour tenter d’expliquer le présent.

Les évolutionnistes ne sont pas prêts à changer leurs vraies convictions, à savoir que toute forme de vie peut être expliquée par des processus naturels et qu’aucune intervention divine n’a eu lieu ( ou n’a été nécessaire). L’évolution est la religion à laquelle ils se sont consacrés.
Les chrétiens ont vraiment besoin d’être convaincus de cette réalité. L’évolution est une religion ; elle n’est pas une science !

Ken Ham

L'homme descent-il du singe ?


Trois singes dans un arbre discutaient, et de beaucoup de choses s'entretenaient.
Il semblerait, dit l'un d'entre eux, qu'il coure une rumeur, qui me met, moi, de très mauvaise humeur.
On prétendrait, cette injure m'agace, que l'homme descendrait de notre noble race.

Mais, jamais singe ne laisse femme ni enfant, mourir de faim, dans le dénuement.
Jamais non plus, la dernière des guenons, ne laisse ses enfants dans l'abandon.
Elle ne les enverrait pas, de foyer en foyer, jusqu'à ce qu'ils ne sachent pas qui les a procréés.

Jamais non plus, on n'a vu singe ni guenon, entrer le soir tard, saoul comme un cochon, ou faire passer les autres de vie à trépas, avec bâton, fusil, ou je ne sais quoi.

Que l'homme soit descendu, c'est un fait ;
mais que ce soit de nous, alors, ça jamais!!!







Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce... Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce... Puis Dieu dit:
Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance... Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
GENÈSE 1 verset 24 à 27.

Jésus dit aussi: "N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme?"
Matthieu 19 verset 4.

jeudi 24 mai 2007

Os de dinosaure non fossilisé

Rapport sensationnel sur le sang de dinosaures
par Carl Wieland


De vrais globules rouges provenant d’ossements fossilisés d’un Tyrannosaurus rex ? Avec des traces d’hémoglobine (protéine porteuse d’oxygène qui donne au sang sa couleur) ? Idée absurde pour ceux qui croient que ces vestiges de dinosaures datent d’au moins 65 millions d’années.

Par contre, ceux qui croient à la Genèse ne sont, bien sûr, pas du tout troublés, car pour eux les vestiges de dinosaures ont tout au plus quelques milliers d’années.

Dans un article récent1 publié par des scientifiques de l’Université de l’État du Montana, les auteurs ont apparemment de la peine à retenir leurs excitations et à faire preuve de prudence professionnelle devant les résultats de leurs travaux qui semblent indiquer de manière convaincante, la présence de sang chez un spécimen de T. rex.

Tout a commencé lorsqu’un squelette remarquablement bien préservé d’un T. rex a été déterré en 1990 aux États Unis. L’analyse des ossements transportés au laboratoire de l’Université de l’État du Montana a révélé que « certaines zones profondes du grand os d’une patte ne sont pas entièrement fossilisées ». Le fait d’avoir trouvé des ossements non fossilisés d’un dinosaure constitue déjà un élément qui cadre mieux avec l’hypothèse d’une date récente pour les fossiles (voir encart).

Mais laissons plutôt la parole à Mary Schweitzer, la scientifique la plus concernée par cette trouvaille, pour qu’elle nous relate son expérience lorsque à tour de rôle ses collègues ont examiné au microscope une fine lamelle de ces ossements de T. rex comportant des canaux de vaisseaux sanguins.

« L’étonnement a envahi le laboratoire, car je venais de repérer quelque chose dans les vaisseaux que personne n’avait remarqué jusque là : De minuscules objets ronds et d’un rouge translucide avec un centre foncé. Puis un collègue, au premier coup d’œil dans la lunette, s’est exclamé « Mais, ce sont des globules rouges que tu as là, ce sont des globules rouges2 Schweitzer fait part de ses doutes à son patron, Jack Horner. Comment peut-il s’agir de vrais globules rouges ? Ce célèbre paléontologue surnommé Jack aux Dinosaures lui lance un défi : qu’elle tente de prouver qu’il s’agit d’autre chose. Aujourd’hui, elle doit cependant avouer : « Nous n’avons toujours pas réussi à le faire ».

Évidemment, il serait tentant de rechercher de l’ADN de dinosaure dans un spécimen de ce genre. Mais des fragments d’ADN provenant de champignons, de bactéries et d’empreintes digitales humaines se trouvent aussi un peu partout. Bien que l’équipe du Montana ait en effet trouvé parmi les traces d’ADN de champignons, d’insectes et de bactéries un certain nombre de séquences non identifiables d’ADN, elle n’était pas en mesure d’affirmer qu’il ne s’agissait pas de séquences brouillées d’organismes contemporains. Cependant, ce problème ne se pose pas pour l’hémoglobine, c’est à dire la protéine qui donne au sang sa couleur rouge et qui transporte l’oxygène. L’équipe a donc recherché cette substance dans l’os du fossile.

Les preuves de survie de l’hémoglobine dans ces ossements de dinosaure (mettant ainsi gravement en doute la notion de « millions d’années ») sont, pour l’instant, les suivantes :

Le tissu était d’un brun rougeâtre, donc de la couleur de l’hémoglobine, tout comme un liquide extrait de ce tissu de dinosaure.
L’hémoglobine contient des unités d’hème. L’utilisation de certaines longueurs d’onde de lumière laser a permis de constater dans ces spécimens des signatures chimiques propres à l’hème.
Du fait qu’il contient du fer, l’hème ne réagit pas comme les autres protéines en présence de champs magnétiques. Des échantillons prélevés sur ce spécimen ont produit des réactions identiques à celles des composés modernes de hème.
Afin d’exclure la possibilité de contamination de ces échantillons par certaines bactéries contenant de l’hème (mais jamais d’hémoglobine) des extraits de ce fossile ont été injectés dans des rats pendant plusieurs semaines. La moindre quantité d’hémoglobine dans l’échantillon de T. rex aurait provoqué chez les rats une production détectable d’anti-corps pour la combattre. C’est exactement la réaction obtenue lors d’expériences soumises à des contrôles rigoureux.
Les preuves de la présence d’hémoglobine et de globules rouges dont la forme demeure reconnaissable aujourd’hui dans des éléments non fossilisés d’ossements de dinosaure constituent un témoignage très convaincant contre la notion même de dinosaures remontant à des millions d’années. Cette découverte en dit long en faveur du récit biblique d’une création récente.

Prétendre qu’un os pourrait rester intact pendant des millions d’années sans se fossiliser (se minéraliser) ce serait exiger de l’imagination un effort excessif. Ce rapport sur des globules rouges dans une section d’un os de dinosaure ne constitue pas la première trouvaille de ce genre.

Déjà en 19923, la biologiste le docteur Margaret Helder informait les lecteurs de la revue Creation que des découvertes d’ossements « frais », c’est à dire non fossilisés, de dinosaures faisaient l’objet de documentation.

Plus récemment et suite à ces rapports, Réponses dans la Genèse, à envoyer en Alaska une équipe avec Buddy Davis pour déterrer des ossements également non fossilisés.4

Reférénces et notes
1. M. Schweitzer et I. Staedter, « The Real Jurassic Park », Earth, juin 1997 pp. 55–57.

2. En réalité, un pathologiste professionnel était le premier à remarquer les globules rouges lorsque, par hasard, il désirait voir au microscope un morceau d’os si « ancien ».

3. Creation 14(3):16. Les sources non-chrétiennes étaient, notamment, un résumé des Geological Society of America Proceedings (compte rendu). 17:548, ainsi que K. Davies in Journal of Paleontology 6l(1):198–200.

4. Voir entretien avec Buddy Davis, Creation 19(3)49–51,1997.

L'entropie

Discours de Paul Gosselin


Sir Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe sont deux astrophysiciens bien connus qui, dernièrement, ont adopté une forme de créationnisme que je dirais minimal. Hoyle en particulier est connu comme l'auteur d'une théorie de l'origine de l'univers qui s'appelle le "Steady State Theory" (ou théorie des États Stables), théorie qu'il a d'ailleurs abandonné depuis. Jusqu'à récemment ces deux chercheurs étaient athées.


Hoyle et Wickramasinghe considèrent d'un point de vue probabiliste et génétique que l'évolution de la vie sur la terre telle que nous la présente le néo-darwinisme est impossible. Selon ces auteurs les chances que la cellule la plus simple, avec toutes ses protéines et avec toutes ses enzymes apparaisse, sur la terre sans intervention extérieure est de l'ordre de 1 sur 1040,000. D'après Hoyle, il est plus probable que le passage d'une tornade dans une cour à "scrap" produise un 747 prêt à décoller qu'une cellule simple comme la bactérie soit apparue dans la "soupe" originale toute seule. Juste pour vous donner un ordre de grandeur de ce chiffre, si tout l'univers était -plein- d'électrons (aucun espace vide) il ne pourrait contenir que 10130 électrons (Morris 1974: 69).


Hoyle et Wickramasinghe croient que la vie serait apparue, initialement, ailleurs dans l'univers et qu'elle aurait été portée jusqu'à la terre par les comètes. Si on remonte plus loin encore, ils sont d'avis qu'il faut finir par faire intervenir une intelligence, une sorte de Dieu pour expliquer l'origine ultime de la vie. D'après ces auteurs, ce Dieu serait en fait l'univers lui-même. D'autres auteurs, comme Francis Crick qui est un des co-découvreurs de la structure moléculaire de l'ADN, sont aussi d'avis que l'idée que la vie ait évolué sur la terre est impossible et postule qu'elle vient d'ailleurs. On pourrait peut être rajouter qu'aucun des trois auteurs que nous venons de mentionner n'est partisan d'une religion traditionnelle.


La deuxième tendance créationniste que nous allons aborder s'inspire beaucoup de la Bible. En plus de reconnaître la nécessité d'un Créateur pour expliquer la vie comme le premier groupe que l'on vient de voir, cette deuxième tendance est caractérisée surtout par 2 éléments tirés de la Bible. Au niveau de sa cosmologie ou sa conception des origines de l'univers elle tend à favoriser une origine plutôt récente de l'univers et de la terre. Au niveau géologique elle tend à expliquer la formation des strates de la terre et des fossiles en termes de catastrophes globales.


Concernant l'âge de la terre par exemple on estime que la terre est beaucoup plus récente que 4 à 5 milliards d'années et le chiffre de 10,000 ans revient assez souvent bien qu'il n'y ait pas de consensus encore à ce sujet. Un peu plus loin dans la présentation on jettera un coup d'oeil à des données scientifiques négligées qui penchent en faveur d'estimations plus récentes pour l'âge de la terre. Étant donné que cette 2e tendance comprend plusieurs groupes se réclamant tous de la Bible on pourrait appeler cette tendance le créationnisme biblique.


Un des tests les plus intéressants pour une théorie sur les origines de la vie peut être fait en la comparant aux lois de la thermodynamique. Les lois de la thermodynamique s'appliquent partout dans la nature et sont parmi les lois scientifiques les mieux attestées. La première loi de la thermodynamique nous dit que dans tout système ou dans toute réaction la quantité d'énergie reste toujours la même, peu importe la réaction.


La deuxième loi de la thermodynamique découle de la première loi et indique que bien que la quantité d'énergie dans un système reste toujours la même la quantité d'énergie disponible pour accomplir un travail utile décroît avec le temps. Une autre manière d'exprimer ceci est de dire que dans toute réaction l'entropie ou l'énergie dissipée s'accroît. La deuxième loi, comme telle, a été développée dans le contexte des recherches sur l'efficacité des engins à vapeur. Ce que l'on voulait faire c'était de développer l'engin à vapeur le plus efficace possible. Un chercheur français du nom de Sadi Carnot a découvert que même dans les engins les mieux conçus toute l'énergie mise dans l'engin sous forme de charbon par exemple ne pourrait être convertie en travail.

A chaque fois qu'on fait un travail il y a une partie de l'énergie qui est perdue pour de bon. C'est cette énergie irrécupérable qu'on appelle entropie. D'une manière générale donc, la 2e loi de thermodynamique implique que pour tout système dans le temps l'énergie disponible pour accomplir un travail utile tend vers zéro. Si on rapporte cette observation à l'univers en entier cela nous ramène à l'idée de la mort de l'univers (ou le "Heat Death").


La 2e loi prévoit effectivement qu'un jour toute la chaleur des étoiles sera épuisée ainsi que toutes les autres ressources chimiques, nucléaires, etc. et alors il n'y aura plus aucune énergie disponible pour accomplir un travail utile. Tout l'univers aura la même température. Tant qu'il subsiste encore une différence de température entre deux parties de l'univers il sera possible de réaliser un travail utile, mais dès que tout l'univers sera à la même température, tout travail deviendra alors impossible. En fait il y a trois définitions de l'entropie. Celle qu'on vient de voir nous vient de la thermodynamique classique. Dans la thermodynamique statistique, une autre définition de l'entropie a été élaborée. Dans ce domaine, la notion d'entropie correspond à une mesure du désordre dans un système.


D'une manière générale on peut dire que dans la nature tout système ordonné dans le temps tend vers un état de désordre maximal. Si on veut récupérer l'ordre initial il faudra investir beaucoup d'efforts.On peut reprendre l'exemple de votre automobile. Si vous décidez de ne plus faire les réparations nécessaires dessus, votre auto se retrouvera assez rapidement sur un tas de ferraille. Même si vous l'entretenez, tôt ou tard il finira à la ferraille. La tendance vers le désordre est la plus naturelle des tendances. Il suffit de ne rien faire et votre auto se met à rouiller, votre chambre devient encombrée, votre linge se salit, etc. Le vieillissement et la mort des organismes biologiques peut aussi se comprendre de la même manière, c'est-à-dire comme une dégradation des structures. Les organismes biologiques possèdent tous des mécanismes pour combattre cette tendance vers le désordre mais avec le temps ces mécanismes finissent tous par devenir inefficaces et le système lui-même finit par ne plus fonctionner du tout. C'est la mort de l'organisme. A moins d'intervention d'un agent extérieur la tendance vers le désordre ne s'arrêtera que lorsque celui-ci sera maximal. Pour un organisme vivant par exemple cet état de désordre maximal n'est pas atteint au moment de la mort, mais seulement au moment où toutes les molécules qui composaient l'organisme ont été dissociés et dispersées. En somme réduit à l'état de poussière comme nous le dit la Bible. Un autre terme qu'on entend dans la littérature pour l'ordre c'est la néguentropie, c'est-à-dire que l'ordre et l'entropie sont deux choses opposées. En langage ordinaire l'ordre c'est une structure utile qui exige des efforts pour son entretien.


La troisième définition de l'entropie a été développée dans le contexte de la théorie de l'information. On n'aura pas le temps ici del'aborder en détail mais on peut se contenter de dire que dans ce contexte l'entropie constitue une mesure du bruit dans un canal où l'on tente d'envoyer un message. En d'autres mots à chaque fois qu'on transmet de l'information, peu importe le moyen (ou canal), il y a un certain bruit ou entropie qui dégrade l'information envoyée. (ex. photocopies)Vous vous demandez peut être quel est le rapport entre la question des origines de la vie et la 2e loi de la thermodynamique ? La définition de l'entropie donnée par la thermodynamique statistique nous enseigne que tout système ordonné dans le temps tend à se dissoudre. En termes simples, toute structure complexe tend à devenir plus simple. Elle tend aussi à devenir moins utile (puisque l'utilité est fonction d'une structure spécifique) et à contenir moins d'informations. Ce que l'on constate dans la nature donc c'est un processus qui va du complexe au simple et de l'ordre au désordre. Si l'on regarde ce que postule la théorie de l'évolution c'est carrément le contraire, c'est-à-dire un processus qui va du simple au complexe, du désordre à l'ordre.


En général la réaction des évolutionnistes à de telles observations, c'est de dire que les créationnistes recherchent toujours une vision simpliste des choses et que la 2e loi n'est strictement applicable que dans le cas de ce qu'on appelle les systèmes fermés et que la terre est un système ouvert d'où la 2e loi ne s'applique pas au problème des origines de la vie. Il est bien vrai que la terre constitue un système ouvert car 24 heures sur 24 elle reçoit de l'énergie du soleil sous forme de lumière, mais avant de répondre à cette objection il va falloir expliquer un peu ce que sont des systèmes ouverts et fermés pour ceux d'entre nous qui n'ont pas eu la joie d'en avoir entendu parler dans un cours de chimie ou de physique.


Un système fermé, tout d'abord, c'est un système isolé du reste du monde. Dans un tel système rien n'entre, rien ne sort: ni matière, ni énergie, ni aucune intervention d'un agent extérieur sous aucune forme. Un système fermé idéal n'aura même pas la possibilité échanger de la chaleur avec son environnement. Dans la vrai vie par contre un système réellement fermé n'existe pas, on du moins pas pour très longtemps. Seul peut être l'univers dans son ensemble pourrais être considéré comme un système fermé, mais là encore cela dépend des présupposés qu'on est prêt à admettre.


Un système ouvert, par contre, est simplement un système dans lequel on -peut- introduire et sortir de la matière et de l'énergie. Justement un organisme qui a atteint son plein développement comme un arbre ou un boeuf est un système ouvert et c'est dû à ce fait qu'il peut utiliser l'énergie et la matière disponible dans son environnement pour contrer la tendance universelle vers le désordre. Dans un système fermé un organisme vivant mourra tôt ou tard. Il y a évidemment des organismes capables de supporter de très longues périodes d'hibernation ou d'inactivité, mais c'est seulement dans le contexte d'un système ouvert correspondant avec les exigences de l'organisme que ceux-ci pourront redevenir actifs, c'est-à-dire accomplir un quelconque travail. (ex. poissons dessécher) Il faut être franc, l'objection du système ouvert ne va pas très loin. Le fait que la terre soit un système ouvert ne recule pas du tout le problème de l'apparition de la vie et les structures qu'elle implique. Lorsque vous allez dans un station service et que vous y mettez de l'essence et qu'ensuite l'étincelle de la bougie allume l'essence, on constate qu'on a devant nous un système ouvert. Si par contre quelqu'un arrive chez vous dans la nuit, défonce la vitre de votre auto, y jette du gaz et ensuite une allumette, ça aussi ça constitue un système ouvert. Il y a une différence évidemment. Dans le premier cas un travail utile peut être accompli mais pas dans le deuxième... à moins que "par hasard" vous vous êtes arrangés juste auparavant pour assurer votre auto avec une police d'assurance de valeur rachat à neuf !!


Le fait qu'un système ouvert existe ne veut donc pas dire que la loi de l'entropie puisse être mise de coté. Une des exigences pour qu'une structure puisse être érigée dans un environnement c'est qu'on puisse y faire un travail dirigé ou utile. Pour que l'énergie d'un environnement puisse être utilisé pour accomplir un travail utile il faut introduire un -mécanisme- dans cet environnement qui est compatible avec l'énergie disponible. L'eau, par exemple, peut servir à alimenter un barrage hydroélectrique mais pas le moteur d'un auto.


Comme on l'a vu avec l'exemple de l'auto et du vandale, le fait d'avoir un mécanisme et une forme d'énergie compatible n'implique pas encore qu'un travail utile puisse être accompli. Il faut encore que l'énergie soit utilisée de manière intelligente ou, en d'autres mots, il faut un programme. L'essence doit aller dans le réservoir à essence. Ailleurs elle risque de poser des problèmes.


A-t-on retrouvé le Jardin d'Eden?



A propos de la localisation du Jardin d'Eden, la Bible nous dit ceci :

« Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. »
-Genèse 2:10
Parmi ces rivières, l'une se nomme Hiddékel et une autre Pischon. (Genèse 2 :10-14)

Voilà pourquoi de nombreux chrétiens en ont déduit que le jardin était situé quelque part en Mésopotamie (à proximité de l'Iraq), près de l'endroit où coulent le Tigre et l'Euphrate actuels.
Cependant, la Bible mentionne une inondation mondiale dévastatrice, plusieurs siècles après qu'Adam et Eve ont été expulsés du Jardin. Les couches de sédiments, parfois épaisses de plusieurs kilomètres, apportent la preuve muette de cette terrible montée des eaux qui a enfouit pour toujours le monde antérieur au déluge.

Après le déluge, les survivants (la famille de Noé) migrèrent vers la plaine de Shinéar (Sumer/Babylonie), où se trouvent les rivières que nous appelons aujourd'hui le Tigre et l'Euphrate. Il est donc clair qu'il ne s'agit pas des rivières d'antan. Leur lit se trouve au sommet des sédiments déposés par le déluge, des rochers contenant les milliards de vestiges jadis tués par celui-ci.

Ces rivières tirent vraisemblablement leur nom des fleuves d'avant le déluge ; de la même manière, les colons des Îles Britanniques ont donné des noms familiers à de nombreux endroits d'Amérique et d'Austrasie, leur « nouveau monde. »


Remarquez aussi que la Bible mentionne une rivière qui se divise en quatre bras. Ce n'est pas ce que l'on trouve en Moyen-Orient à l'heure actuelle.
Le Jardin a été détruit par le déluge, et sa localisation exacte sur le globe ne pourra jamais être établie.

mercredi 2 mai 2007

HASARD !



" Si le système solaire est le fruit d'une collision accidentelle, alors la vie organique sur cette planète est aussi un accident et toute l'évolution de l'Homme aussi.
Si tel est le cas, et que toutes nos pensées ne sont que le fruit du hasard, les sous-produits accidentels du mouvement des atomes. Et cela tient alors pour les pensées des matérialistes et les astronomes tout autant pour ceux de l'homme ordinaire.

Mais si leurs pensées, ceux du matérialiste ou de l'astronome, ne sont que les sous-produits du hasard, pourquoi faudrait-il croire qu'ils soient vrais ?

Je ne vois aucune raison de croire qu'un accident puisse me fournir une explication exacte de tous les autres accidents.

Ce serait comme s'attendre que la forme accidentelle prise par une éclaboussure lorsqu'on renverse une cruche de lait puisse nous fournir une explication correcte de la manière dont la cruche a été fabriquée et pourquoi elle a été renversée."

Le Temps et le hasard




A.E. Wilder-Smith

Thomas H. Huxley, dans un débat bien connu concernant l'évolution avec l'évêque Samuel Wilberforce en 1860 à la ville d'Oxford en Angleterre, a utilisé son exemple (qui est devenu par la suite classique) de six machines à écrire éternelles de manière à établir l'idée que la nature et les processus qu'elle renferme peuvent produire la vie sans l'intervention d'un créateur.

Dans son argument, Huxley fit le postulat suivant: "Supposons qu'on accorde à chacune des six machines à écrire une quantité infinie de papier et d'encre et aussi que pendant toute l'éternité six singes immortels tapent sur leurs claviers jusqu'à ce que l'éternité soit presque écoulée (s'il était possible)". "A la fin de l'expérience," dit Huxley, "je regarde à travers tous les milliards de tonnes de papier sur lequel on a tapé et qu'est-ce que je retrouve ? Le Psaume 23 !" L'évêque Wilberforce n'était pas du tout d'accord avec cette idée, étant donné que David était bien l'auteur du Psaume 23 et non des singes. À ceci Huxley répliqua que tout comme les singes tapant à tout hasard sur leurs machines à écrire peuvent produire et, en fait, produiraient inévitablement le Psaume, si le temps et la matière accordés étaient suffisants, le mouvement de la matière finirait aussi par produire l'évêque Wilberforce lui-même, et tout cela par des processus fortuits et sans l'intervention d'un créateur. "C'est ce qu'exige la formule de probabilité", dit Huxley, "car elle stipule que lorsque le temps (t) (et la matière aussi) est infini la probabilité (p)=1. Ainsi si l'on accorde suffisamment de temps et de matière la certitude qu'un événement quelconque se produise est égale à 1, c'est-à-dire d'après la formule on peut être sûr à 100% qu'elle se produira une fois au moins, même s'il s'agit de la synthèse de l'espèce humaine sans créateur. Avec cet argument Huxley a démoli l'argument de Paley2, faisant référence à la théologie naturelle, pour un créateur.

L'argument de T.H. Huxley pour l'évolution par le hasard est toujours considéré valide dans bien des cercles académiques aujourd'hui. Il en a été question dernièrement dans la revue anglaise Science. Peu de gens se sont rendu compte d'une erreur fatale impliquée dans son raisonnement.
Afin de démontrer l'erreur de raisonnement dans l'argument de Huxley nous aurons besoins d'un nouveau type de machine à écrire. Cette nouvelle machine possédera un levier spéciale sur le côté. Lorsque le levier n'est pas enfoncée, l'appareil fonctionne de la même manière que toutes les autres machines à écrire: lorsque j'enfonce la touche A, le marteau A frappe le ruban et la lettre A apparaît sur le papier et y demeure. Cette machine fonctionne donc de manière irréversible comme doit le faire toute bonne machine à écrire qui se respecte. Par contre, lorsque le levier spécial est enfoncé et que je mets le doigt sur la touche A, le marteau A frappe le ruban et la lettre A apparaît sur le papier, mais dès que j'enlève mon doigt de la touche A, la lettre A disparaît du papier sans laisser de traces, remonte à travers la machine, ensuite par mon doigt, mon bras, jusqu'à mon cerveau (d'où elle est partie) où elle demeurera. Ainsi, cette machine imprime sur papier des lettres tout aussi efficacement et rapidement qu'elle les efface après. Elle est alors complètement réversible.

Maintenant nous arrivons à la question de $100,000.00: Pendant combien de temps faudrait-il que tapent les singes de Huxley sur une telle machine avec la touche spéciale enfoncée avant de produire le Psaume 23 ??

Étant donné que cette machine imprime sur papier tout aussi efficacement et rapidement qu'elle efface les singes auraient tapé tout autant de "texte" après une fraction de seconde qu'après un milliard d'années. Dans le cas d'une machine réversible comme la notre le temps accordé pour la synthèse d'un événement devient un facteur négligeable. T.H. Huxley a oublié ceci et a appliqué la formule de probabilité dans le contexte d'un système irréversible, c'est-à-dire ses machines à écrire . Il a oublié que les réactions biochimiques qui produisent la vie sont tout aussi réversibles que ma nouvelle machine à écrire avec la touche spéciale enfoncée, ce qui constitue une faille fatale dans son argument car ni les machines à écrire réversibles ni les réactions biochimiques réversibles ne peuvent aboutir à une quelconque synthèse3. Que la vie et les réactions biochimiques qui y sont impliquées soient réversibles peut être démontré par le fait qu'elles font appel à des produits chimiques spéciaux qu'on appel enzymes afin d'atteindre plus rapidement (c'est-à-dire avec une dépense d'énergie moindre) leur point d'équilibre - un point à partir duquel les produits de la réaction réagissent ensemble à nouveau pour produire les éléments d'origine. C'est comme si une maison redeviendrait une pile de briques et du bois.

Prigogine, qui a gagné son prix Nobel pour n'avoir dit que ceci, a indiqué que pour obtenir les structures requises, tout système réversible doit, auparavant, être poussé bien loin de son point d'équilibre. Si l'on annule l'effet de la réversibilité, la synthèse4 devient possible. La structure peut être érigée. C'est pourquoi la synthèse du Psaume 23 postulée par Huxley sur ses machines à écrire irréversibles est possible. L'erreur réside dans le fait que les réactions biochimiques, en présence d'enzymes 5, sont réversibles.

Comment se fait-il donc qu'une cellule vivante produise des substances? Dans la cellule l'équilibre n'est pas atteint à cause de l'intervention d'information génétique. L'information, il faut le rappeler, ne peut s'expliquer que dans le contexte de lois naturelles. Pourtant Darwin, et les évolutionnistes après lui, tentent d'expliquer l'origine de la vie (la biogénèse) en ne faisant appel qu'aux lois naturelles, mais celles-ci ne peuvent expliquer l'effet de surprise qu'on connaît sous le nom d'information. Faut-il s'étonner alors que le lauréat du prix Nobel Ernest Chain ait dit: "Je préfère croire à l'existence des fées qu'à des spéculations aussi échevelées que l'évolution darwinienne".
Notes
1- Paru précédemment dans la revue Creation Ex Nihilo Vol.8 no.4 pp.10-11 1986. (traduit par Paul Gosselin)
2- L'argument de Paley peut être résumé de la manière suivante: Tout comme de manière générale l'existence d'une horloge implique logiquement celle d'un horloger, ainsi l'existence de structures, dans les organismes vivants, implique nécessairement un Concepteur et Constructeur.
3- NdT. soit de textes ou d'organismes vivants.
4- NdT. d'organismes vivants.
5 - Et elles le sont toujours dans les organismes vivants.

samedi 28 avril 2007

La lune

Le luminaire de la nuit


La Lune a toujours été un objet de fascination pour les humains. Elle éclaire la nuit plus qu’aucun autre corps céleste, et elle manifeste des changements réguliers dans son apparence. Comme nous le verrons, elle est aussi essentielle à la vie sur Terre, et son origine déconcerte les évolutionnistes.

L’origine de la lune

Bien qu’il existe plusieurs hypothèses concernant la formation et l’âge de la Lune, aucun scientifique n’était évidemment présent lors de sa formation. Nous nous fierons donc au témoignage de Celui qui était présent (Job 38 v 4), et qui a révélé la vérité dans : Genèse 1 v 14 à 19 :
« Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours, le années, et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles… Ainsi il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.»
Ce passage établit clairement que Dieu a créé la Lune, le Soleil et les étoiles le même jour, soit le quatrième jour de la semaine de la Création. Ces astres ont même été créés un jour après les plantes (Genèse 1 :11). L’ordre de ces événements en Genèse ne saurait ainsi être compatible avec la théorie évolutionniste qui implique des milliards d’années.

Quel est le rôle de la Lune ?

La réponse se trouve encore une fois dans la Genèse! Son rôle premier est d’éclairer la nuit. La Lune reflète sur terre la lumière du Soleil, même lorsque le Soleil se trouve de l’autre côté de la Terre. Puisque la quantité de lumière reflétée par une lune est proportionnelle à sa surface, il est heureux que notre Lune soit si grande. En fait, son diamètre équivaut au quart de celui de la Terre, soit le ratio le plus élevé du système solaire 1. D’ailleurs, si la Lune était plus petite, elle n’aurait pas assez de force gravitationnelle pour maintenir une forme sphérique 2.
Une autre raison d’être de la Lune est d’indiquer les saisons. La Lune fait une orbite complète autour de la Terre en 29 jours et demi. Cela permet le développement de calendriers et la détermination du moment approprié pour effectuer les semis.
Une caractéristique importante de la Lune est d’exposer toujours la même « face » à la Terre 3. Si elle nous faisait face à différents angles, selon les époques, sa luminosité varierait également, ce qui rendrait moins évident son cycle de 29 jours et demi.

Les marées

La force de gravité de la Terre garde la Lune en orbite, et cette force est si grande qu’en son absence il faudrait un câble d’acier de 850 km de diamètre reliant les 2 corps célestes pour conserver l’orbite de la Lune. La Lune exerce la même force dans le sens de la Terre, mais la force s’avère quelque peu supérieure sur la partie la plus rapprochée de la Lune. L’eau des mers y est alors attirée, ce qui génère une marée haute à cet endroit. La partie de la terre qui est la plus éloignée de la Lune est la moins attirée par la Lune, alors l’eau s’éloigne de la Lune (et du centre de la Terre), créant ainsi une autre marée haute de l’autre côté de la Terre. Entre ces deux zones, le niveau d’eau baisse, créant les marées basses (voir le diagramme ci-dessous). Puisque la Lune orbite autour d’une terre qui est déjà en rotation sur elle-même, il en résulte un cycle de deux marées hautes et de deux marées basses toutes les 25 heures.
C’est la grosseur et la proximité de la Lune qui lui permettent d’avoir un effet de marée si remarquable. Même le Soleil ne génère pas la moitié de cet effet sur la Terre, et l’effet gravitationnel des autres planètes sur la Terre est négligeable.* Cependant, lorsque le Soleil et la Lune sont alignés, leurs attractions gravitationnelles combinées produisent une grande marée. Lorsqu’ils forment un angle droit par rapport à la Terre, leur force de gravité est annulée et l’on observe une marée de morte eau.

* La force gravitationnelle entre deux objets est calculée par la formule F = Gm1m2 / R², où G est la constante gravitationnelle, m1 et m2 sont les masses des objets, et R représente la distance entre leurs centres de masse - une relation carrée inverse. Mais l’effet de marée s’atténue beaucoup plus rapidement avec le cube de la distance (R³). Si l’on avait su cela en 1982, il n’y aurait pas eu de crainte d’une catastrophe naturelle à l’annonce du quasi-alignement de toutes les planètes du système solaire à cette époque.

Intéressant à visiter, mais à y habiter ?

Le jour où l’homme a marché sur la Lune a été l’un des plus grands événements de notre époque. On a alors pu confirmer que la Lune était un monde sans vie, sans air, sans eau liquide, et présentant des température extrêmes. Vue de la Lune, la Terre ressemble pour sa part à un brillant objet blanc et bleu dans un fond de ciel noir. La Terre est la planète que Dieu a conçue pour la vie. L’homme pourra peut-être vivre sur d’autres planètes un jour, mais il sera fort difficile de les rendre vraiment habitables.
Très peu de gens savent cependant que l’homme derrière la mission Apollo était le scientifique créationniste et spécialiste des fusées Wernher von Braun . Jules Poirier, également créationniste, a pour sa part conçu une partie des équipements essentiels de navigation pour le programme spatial.

Depuis quand la Lune recule-t-elle ?

La friction provoquée par les marées ralentit la rotation de la Terre. Ainsi, la longueur des jours augmente de 0,002 secondes à chaque siècle et la Terre perd de son moment de force angulaire 4. La Loi de Conservation du moment de force angulaire nous dit que le moment de force perdu par la Terre doit être récupérée par la Lune. Ainsi, la Lune s’éloigne d’environ 4 cm de la Terre chaque année, et ce taux aurait même été plus élevé dans le passé. Cependant, la Lune n’aurait jamais pu être plus rapprochée que 18 400 km, dans le passé, car selon la Limite de Roche, les forces des marées terrestres (i.e., le résultat de différentes forces gravitationnelles sur différentes parties de la Lune) l’auraient faite éclater. Et même si la Lune avait été en contact avec la Terre puis s’était ensuite éloignée progressivement, cela lui aurait pris moins de 1,37 milliards d’années pour atteindre sa position actuelle d’éloignement.

(N.B. 1,37 milliards d’années est l’âge maximum possible – âge trop jeune pour s’accorder avec la théorie de l’évolution et avec les dates radiométriques assignées aux roches lunaires – et non le véritable âge de la Lune.)

La Lune aurait-elle pu se former d’elle-même ?

Les évolutionnistes (et les tenants du créationnisme progressif) rejettent l’idée de la création directe de la Lune par Dieu. Ils ont conçu diverses théories, mais elles ont toutes de sérieuses lacunes, comme l’admettent d’ailleurs plusieurs évolutionnistes. L’astronome Irwin Shapiro a déjà dit, avec une pointe d’humour, que puisqu’il n’existait aucune explication (naturaliste) satisfaisante à la formation de la Lune, la meilleure explication serait que la Lune n’est qu’une illusion ! 9

1. La théorie de la Fission. Conçue par l’astronome George Darwin (fils de Charles), celui-ci a suggéré qu’à l’époque de la formation de la Lune, la Terre tournait si rapidement qu’un morceau s’en serait détaché. Cette théorie est aujourd’hui universellement rejetée. La Terre n’aurait jamais pu tourner assez rapidement pour projeter une lune en orbite, et même si une lune avait été projetée, elle aurait certainement été pulvérisée, étant initialement en-deça de la Limite de Roche.

2. La théorie de la Capture. La Lune aurait auparavant erré à travers le système solaire, puis se serait retrouvée captive de la force gravitationnelle terrestre. Mais la probabilité que deux corps célestes se trouvent si près l’un de l’autre est infime. D’autre part, une capture réussie aurait provoqué une orbite allongée, similaire à celle des comètes.

3. La théorie de la Condensation. La Lune se serait formée à partir d’un nuage de poussière attiré par la gravité terrestre. Aucun nuage n’aurait cependant été assez dense pour former la Lune, et cette théorie ne peut expliquer la faible quantité de fer retrouvée sur la Lune.

4. La théorie de l’Impact. C’est l’idée à la mode, selon laquelle une certaine quantité de matière aurait été projetée loin de la Terre par l’impact d’un autre objet. Les calculs démontrent cependant que pour obtenir assez de matière pour former la Lune, le bolide aurait dû être deux fois plus massif que la planète Mars. Vient aussi le problème irrésolu de la perte du moment de force angulaire.

Lorsque le jour devient nuit…

L’une des choses les plus fascinantes à observer dans le ciel est l’éclipse totale du Soleil. Cette éclipse est possible par le fait que la Lune a presque la même largeur angulaire (un demi-degré de différence) que le Soleil dans le ciel. Elle est 400 fois plus petite, mais 400 fois plus rapprochée que le Soleil. Cela suggère l’idée d’une conception intelligente. Si par contre la Lune s’éloignait de la Terre depuis des milliards d’années, et que l’humanité n’existe que depuis une infime portion de ce temps, le fait d’observer un tel phénomène (éclipse) s’avère inouï !

Faits relatifs à la Lune

Distance moyenne Terre-Lune 384,404 km
Diamètre 3,476 km (0.273 Terre, 1/400 Soleil)
Masse 7.35 x 1022 kg (0.0123 Terre)
Densité 3.34 g/cm3 (0.6 Terre)
Température à la surface 204°C le jour, -205° C la nuit
Période orbitale (sidérale) 27.322 jours terrestres (période synodique de 29.531 jours)
Moment de force angulaire 2.68 x 1034 kg m2/s (82.9% du système Terre-Lune)
Inclinaison de l'équateur par rapport au plan orbital 6° 41’ (Cf. Terre 23° 27’)
Attraction gravitationnelle Terre-Lune 1.98 x 1020 N (2.23 x 1016 tonnes)

Conclusion

L’étude de la Lune illustre bien le passage des Psaumes déclarant que « Les cieux racontent la gloire de Dieu… » (Psaume 19 : 1). La Lune fait exactement ce pourquoi elle a été conçue, et s’avère essentielle à la vie sur Terre. Elle est également un vrai casse-tête pour les évolutionnistes/uniformistes.

Notes et références

1. Sauf pour le système Pluton/Charon.

2. La forme la plus stable pour un corps massif est la sphère, car toutes les parties de sa surface sont à égale distance du centre de masse. La pression à l’intérieur de la lune est dix fois plus grande que la force du granite, alors toute irrégularité serait écrasée pour obtenir une forme sphérique. Une telle sphère pourrait cependant se bomber à son équateur si elle tournait sur elle même à une vitesse suffisante.

3. Ce qui implique que sa période de rotation est identique à sa période de translation orbitale (synodique). Ceci s’applique à plusieurs lunes du système solaire, car la gravité des planètes est toujours plus forte sur la surface la plus rapprochée (une interaction de « marée »), et ceci a pour effet de figer l’un des côtés de la lune faisant en sorte que cette surface fasse toujours face à la planète. Cet effet est accrû si l’un des côtés est plus dense que l’autre.

4. Moment de force angulaire = mvr, le produit de la masse, de la vélocité (vitesse) et de la distance, elle est toujours constante dans un système fermé.

La période sidérale est le temps requis pour une orbite complète de la lune autour de la Terre, pour un observateur en dehors du système solaire. La période synodique est le temps requis à la Lune pour retrouver la même orientation vers le Soleil. Cette période est plus longue, car la Terre avance durant cette période environ le 1/13ème de son orbite autour du soleil, alors la Lune doit « voyager » davantage qu’une véritable orbite lunaire pour revenir à une orientation initiale donnée.

Dr Jonathan Sarfarti (ex champion d’échec en Nouvelle Zélande)

Formation rapide des roches


Voici un tuyau de fonte qui a été détéré et sectionné à Lyon (France).
Il est à moitié rempli par une roche calcaire trés dure qui s'est formée rapidement.
( Photo prise par Pierre Danis )

Voici une bougie de moteur retrouvée au fond d'une rivière en Australie, enchassée dans la roche...

Voici un marteau trouvé inclu dans une paroi rocheuse aux Etats-unis.

Conclusion :
Des millions d'années ne sont donc pas nécéssaires pour former des roches...

pierre.danis@wanadoo.fr

mercredi 11 avril 2007

Les éponges défient la science


Selon National Geographic News, « les éponges appartiennent à l’embranchement le plus ancien et le plus bas de l’arbre généalogique des animaux ». Certains ont d’ailleurs émis l’hypothèse que les animaux et les humains seraient le fruit de l’évolution d’une éponge primitive. Un article présentant un documentaire télévisé a même salué l’éponge comme notre « Ève du règne animal », c’est-à-dire « l’ancêtre par lequel tout a commencé pour nous ».

Même si les éponges revêtent l’aspect de plantes, Aristote et Pline l’Ancien les avaient classées à juste titre parmi les animaux. Des spécialistes estiment qu’au moins 15000 espèces peuplent les lacs et océans de la planète. Elles ont des morphologies et des couleurs d’une variété impressionnante. Certaines sont longues et fines, d’autres sont bombées ou encore larges et plates quelques-unes ressemblent à de beaux éventails, ou même à des vases de cristal — pour ne citer que ces formes-là ! Leur taille peut être inférieure à celle d’un grain de riz ou dépasser celle de l’homme. Quant à leur durée de vie, des chercheurs l’estiment à plusieurs centaines d’années pour certains spécimens.

Parmi tous les animaux, les éponges se distinguent par leur structure, leur fonction et leur développement. Contrairement aux autres animaux, elles sont dépourvues d’organes internes.

Comment peuvent-elles vivre sans cœur ni cerveau, ou système nerveux? De minuscules cellules assurent leurs nombreuses fonctions vitales. Les unes sont spécialisées soit dans la capture de la nourriture, soit dans le transport des particules nutritives ou bien dans l’évacuation des déchets. Les autres s’activent à l’élaboration du squelette ou vont constituer le derme. Il en est même qui changent de fonction selon les besoins.

Les éponges sont exceptionnelles sous d’autres rapports encore. Si vous faites passer une éponge vivante à travers un tamis en l’écrasant, les cellules vont se rassembler à nouveau et reformer l’animal de départ. Si vous broyez deux éponges ensemble, les cellules se sépareront progressivement pour reconstituer les deux individus d’origine. « Aucune plante ni aucun autre animal ne peut se régénérer ainsi », fait observer National Geographic News.

Les éponges font preuve d’une capacité d’adaptation remarquable en matière de reproduction. Elles peuvent équiper des « vaisseaux spatiaux » de cellules et les envoyer coloniser d’autres territoires. Après un voyage effectué dans un état de vie ralentie, les « colonisateurs » se posent, se réveillent et sortent de leur « vaisseau » pour donner naissance à une nouvelle éponge. D’autres espèces ont une reproduction sexuée, avec la possibilité d’intervertir les rôles de mâle et de femelle, si nécessaire. Enfin, il y a celles qui pondent des oeufs. Plus nous examinons les organismes les plus élémentaires, plus leur complexité nous apparaît.

Les éponges possèdent un mode d’alimentation unique parmi les animaux. Les pores de leur couche dermique externe conduisent à un dédale de canaux et de cavités qui parcourt tout leur corps. Des millions de minuscules cellules « rameuses », appelées choanocytes, tapissent les parois de ce labyrinthe. Chacune d’elles projette un flagelle, ou filament, qui bat dans un mouvement de va-et-vient. Comme les rameurs d’une ga1ère romaine, ces cellules propulsent un flux d’eau continuel vers d’autres cellules qui sont chargées de capturer et d’absorber les particules alimentaires contenues dans l’eau. Capable de pomper toutes les heures jusqu’à dix fois l’équivalent de son propre volume, l’éponge en extrait des substances nutritives, des produits chimiques toxiques et près de 90 % de toutes les bactéries présentes dans l’eau. Elle peut même ajuster ou inverser son pompage pour compenser un changement de courant d’eau ou pour évacuer des sédiments internes. Les éponges sont les aspirateurs des mers les plus efficaces.

La circulation constante de nourriture et d’eau dans l’éponge en fait un habitat idéal pour les crevettes, les crabes et d’autres petits animaux. Dans un individu, on a dénombré 17 128 locataires ! Nombre de bactéries, d’algues et de champignons vivent en symbiose avec les éponges. Les bactéries représentent parfois jusqu’à 50 % du poids d’une éponge vivante.

Des chercheurs ont découvert que les éponges et leurs symbiotes sont une source prometteuse de nouveaux médicaments sans pareils. Ces derniers pourraient s’avérer utiles dans la lutte contre des maladies comme le sida, le cancer et le paludisme. A propos d’un de ces composés, la chercheuse S. Pomponi déclare « La nature nous offre des molécules bien plus intéressantes que toutes celles que nos ordinateurs peuvent inventer. »

À la différence de l’éponge de toilette, qui est souple et fibreuse, quantité d’espèces sont rugueuses ou rigides. En effet, ces dernières renferment des millions de minuscules cristaux, appelés spicules. Vus au microscope, ils sont d’une beauté et d’une diversité qui défient l’imagination. Les spicules peuvent s’associer de multiples façons pour former des squelettes complexes, servant d’armure protectrice, et même constituer des câbles de trois mètres de long et d’un centimètre de diamètre. Il existe une éponge carnivore qui accroche ses proies à l’aide de filets semblables à du velcro.

L’euplectelle (aussi appelée « corbeille de Vénus »), qui vit dans les eaux profondes, tresse les spicules en un treillis de verre d’une splendeur éblouissante. Les fibres de silice ultra-pure ressemblent singulièrement aux fibres optiques industrielles. Ces fibres optiques biologiques sont extrêmement résistantes. Même si vous leur faites des nœuds serrés, elles ne se briseront pas, à l’inverse des fibres artificielles.

Comment ces formations élaborées peuvent-elles apparaître dans l’eau de mer et à basse température ? La question déconcerte les spécialistes. “ Dans le cas présent, déclare C. Murray (des laboratoires Bell Labs), un organisme relativement simple possède la solution à un problème très compliqué de l’optique intégrée et de la science des matériaux.”

Après avoir passé en revue les nombreuses et extraordinaires particularités biologiques des éponges, des biologistes font cette remarque que La simple éponge est en fait un animal très complexe dont on n’a pas encore percé tous les secrets. Il est donc logique de se demander comment et pourquoi une telle complexité est apparue. Est-ce le fruit du hasard ? Ou est-ce un témoignage éloquent de l’existence d’un Concepteur intelligent ?

Certains refuseront peut-être d’admettre qu’il y a un Créateur, mais beaucoup partageront l’avis du psalmiste qui a dit « Que tes oeuvres sont nombreuses, ô Dieu ! Elles toutes, tu les as faites avec sagesse. La terre est pleine de tes productions [...], des créatures vivantes, tant petites que grandes. »— Psaume 104:24 et 25.

emc

Des humains en cage !


Les nouveaux pensionnaires du zoo de Londres sont des humains

"Troupeau d'Homo Sapiens" exposé au zoo de LONDRES (AFP) - jeudi 25 août 2005 -

A partir de vendredi, le zoo de Londres accueille pendant quatre jours des spécimens du genre humain.
Profitant du long week-end, avec lundi jour férié en Angleterre, le parc zoologique propose une animation spéciale réunissant selon le communiqué un "troupeau d'Homo Sapiens" dans la célèbre "Montagne aux Ours".
Présentés au public dans leur plus simple appareil, à l'exception d'une feuille de vigne décemment placée, ces représentants de l'espèce humaine sont pris en charge par des gardiens qui assurent leurs exercices physiques.
Ces pensionnaires inhabituels sont des volontaires, hommes et femmes, sélectionnés sur concours pour participer à l'une de ces quatre journées de cet événement de sensibilisation.

Cette initiative de la Société zoologique de Londres (ZSL) vise à prouver "l'appartenance de l'homme au genre animal" et "montrer que sa prolifération est un véritable fléau pour les autres espèces".

mardi 10 avril 2007

Genèse 3 et archéologie

L'arbre de bronze de Sanxingdui











En 1986, des ouvriers d'une briqueterie de Guanghan en Chine ont découvert divers objets de bronze.
Parmi ces choses, se trouvait un arbre de 3,95 m de haut.





Comparaisons avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le livre de la Genèse au chapitre 3.

- Il est inhabituel de trouver des arbres en archéologie, et l'histoire de la chute de l'homme se passe à coté d'un arbre.

- L'arbre de bronze est un arbre fruitier, de mème que celui de la Genèse.








- Le fruit de l'arbre de bronze est "interdit", dans un style artistique, les feuilles sont des couteaux pointus.



- Cet arbre est habité par un grand serpent (ou dragon), ayant 2 cornes sur la tète.



- Ce serpent a des pattes, et pas un seul fruit n'est encore cueilli. Dieu a condamné le serpent (Ge 3 v 14) a ramper sur son ventre, ce qui suppose peut-ètre qu'avant, il marchait sur des pattes.


- Il a également comme un couteau au bout de la queue. La Genèse attribue l'origine de la mort à la séduction de la femme par le serpent.








- Il y a une main humaine près du serpent. Cela pourrait représenter la main d'Eve avant qu'elle prenne du fruit.










L'arbre de Sanxingdui décrit les derniers moments de l'innocence humaine devant Dieu.


Si tout cela est juste, quelles en sont les implications logiques ?
Le peuple Sanxingdui s'est développé entre 2800 avant Christ et 800 après Christ, donc l'arbre a dû ètre fabriqué durant cette période.

Comment ce peuple a-t-il connu l'arbre de la connaissance du bien et du mal ?

Tout simplement parce qu'il était originaire de Mésopotamie, selon Genèse 11, et c'est là que le Créateur a confondu le langage des hommes, et les a dispersé vers les diverses parties du monde (voir l'article : L'origine des langues, des peuples et des races ).
Auparavant, tout les hommes parlaient la mème langue et donc partageaient les connaissances technologiques, ainsi que le récit de leurs origines, (en l'occurrence celui de la chute) transmis par leur ancètre commun : Noé.

L'arbre de Sanxingdui est peut-ètre le plus ancien objet archéologique en rapport avec la Genèse.

Tiré de "Journal of creation" 20 (2) 2006

jeudi 5 avril 2007

L'univers



Que peut-on dire de la structure de l'univers ?


On a jusqu'à présent toujours tenté d'expliquer la structure de l'univers à partir d'hypothèses et de modèles évolutionnistes. Parmi les « prophètes d'une nouvelle cosmologie », comme les appelle Heckmann, nous classons par exemple A.Friedmann, A.Einstein, G.Milne, P.Jordan, F.Hoyle, G.Gamow, A.Penzias et R.Wilson.
A ce jour, toutes les tentatives scientifiques pour préciser la structure spatiale de l'univers, pour savoir s'il est ouvert ou fermé, fini ou infini dans le temps comme dans l'espace, à trois ou à quatre dimensions, à courbure convexe ou concave, se sont soldés par des échecs.

Voici ce que déclare à ce propos le célèbre astronome G.Heckmann :
"La faculté humaine d'imaginer est très grande, et il existe une telle profusion de modèles d'univers qu'un critique, tout récemment, croyait pouvoir affirmer que le nombre de théories cosmologiques était inversement proportionnel aux nombres de faits connus avec certitude ". Lors de la 16ème conférence mondiale de philosophie, l'astrophysicien V.Weidemann a déclaré :

"La cosmologie est beaucoup plus marquée par les présupposés philosophiques que toutes les autres sciences de la nature. D'un côté, il faut bien admettre que les frontières de ce qu'on nomme science reculent sans cesse, mais de l'autre, il faut aussi reconnaître qu'il n'existe pas de réponses scientifiques aux questions fondamentales de la cosmologie. On doit donc en tirer la conclusion suivante : par nature, l'univers est incompréhensible. La science doit donc s'accommoder du fait qu'il y aura toujours des questions auxquelles elle ne pourra apporter de réponses. La seule chose qu'elle puisse faire alors, c'est échafauder une théorie sur nos connaissances... "

La Bible fait la mème constatation. Le verset qui exprime le mieux l'insondabilité de l'univers se trouve en Jérémie 31 v 37 :
«Ainsi parle le Seigneur : Si l'on parvenait à mesurer les cieux en haut et à explorer les fondements de la terre en bas, alors, moi aussi, je pourrais rejeter la descendance d'Israël pour tout ce qu'ils ont faits ». Dieu lie ainsi étroitement la recherche astronomique et le destin d'un peuple, c'est-à-dire deux entités totalement indépendantes. Le Seigneur affirme son immuable fidélité envers Israël, puisqu’Il ne peut pas manquer à ses promesses envers ce peuple, ainsi l'homme, malgré ses prouesses dans la recherche astronomique et géophysique, et en dépit des sommes considérables investies, ne pourra jamais sonder la structure de l'univers ni la constitution interne de la terre.

Voilà pourquoi la prétention affichée par Stephen Hawking, l'astrophysicien britannique paralysé, est du domaine de l'utopie : «Mon but est de parvenir à une compréhension globale de l'univers : pourquoi il est ainsi, quelle est sa forme et pourquoi il existe. La réponse à ces questions consacrerait le triomphe de la raison humaine » écrit-il.
Werner Gitt, Directeur de l’Institut National de Physique (Allemagne).

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

  • "Qu'est-ce que la science?"
  • "Débat sur les origines"

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