jeudi 17 mars 2011

Thermodynamique, chimie et vie

On s’accorde habituellement pour penser que la vie, au sens où l’entendent les biologistes, n’a pas toujours existé sur la Terre. Des questions inéluctables se posent alors : d’où vient la vie? Comment est-elle apparue? par quels processus ? où ? quand ? sous quelle forme ?...

 1-      L’évolutionnisme:

Les évolutionnistes résolvent ces questions très rapi­dement: ils affirment qu’en ce qui concerne l’origine du vivant, et la toute première manifestation de la vie, il y a eu continuité de la matière inerte à la matière vivante; qu’à un moment la vie a émergé de la matière, qu’elle est purement un produit de la matière. Ainsi, elle ne constitue en rien un principe spécial en soi.

 Certains pensent que si l’on pouvait trouver un moyen de créer un organisme vivant aujourd’hui, dans un laboratoire, cela prouverait que la vie commença par un assemblage ac­cidentel de molécules chimiques. Mais personne n’a encore été capable de le faire! De plus, si cela avait été fait, cela n’aurait absolument pas montré que la vie ait pu provenir d’un accident, mais bien d’une intelligence, et que partir de la matière inerte pour créer la vie nécessite de l’ingéniosité, des connaissan­ces...

11 - L’idée d’évolution chimique:

L’idée d’évolution chimique consiste à dire que les substances chimiques ordinaires s’assemblèrent et se combinèrent pour produire la première molécule vivante (comme l’A.D.N. qui peut se reproduire elle-même. Cette idée de base s’appuie sur deux faits simples:

1-           Les molécules vivantes comme l’A.D.N. et les protéines se composent des mêmes atomes que les molécules inertes. Elles contien­nent des atomes d’oxygène, d’hydro­gène, de carbone,... On trouve ces mêmes atomes dans l’eau, le gaz des marais (méthane) et d’autres substances simples.

Les molécules vivantes ne contiennent pas d’atomes inconnus chez les molécules inertes. Elles se distinguent seulement par la façon dont leurs atomes s’assemblent et par le fait que, normalement, seul un organisme vivant peut les produire.

2-           Dans de bonnes conditions, de petites molécules peuvent se combiner pour former de nouvelles molécules plus grandes et plus com­plexes. Toute l’industrie du plastique se fonde sur ce processus.

12- L’atmosphère primitive:

Les évolutionnistes disent qu’il est pos­sible d’assembler de petites molécules comme le méthane (CH4), l’eau (H20), l’ammoniac (NH3) et l’hydrogène (H2) pour obtenir de plus grosses molécules qui, à leur tour, se lieront pour produire des molécules capables de vivre.

Ces petites molécules dont nous avons parlé ci-dessus ont pu se trouver dans l’air ou dans l’atmosphère primitive de la Terre. Aujourd’hui notre air se compose presque entièrement d’azote et d’oxygène, avec de très faibles quantités de gaz carbonique et d’autres gaz rares.

Il est certain que, si l’atmosphère de la Terre à l’origine contenait de l’oxygène comme aujourd’hui, la vie n’aurait pas pu évoluer par voie chimique. Cela vient du fait que l’oxygène a pour propriété de séparer les grosses molécules en plus petites (oxydation). Ce gaz aurait détruit ces grosses molécules bien avant que celles-ci n’atteignent le stade de la vie. Les évolutionnistes supposent donc qu’il n’y avait pas de gaz de ce type à l’ori­gine, mais seulement des gaz inoffensifs pour l’évolution des grosses molécules. Tout l’oxygène actuel, disent-ils, doit provenir des plantes vertes qui en produisent par le processus naturel de la photosynthèse.

Nous savons qu’il y a toujours eu de grandes quantités d’oxygène sur la Terre, du fait que les roches en contiennent en abondance. Toutefois nous ne savons pas s’il était à l’état ga­zeux ou non.

 Mais l’oxygène est probablement l’élé­ment qui pose le plus de problèmes aux évolu­tionnistes car presque toutes les formes actuelles de vies ont besoin d’oxygène pour survivre. Mais (si l’évolution dit vrai), les premières formes de vies n’en auraient pas eu besoin puisqu’il n’y en avait pas. En fait, l’oxygène aurait été un poison pour ces êtres vivants! Ainsi, il nous faut croire que ces organismes vivants qui ne pouvait vivre en présence d’oxygène, ont, à un moment donné, évolué en organismes ne pouvant vivre sans oxygène!

13-    Le soleil, les éclairs et la soupe:

L’évolution enseigne que la première étape de formation de petites molécules en plus grosses a eu lieu dans le ciel. Sous l’influence des éclairs ou des rayons du soleil (ou des deux), une réaction aurait eu lieu, permettant aux molécules de méthane, d’eau, d’ammoniac et de gaz carbonique de s’assembler en larges molécules organiques que les évolutionnistes appellent “précurseurs atmosphériques”.

Si ces “précurseurs” étaient restés en suspension dans l’atmosphère, la même énergie qui avait contribué à les former, les aurait très rapidement détruites.

On suppose donc que la pluie dut les précipiter sur la Terre, où les ruisseaux et les rivières les reçurent et les entraînèrent enfin vers la mer.

Durant des milliers d’années, d’après la théorie de l’évolution chimique, ces molécules s’ajoutèrent à l’eau et finirent par former une soupe primitive”, une mixture concentrée d’eau et de molécules organiques. Cette soupe aurait pu devenir très épaisse et se concentrer dans les flaques laissées par les marées puis partiellement sécher au soleil. La théorie de l’évolution suppose toujours que les conditions sont exactement ap­propriées, une manière en fait très peu scientifique de raisonner. Pour surmonter cette difficulté, on avance que tout peut arriver, même le plus improbable, à condition d’avoir assez de temps. C’est pour cela que l’évolution parle toujours en millions d’années.

14-    Les étapes finales avant la vie:


 On propose encore deux étapes avant l’apparition de la vie.

1- Les molécules organiques contenues dans cette “soupe” concentrée s’assemblèrent comme les maillons d’une chaîne pour former des “super molécules” (certains parlent de coacervats) qui ressemblent aux molécules présentes chez les êtres vivants.

2- La concentration de la soupe aug­mentant, les molécules organiques commencèrent à se séparer de l’eau, comme des gouttes d’huile après une forte agitation.

Certaines molécules auraient pu s’atta­cher à l’intérieur de cette peau, formant ainsi une double couche, comme les membranes qui se trouvent autour des cellules vivantes.

Voici où l’évolution arrive dans son ex­plication de la formation de la cellule vivante. Mais une goutte de molécules organiques, même entourée d’une double membrane, diffère autant d’une cellule vivante qu’un tas de briques d’une usine en pleine activité. A ceci, les évolutionnistes répondent que, comme d’habitude, il a fallu des millions d’années pour que cette goutte devienne une cellule vivante.

15- …et la chiralité des acides aminés

Tout le monde sait qu’il existe des gants pour main droite et des gants pour main gauche. Le même phénomène existe pour les acides aminés (on parle de chiralité). Sur la centaine d’acides aminés connus, 20 seulement entrent dans la composition des protéines et tous sont de type « gauche ».

Quand les scientifiques reproduisent en laboratoire les réactions qu’ils supposent s’être déroulées dans une soupe prébiotique, ils obtiennent autant d’acides aminés de type « droit » que de type « gauche ». « cette proportion de 50 % n’est pas caractéristique de la vie, qui dépend exclusivement des acides aminés de type gauche ». Pourquoi les organismes vivants sont-ils composés uniquement d’acides aminés de ce type ? C’est là un grand mystère ».

Même les acides aminés trouvés dans les météorites présentent une proportion plus importante de type gauche. De l’avis du professeur Jeffrey Bada, spécialiste des problèmes concernant l’origine de la vIe, « quelque influence extérieure à la terre pourrait être intervenue pour déterminer la chiralité des acides aminés biologiques ». Et pourtant certains disent encore qu’avec des millions d’années…

16- Une histoire incroyable:

Voici une histoire qui reprend les étapes du raisonnement évolutionniste. Elle permettra d’appréhender les chances que tout se soit passé comme les évolutionnistes le pensent...

Un jour, un homme marchait au bord de la mer et vit quelque chose de coloré, à moitié enfoui dans le sable. Poussant la chose du pied, il découvrit une de ces petites balles de caoutchouc coloré qui rebondissent énormément. Il se posa la question: “Comment est-elle venue là?”

Tout le monde (sauf notre homme!) au­rait pensé qu’un enfant, en jouant sur la plage les jours précédents, l’avait perdue; mais notre homme trouva une explication tout à fait diffé­rente...

Il y a plusieurs centaines d’années, sur une île tropicale poussaient côte à côte un cocotier et un arbre à caoutchouc. Un jour, une noix de coco tomba de l’arbre, et vint se heurter à une pierre. Le choc provoqua un petit trou dans la co­quille.

Les fourmis et autres insectes ne tardè­rent pas à trouver le trou et commencèrent à gri­gnoter l’intérieur de la noix de coco. Ils laissèrent bientôt une coquille entièrement vide.

Il arriva alors qu’une deuxième noix de coco tomba. Ce faisant, elle frappa l’arbre à caoutchouc, enlevant une partie de l’écorce. Le latex commença naturellement à couler de la plaie et à goutter sur le sol.

Il arriva que la coquille vide se trouvait juste au-dessous de l’épanchement, avec le trou tourné vers le haut. Par une coïncidence mer­veilleuse, le latex gouttait directement dans la noix de coco et une certaine quantité y pénétra.

Un vent violent se leva alors, charriant sable et poussière à travers l’île. Une partie de la poussière se constituait de sulfure minéral venu des roches rougeâtres de l’île. Le vent amoncela le sable contre la coquille de la noix, et une partie de cette poussière y pénétra et se déposa sur le latex.

Enfin, le vent entraîna une feuille qui se plaqua sur le trou de la noix de coco, et les gout­tes de latex la scellèrent en place; plus rien ne pouvait entrer ou sortir. La mer, soulevée par le vent, monta sur la plage et emporta la noix.

Comme les vagues faisaient rouler la coquille dans tous les sens, le latex se mélangea avec les sulfures et le sable, et se transforma en une balle de caoutchouc. De plus, ballottée par les courants, la coquille passa sur une zone vol­canique en éruption. Or, sous l’effet de la chaleur, due aux frottements, à un soleil extraordinaire­ment chaud et à la température très élevée de l’eau, le sulfure vulcanisa le latex, qui devint une masse élastique.

Le latex, mélangé aux sulfures continua à rouler de-ci de-là à l’intérieur de la noix et prit la forme d’une sphère où la poussière colorée des­sinait des bandes rouges et jaunes.
Un jour, la noix vint se fracasser sur des rochers, relâchant la balle qui se mit à flotter et arriva finalement sur la plage où notre homme la trouva.

Personne ne peut dire que cette histoire “ne tient pas la route”. En effet, j’ai pris grand soin de m’assurer de la possibilité scientifique de chaque étape de l’histoire. Si quelqu’un me dit: “C’est quand même totalement invraisemblable!”
Je pourrais alors lui répondre qu’il a fallu des cen­taines, voire des milliers (ou des millions) d’an­nées! La probabilité pour que toutes ces étapes se produisent, et dans cet ordre-là, est à peu près la même que celle que vous avez de tirer le seul grain de sable noir d’un tas de sable jaune qui serait haut d’un mètre, et qui couvrirait dix fois la France, le reste de l’Europe et la Russie! Cette probabilité extrêmement faible est exactement celle que l’on trouve si l’on calcule les chances pour que toutes les étapes données par les évolutionnistes pour arriver à une goutte de molécules organiques, se produisent, sachant qu’il y a un gros point d’interrogation en ce qui concerne le passage à la cellule vivante.

17- La génération spontanée:

Certains répondent à cette interrogation sur l’origine du vivant, en avançant la théorie de la génération spontanée, contredisant la loi fondamentale de la biologie qui affirme que la vie ne peut provenir que de la vie. Cette théorie n’est pas récente, comme on tend à le faire croire...

Au Moyen-Age, on était convaincu que les mouches et la vermine venaient directement des tas d’ordures et des détritus. Il a fallu attendre 1668 pour que cette croyance s’effondre: Fran­chesco Rédi (savant italien) démontra par une expérience, que les mouches et la vermine se reproduisaient sur les détritus mais n’en provenaient pas. Il mit dans trois flacons un mor­ceau de viande:

-             il ne ferma pas le premier
-             il ferma le second non-hermétiquement avec un papier
-             il ferma hermétiquement le troi­sième

Quelque temps plus tard, des mouches entrèrent dans le premier récipient; d’autres se posèrent sur le papier du second récipient; et au­cune ne s’approcha du troisième.

Plusieurs jours après, des vers apparurent dans le premier bocal et sur le papier qui servait de couvercle au second; mais rien dans le troisième.

La démonstration était faite que les vers et la vermine provenaient non pas des tas de dé­tritus eux-mêmes, mais des mouches qui se re­produisaient sur ces tas.

Deux siècles plus tard, il y avait encore des scientifiques pour croire à la génération spon­tanée, mais cette fois, il s’agissait des bactéries et des algues. Louis Pasteur n’était pas de cet avis. Pour le démontrer, il prit un flacon avec un bouillon de culture, le stérilisa, et scella le tout. Rien n’apparut!

Il prit un second flacon muni d’un col en « S ». La poussière et les particules porteuses de bactéries restant bloquées dans le col, rien n’ap­parut dans le bouillon. Une fois encore, la théorie de la génération spontanée était mise en défaut!

Comme nous l’avons dit plus haut, au­jourd’hui encore, un siècle plus tard, certains scientifiques y croient toujours. Mais cette fois, ils disent que la vie serait apparue il y a très, très longtemps, et aurait été générée à partir de gaz et de substances chimiques (dont feraient partie les “gouttes de molécules organiques”).

Pour vérifier cela, le 20 Août 1975, l’ex­pédition Viking I fut lancée en direction de Mars. Cette expédition devait démontrer une fois pour toutes que la vie pouvait se développer à partir de la matière inanimée. Ainsi, en ce 20 Août, tous les yeux étaient fixés vers la planète Mars: son atmosphère et son climat rappellent, plus que sur aucune autre planète, ceux de la terre (bien que très froid et sec). Il semblerait que Mars sorte d’un laboratoire naturel flottant dans l’espace. Ainsi, elle pourrait nous donner la réponse à la question de savoir si la vie peut naître de la matière inanimée.

On ne douterait plus que la vie se soit formée sur la terre pour peu que l’on trouve des traces de vie ailleurs.

La navette Vicking transportait l’un des miracles de la technologie moderne: un laboratoire miniaturisé dans un cube de 30 centimètres de côté, capable de mener à bien toutes les opé­rations d’un grand laboratoire d’une université moderne.

Les savants étaient sûrs que même si la vie n’y existait plus aujourd’hui, elle y avait existé autrefois. On apercevait sur la planète, des traces d’eau: il y aurait donc eu des conditions identiques à celles qui auraient existé sur terre.

Tous attendaient les résultats des expé­riences... Alors survint le choc qui fut plus qu’une déception: une déconvenue qu’avaient certaine­ment expérimentée les scientifiques devant l’ex­périence de Pasteur. Ils étaient tellement con­vaincus que la vie pouvait venir de la matière inerte, qu’il était inconcevable que le sol martien fut stérile. On n’y trouva non seulement aucune trace de vie, mais aucune preuve que la vie y ait jamais existé!

Pour s’assurer qu’on n’avait rien négligé, on organisa une seconde expédition, le 9 Septembre 1975: Vicking Il. Cette expédition confirma qu’aucune forme de vie n’avait existé sur Mars.

Il s’avérait que, de toute évidence, l’ar­gent des contribuables avait été utilisé pour es­sayer de justifier la croyance de certains scientifi­ques qui n’était basée sur aucun fait scientifique. En fait, ces résultats ont entraîné chez plusieurs, l’abandon pur et simple de l’idée de génération spontanée et d’évolution.

En fait, la théorie de la génération spon­tanée est un artifice pour pouvoir se réconforter par rapport à l’évolution. En effet, le passage de la matière inerte à la matière vivante est un tel “trou” que cette théorie, sans le secours de cet artifice, s’écroulerait!

18- La panspermie:

Cette théorie est, comme la génération spontanée, un artifice pour refuser d’envisager que la vie puisse venir de Dieu.

2- Le créationnisme:

En ce qui concerne les origines de la vie, le créa­tionnisme est bien plus simple que l’évolutionnisme. Il se rap­proche du fixisme, dans le sens où dès l’origine, tout était “fait”: la vie est apparue, et a une origine surnaturelle.

Certains affirment que tout vient de Dieu, mais que celui-ci est mort, ou encore qu’il s’est dissout dans sa création. Ceci me semble un peu trop facile! C’est reconnaître sa propre faiblesse passée, et s’en défaire aussitôt pour dire que l’homme a une origine, mais qu’il n’a pas de but, et qu’il peut faire ce qui lui semble bon: il se croit libre...

Le créationnisme biblique (j’insiste sur le terme bibli­que parce qu’on ne peut pas dire que ceux qui se réclament du créationnisme biblique et qui réagissent comme cité ci-dessus soient parfaitement dans le cadre de ce qu’ils affirment) soutient que tout vient de Dieu, et qu’il maintient, dirige toute chose encore aujourd’hui, et ceci jusqu’à la fin...

Nous avons certains détails très intéressants dans les écrits bibliques au sujet de l’origine de la vie. En effet, nous avons vu plus haut que les cellules vivantes étaient constituées de molécules qui se trouvent sur la terre, et en particulier dans la matière inerte. La Bible nous dit clairement que la vie est quelque chose d’indépendant de la matière inerte, mais qu’elle se rattache, dans le cadre des êtres vivants, à cette matière:

1-       en ce qui concerne la vie végétale, il nous est dit que les constituants de base sont les élé­ments que l’on trouve dans la terre, c’est-à-dire les poussières, la matière inerte: “La terre produisit de la verdure, de l’herbe porteuse de semence selon son espèce, des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.” (Genèse 1-12).

 2-       en ce qui concerne la vie animale, il nous est dit la même chose: “Dieu dit: Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bé­tail, reptiles, animaux terrestres chacun selon son espèce.” (Genèse 1-24)

3-       et enfin, au sujet de l’homme (il est intéres­sant de remarquer que l’homme est un être traité à part!): “L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant.” (Genèse 2-7)

Ainsi, comme nous l’avons vu plus haut, il n’y a pas de molécules particulières pour le “vivant”, mais quelque chose de plus: la VIE, qui est totalement indépendante de la matière. En fait, on peut voir les conséquences de la VIE, mais pas la cause: ces conséquences sont des organisations particulières de la matière.

3-      Faisons le point:

Les lois de la thermodynamique montrent que la matière n’a ni un programme inscrit dans son essence, ni une téléologie[1]. Etant donné que les êtres humains, les animaux et les plantes sont tous des machines biologiques construites d’après un langage programmé, nous devons nous poser les questions suivantes:

si l’on agite la matière, construira-t-elle une machine? Le ha­sard, à lui seul, peut-il concevoir et réaliser une machine?

En fait, la première loi de la thermodynamique af­firme que l’entropie d’un milieu, quelqu’il soit, tend à augmen­ter. Ceci signifie que l’ordre tend toujours à laisser la place au désordre; autrement dit, le désordre va toujours croissant. Tout ceci ne s’accorde pas avec une quelconque évolution vers un niveau supérieur, vers un système de plus en plus complexe. Pour ne pas être mis en défaut, certains avancent que les lois qui régissent notre monde maintenant ne sont plus les mêmes qu’au tout début de l’histoire du monde.
Ceci me paraît un peu facile, et partant de ce principe, je peux affirmer n’importe quoi, et dire qu’avant c’était comme ça! Par contre, cette première loi ne contredit absolument pas ce que dit la Bible: en fait, tout est parti d’un certain état d’équilibre, d’ordre, qui va en se détériorant avec le temps. il est évident que si le désordre va croissant, c’est qu’il est parti d’une certaine valeur plus faible, sinon il ne pourrait pas croître: le désordre ne peut pas croître (c’est-à-dire augmenter) et diminuer en même temps!

 La thermodynamique dans son ensemble nous montre bien que l’idée même d’évolution lente et graduelle est tout sauf crédible et réaliste d’un point de vu chimique et biologique.

 EMC

[1] ensemble des spéculations qui s’appli­quent à la notion de finalité, de cause finale; Larousse








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J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

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