jeudi 18 septembre 2025

-L’ère glaciaire-

 L’idée d’une ère glaciaire est née au 19ème siècle, et a été rapidement acceptée dans les milieux scientifiques (une épaisse couche de glace recouvrant des régions qui sont actuellement habitées, par exemple la moitié nord de l’Europe, le Canada…). La Bible y fait peut-être allusion dans le livre de Job au chapitre 37 versets 9 et 10 (Elihu habitait un pays chaud, mais il avait entendu parler de glace). Les grandes étendues de sable et de gravier dans le nord de l’Europe, par exemple, sont facilement explicables de cette façon. De nos jours, les glaciers de montagne transportent et déposent de tels matériaux d’une façon similaire, mais à plus petite échelle. Dans la géologie classique (évolutionniste), il y a eu plusieurs formations glaciaires, mais la seule contenant des preuves convaincantes, est celle du soit-disant « pléistocène ». On suppose qu’il y a eu des avancées et des  retraites de la couverture de glace durant des milliers d’années, la dernière ayant eu lieu il y a environ 10000 ans.

Les scientifiques créationnistes constatent que les évidences de cette glace sont généralement placées au-dessus des dépôts sédimentaires laissés par le déluge, et donc ils croient que l’ère glaciaire est venue après le déluge. Un indice important est cette couche couvrait la terre sèche au-dessus du niveau de la mer, prouvant que l’eau qui a formée cette glace est venu d’en haut, sous forme de neige. L’évaporation de l’eau des océans est en équilibre avec la quantité d’eau tombée de l’atmosphère. Plus l’évaporation est forte, plus il y a de chutes de pluie, de neige ou de grêle. S’il y a un plus grand apport d’énergie dans les océans, la quantité d’eau qui est ainsi transformée augmente. Réciproquement, moins d’énergie veut dire moins de transformation. Ce qui veut dire que la terre n’a pas pu se refroidir progressivement, car cela ne permettrait pas à des millions de kilomètres cubes d’eau supplémentaires de quitter les océans et de finir sur la partie nord et sud de la terre. Donc l’explication populaire sur les causes de l’ère glaciaire, c’est-à-dire que la terre s’est refroidie, est incorrecte.

Il est aussi invraisemblable que ces énormes glaciers se soient formés lentement, en accumulant la neige. En hiver, plus il fait froid, moins il y a de neige, parce que l’air froid retient moins l’humidité. A moins qu’il n’y ait une augmentation de chaleur, il ne peut pas y avoir assez d’eau supplémentaire extraite des océans pour produire de grandes couvertures de glace. Il a dû y avoir une source d’énergie pour faire évaporer les masses d’eau des océans et les déposer sur le sol sous forme de neige, puis de glace.

Un tel réchauffement doit arriver rapidement, pour que l’évaporation et la précipitation au début de l’ère glaciaire aille plus vite que la fonte des glaciers.  Il est donc certain que les couvertures de glace se sont formées  rapidement, non pas pendant des milliers d’années comme cela est largement enseigné.

Un tel déséquilibre  climatique doit logiquement avoir des causes catastrophiques. Dans le récit biblique du déluge, nous comprenons qu’il y a eu une augmentation considérable d’énergie. La tiédeur des océans est d’origine souterraine (les sources du grand abîme, Genèse 7.11) , associée aux activités volcaniques dont les cendres propulsées dans l’atmosphère ont renvoyé les rayons solaires dans l’espace. La cassure rapide des continents pendant (et peut-être après dans une moindre mesure) le déluge fait partie du plan géologique créationniste. Cette cassure implique également la libération d’une grande quantité d’énergie sous forme de chaleur. Une ère glaciaire évolutionniste est physiquement impossible. Néanmoins, cette théorie est presque universellement enseignée, car l’alternative conduirait à l’histoire biblique de la terre.

                Docteur Joachim Scheven, biologiste, paléontologue, géologue, et directeur du musée créationniste de Hagen (Allemagne).


Note : Dans le livre de Job, au chapitre 6 verset 16, il est également question de neige et de glace.

La grotte de Cosquer près de Marseille en France, qui a été découverte récemment contient des belles peintures sur ses parois, attestant le fait qu’elle a été habitée par des hommes pendant un certain temps. Le fait le plus surprenant est que son entrée se trouve sous la surface de la mer méditerranée, ce qui veut dire qu’à l’époque de son occupation, le niveau de la mer était en-dessous de l’entrée. Cela s’explique par l’ère glaciaire pendant laquelle une masse importance des eaux était prise dans d’immenses glaciers.


Pour les renseignements sur les origines, cliquez : https://origine1.blogspot.com          

Contact : pierredanis@orange.fr

 

dimanche 17 août 2025

LE CREDO EVOLUTIONNISTE

 


1 / La génération spontanée
Les organismes vivants sont issus de la matière inerte. La première protéine s'est formée par hasard dans la soupe primitive.
Objections :Il n'y a actuellement aucune loi scientifique nous permettant de postuler que la vie peut se créer elle-même. C'est une hypothèse sans fondement scientifique (voir les probabilités).

2 / La sélection naturelle
Des explications peuvent être données sur beaucoup de choses, en invoquant la sélection naturelle. Exemple : le long cou de 1a girafe et le court cou de l'hippopotame...Les espèces disparues à cause de la compétition pour la survie. Cette croyance peut justifier le comportement immoral de l'homme.
Objections :Il y a des limites au-delà desquelles des variations ne peuvent se produire, mème avec une sélection artificielle. Cela n'explique pas l'évolution de l'amibe à l'homme. Il y a de nombreuses variétés de chiens, chevaux, canards, ... mais les petits qu'ils engendrent sont toujours des chiens, des chevaux des canards, ...Des espèces peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, telles que l'empiétement des activités humaines sur le domaine des animaux.

3 / Les mutations
Des changements hasardeux dans les gènes produisent des nouveautés qui permettent à la sélection de
traverser les limites naturelles.
Objections : Les changements hasardeux dans les informations codées des organismes vivants sont généralement nuisibles, inutiles ou mortels. Ces changements ne peuvent pas produire de nouveaux organes (ailes, plumes, yeux, poumons, ...).

4 / Les formes transitoires
II doit y avoir des fossiles intermédiaires des organismes ayant vécu pendant des millions d'années avant de donner naissance aux espèces actuelles.
Objections : La recherche des chaînons manquants a échoué. II n'existe aucun fossile vraiment convaincant.


5 / Du simple au complexe
Le registre des fossiles prouve que le développement des formes de vie est parti du simple vers le complexe au cours du temps géologique.
Objections :
Les formes de vie simples ne sont pas si simples (exemple: la bactérie). Nous ne voyons rien qui procède du simple au complexe par un processus naturel. En fait, c'est le contraire qui se passe : des formes de vie complexes tendent à devenir moins ordonnées. Tout processus naturel spontané est accompagné de plus de désordre.

6 / Vestiges d'organes
Le corps contient beaucoup d'organes restés de notre développement évolutif : Appendice, coccyx,
amygdales, dents de sagesse, muscles des oreilles ...
Objections : Tous ces organes exercent une fonction utile. Des médecins hésitent maintenant à, enlever les amygdales.

7 / Homologie
Le fait qu'il y a certaines similitudes entre différents organes des espèces vivantes démontre que tout a évolué d'un ancêtre commun.
Objections :
Il y a une autre explication à cela, c'est que toutes les créatures vivantes ont été conçues par le même créateur.

8 / Les Imperfections
Les prétendues imperfections dans les organismes vivants sont 1a preuve de 1'évolution. Un Dieu Créateur n'aurait pas fait de telles imperfections.
Objections : Une meilleure explication est que toutes les formes de vie ont été crée parfaitement adaptées à la fonction pour lesquelles elles furent conçues. Mais des changements négatifs sont apparus à cause de 1'entrée du péché (rébellion de l’homme contre son créateur) dans le monde, ce qui nous a fait perdre la perfection originelle.

9 / L'adaptation
Nous savons que les germes développent une immunité aux antibiotiques, les insectes développent une résistance aux insecticides. C'est la preuve de l'évolution.
Objections : En fin de compte, les germes sont toujours des germes, les insectes , toujours la même sorte d'insectes ...Ces changements ne sont pas le résultat de nouvelles informations dans le programme génétique. La théorie de l'évolution exige qu'une espèce évolue en une autre espèce.

10 / Le principe de l'uniformité
Tout s'est toujours passé comme maintenant. La terre a environ 4 à 6 milliards d'années. Durant une telle période n'importe quoi a pu se passer.
Objections : Les méthodes de datation sont basées sur ce principe et donnent des estimations très diverses. I1 y a une autre explication à l'apparente vieillesse de la terre : c'est le « catastrophisme ». Le plus grand cataclysme de tous les temps a été un déluge global au cours duquel l'humanité d'alors et les animaux terrestres sont morts. Certains d’entre eux ont été ensevelis subitement sous les sédiments, puis ont été fossilisés. Seules huit personnes et un couple de chaque animal y ont échappé en montant dans un immense vaisseau. Ceux-ci sont 1es ancêtres de toutes 1es espèces vivantes d'aujourd'hui.



mardi 22 juillet 2025

Qui sont les fils de Dieu de Genèse 6 v 1 à 4 ?

 L’interprétation de Genèse 6:1-4 est difficile et controversée. Le débat porte sur l’interprétation de l’expression « fils de Dieu ». Qui sont-ils ? La question cruciale est de savoir si l’expression se réfère à des êtres humains ou à des êtres spirituels (démons).

Voici ce que dit le passage complet :

"Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface de la terre et que des filles leur furent   nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi   toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Éternel dit : « Mon Esprit ne contestera pas toujours avec l’homme,   car l’homme n’est que chair. Il vivra 120 ans. » Il y avait des géants sur la terre à cette époque-là. Ce fut aussi le cas après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants. C’étaient les célèbres héros de l’Antiquité."

Option 1 : Fils de Dieu = Fils de Seth

Un des points de vue voit les « fils de Dieu » comme des descendants de Seth. Selon cette interprétation, les pieux descendants de Seth ont été enivrés par la beauté des femmes descendant de Caïn, s’unissant ainsi à celles qui avaient rejeté Dieu, ceci les conduisant à une plus grande méchanceté.

La preuve la plus solide en faveur de cette position se trouve dans Genèse 4-5, qui présente 2 lignées de descendance à partir d’Adam : l’une issue de Caïn et l’autre de Seth. Dans l’Ancien Testament, le peuple de l’alliance de Dieu est parfois désigné comme étant des fils de Dieu (Dt 14,1 ; Jr 3,19), bien que l’expression précise « fils de Dieu » ne soit jamais utilisée à son sujet. Si le point de vue des Séthites est correct, cela pourrait expliquer pourquoi Dieu a plus tard interdit aux Israélites d’épouser des femmes cananéennes (Ex. 34:16 ; Deut. 7:3).

Option 2 : Fils de Dieu = Anges déchus

L’interprétation la plus ancienne, et probablement la plus répandue, est celle considérant les « fils de Dieu » comme des anges déchus (démons). C’était l’interprétation la plus répandue dans le judaïsme ancien et au sein de l’Église primitive (cf. 1 P 3.19-20 ; 2 P 2.4 ; Jude 6). L’expression « fils de Dieu » est clairement utilisée ailleurs pour désigner les armées angéliques dans la cour céleste de Dieu (cf. Job 1:6 ; 2:1 ; 38:7). De plus, le narrateur semble opposer  » l’homme  » et  » les filles de l’homme  » aux  » fils de Dieu  » de Genèse 6:1-2.

L’expression  » fils de Dieu  » est clairement utilisée ailleurs pour désigner les armées angéliques dans la cour céleste de Dieu.

Cette position n’est cependant pas sans poser des difficultés, la plus conséquente étant l’idée que les anges déchus aient des relations physiques avec des femmes. L’Écriture donne des exemples d’anges s’adonnant à des activités humaines telles que manger (Gen. 18:1-2, 8 ; 19:1, 5), mais il est certain que les rapports sexuels sont un cran au-dessus ! Jésus fait une remarque similaire dans Matthieu 22:30 : « A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils sont comme les anges de Dieu dans le ciel. »

Quelle est la bonne interprétation ?

Malgré les difficultés évidentes que comporte la seconde interprétation, je crois que les preuves penchent légèrement en sa faveur, principalement parce que Pierre et Jude semblent y avoir adhéré.

En 1 Pierre 3:18-22, Pierre fait référence à des esprits en prison suite à leur désobéissance d’à l’époque de Noé (1 Pierre 3:19-20). Bien que contesté, le mot  » esprits  » se réfère très probablement aux mauvais esprits (cf. Mt. 8:16 ; 12:45 ; Luc 4:36 ; 10:20 ; Actes 19:12-16). Le lien de ces esprits avec l’époque de Noé renvoie fortement à Genèse 6. Le fait que ces « esprits en prison » soient des anges déchus est encore confirmé par des passages similaires en 2 Pierre et Jude.

En 2 Pierre 2:4-10, par exemple, l’apôtre cite 3 exemples de jugement de Dieu dans l’Ancien Testament pour mettre en garde les faux enseignants. Le premier est celui des anges déchus qui sont enchaînés et attendent le jugement final (2 P. 2:4). Les deuxième et troisième exemples sont le déluge à l’époque de Noé (2 P. 2:5 ; cf. Gen. 6-8) et la destruction de Sodome et Gomorrhe (2 P. 2:6 ; Gen. 19). 

Étant donné que les deuxième et troisième exemples ne proviennent pas seulement de la Genèse mais sont également énumérés dans l’ordre chronologique, il est logique de considérer que le premier exemple est tiré également de la Genèse. (Après tout, Genèse 6:1-4 se situe juste avant le récit du déluge). Les anges étant des êtres spirituels, la référence de Pierre à leur  » enchaînement  » ne renvoie pas à des chaînes physiques, mais plutôt à une limitation de leur activité – vraisemblablement pour les empêcher de se livrer à nouveau à une telle méchanceté.

Jude, comme Pierre, donne 3 exemples de jugement de Dieu dans l’Ancien Testament (Jude 5-7). Contrairement à Pierre, il ne mentionne pas le déluge et ne les place pas dans un ordre chronologique. Cependant, Jude 6 est parallèle à 2 Pierre 2:4 et semble faire allusion à Genèse 6:1-4. Ces anges ont fait preuve d’un orgueil pécheur en abandonnant leur position d’autorité et en quittant leur propre demeure. 

Ils sont maintenant « enchaînés éternellement dans les ténèbres » jusqu’au jour du Jugement. La comparaison avec les hommes de Sodome et Gomorrhe en Jude 7 (« de même, Sodome et Gomorrhe … se sont livrés comme eux à l’immoralité sexuelle et à des relations contre nature ») implique que c’était aussi le péché des anges de Jude 6.

Comment est-ce possible ?

Certes, ces passages ne donnent pas de réponse définitive sur la manière dont des êtres spirituels pourraient avoir des relations sexuelles avec des femmes. Mais à la lumière des exemples que nous voyons dans le Nouveau Testament, il semble préférable de supposer que ces mauvais esprits ont pris possession du corps d’hommes méchants et l’ont utilisé à leurs propres fins pécheresses.

Le Nouveau Testament nous donne des exemples clairs de démons – et même de Satan lui-même – qui habitent des êtres humains et les poussent à agir de manière horrible. Par exemple, le démoniaque Gadarénien se comporte de manière incontrôlable avec une force surhumaine (Marc 5:1-20). Dans de tels cas, il est pratiquement impossible de distinguer les actions de l’homme de celles des démons. Judas s’est également comporté d’une manière qui le rendait coupable de son péché, bien que Jean indique clairement que Satan était entré en lui (Jean 13:27).

Bien sûr, il se peut que je me trompe et que l’interprétation des Séthites soit correcte après tout. J’admets certainement que l’ancien point de vue peut sembler étrange à nos oreilles modernes. Mais puisque Pierre et Jude semblent tous deux avoir défendu cette interprétation de Genèse 6:1-4, elle me semble être la meilleure. Quelle que soit l’interprétation correcte, l’essentiel est clair : l’humanité tombait toujours plus profondément dans le péché et s’éloignait de plus en plus de Dieu.

Auteur anonyme

vendredi 27 juin 2025

Une question sur l'âge de l'univers

« Comment défendre une Création en sept jours, comme l’affirme le livre de la Genèse, tandis que la perspective dominante (le mythe d’origines matérialiste) affirme que l’univers a des milliards d’années?? »

S’il existe plusieurs manières d’aborder la question, voici une approche que je propose examinant d’abord les fondements des systèmes de croyances des partis dans cet échange.

La question fondamentale ici est logique : un Agent omnipotent et omniscient peut-il être une cause suffisante de la création ? La réponse est manifestement oui. Et une fois que l’on accepte d’envisager une telle hypothèse, il n’y a aucune raison logique de rejeter l’idée qu’un Agent omnipotent et omniscient ait créé l’univers en sept jours. S'il le voulait, une seconde suffirait.

Cela dit, ceux qui rejettent un tel Agent omnipotent et omniscient comme cause de la Création n’ont PAS cette option. Ceux qui nient qu’un Agent intelligent soit la cause de l’univers (et de toute vie biologique) n’ont d’autre choix que de s’appuyer sur des processus stupides pour expliquer à la fois l’univers, les lois de la physique et particulièrement les complexités extraordinaires de la vie biologique. Ainsi lorsqu'il s'agit du monde vivant, pour produire quelque résultat digne d’attention, à ces processus stupides (mutations + sélection naturelle) il faut ajouter un autre élément, c'est-à-dire un temps quasi-infini…

Ainsi, la logique de leurs propres prémisses accule les matérialistes dans une situation où des milliards d’années sont nécessaires et inévitables. Ils n’ont pas d’autres options.

Le problème, c'est que, bien que le modèle du Big Bang comporte des données empiriques observables,
dont les observations de décalage vers le rouge, l’hypothèse du Big Bang sort du cadre de la science OBSERVABLE, car personne n'a observé le Big Bang ni ne peut reproduire ce Big Bang en laboratoire. Outre les données empiriques observables de décalage vers le rouge, le Big Bang implique inévitablement des présupposés métaphysiques indémontrables concernant les conditions initiales... Ou, pour utiliser le langage courant, les présupposés métaphysiques sont simplement des croyances (et rien d’autre)...

Paul Gausselin

mardi 3 juin 2025

Les lapins ruminent

 La Bible dit vrai

Nous sommes quelque fois étonnés de trouver dans les Ecritures des affirmations qui bousculent notre logique et nos connaissances scientifiques.

Ainsi bien des croyants ont été arrêtés par certains passages. Nous ne pouvons pas tout comprendre et nous devons admettre que Dieu ne se trompe jamais même si des esprits scientifiques poussés tendent à nous faire douter de la véracité de la Bible.

Par exemple nous lisons dans le Lévitique (chap11, ver 6 ) dans des classifications concernant les ordonnances judaïques que le lièvre et son cousin le lapin sont des ruminants.

Cette affirmation qui fait sourire nombre d’incrédules, si elle ne nous laisse pas septique nous surprend !

Voici alors à la lumière d’une encyclopédie la réalité scientifique :

Les lagomorphes présentent une adaptation particulière à la digestion de la cellulose. Leur intestin
possède un gros cæcum à fonction fermentaire dans lequel des bactéries attaquent la cellulose en produisant des acides gras volatils qui servent de nutriments. De plus, à certains moments, les lagomorphes évacuent de ce cæcum des crottes molles et sphériques qu’ils ré-avalent. Cette matière riche en vitamines et en protéines bactériennes est redigérée.

C’est la cæcothrophie, une adaptation qui leur permet, comme la rumination chez les ruminants, de tirer partie de la cellulose et d’augmenter leur ration protéique alors qu’ils ont un régime végétarien strict.

Comme les autres lagomorphes, le lapin a longtemps été considéré comme un ruminant. Ainsi, le Lévitique interdit de manger « le lièvre, car il rumine, mais il n’a pas l’ongle fendu.» Le lapin digère l’herbe qu’il a consommée : la cellulose est transformée par les bactéries anaérobies du cæcum en acides gras volatils qui servent de nutriments.

Il en résulte des cæcotrophes, sorte de crottes d’un vert olive, molles et brillantes que le lapin réingurgite d’où le mouvement des mâchoires décrit précédemment.

(encyclopédie wikipedia.org/wiki)

Conclusion : 

Bien que nos sages scientifiques n’aient pas classé le lapin et le lièvre dans la catégorie des ruminants, ceux-ci sont bien des ruminants.

Non seulement la Bible dit vrai, mais elle nous apprend des choses que nous ne supposons même pas, dans un langage clair et simple à la portée de tous.


vendredi 18 avril 2025

Il faut beaucoup de foi pour être athée !


En partant du récit de la Création, de la première page de la Bible, Ralph Shallis (qui était un très bon ami à moi), démontre qu’il est scientifiquement absurde de ne pas croire en Dieu ! La Création, telle qu’elle est racontée dans la Bible, comporte 23 étapes qui suivent un ordre scientifiquement on ne peut plus logique. Etape après étape il est de plus en plus évident que le Dieu de la Bible est Dieu !

Bien entendu, certains parleront de chance, de hasard. Mais il n’y a pas de place pour le hasard dans les plans de Dieu !

Si vous deviez ranger 3 objets (A, B et C) selon toutes les combinaisons possibles, vous en obtiendriez 6 : A-B-C, A-C-B, B-A-C, B-C-A, C-A-B et C-B-A.

Avec 4 objets, vous passeriez à 24 possibilités.

Avec 5 objets, vous passeriez à 120 possibilités.

Avec 7 objets, vous passeriez à 5.040 possibilités.

On continue ?

Avec 10 objets, nous avons 3.628.800 possibilités.

Et pour classer les 23 étapes de la Création, telles qu’elles sont décrites dans le récit de la Genèse, dans le seul et unique ordre scientifiquement possible, et c’est le cas, il faut étudier 25.797.936.392.212.096.640.000 possibilités !!!

En d’autres termes, pour 1 seule chance de trouver l’ordre exact, il y a plus de 25 mille millions de millions de "chances" de se tromper !!!

Oui, il faut beaucoup de foi pour être athée !!



vendredi 14 mars 2025

La machine à calculer

  Antoine de Quelen

« Calcul » vient du mot latin calculus, « caillou ». Dès l’Antiquité, les êtres humains utilisent leur imagination pour calculer. Ils se servent de cailloux, de jetons, de boules et, bien sûr, de l’outil qu’ils ont toujours sur eux : leurs dix doigts - d’où les termes « décimal » et « digital » - avec lesquels ils peuvent compter.

Sans remonter au grand mathématicien grec Euclide, 300 ans avant J.-C., et sans parler des ingénieurs qui ont fait progresser les mathématiques depuis toujours, nous devons en priorité la maîtrise des chiffres et du calcul à trois hommes : l’inventeur de la première machine à calculer de l’histoire, Blaise Pascal (1642) ; le précurseur de l’informatique, l’Anglais Charles Babbage (1834) ; et celui qui a récemment (1973) créé le tout premier ordinateur personnel, l’ingénieur français François Gernelle. Il s’agit du Micral. Il ne vient pas d’Amérique, même si Steve Jobs et Apple vont le développer ensuite aux États-Unis et sur tout le globe.


Revenons à Blaise Pascal. Nous l’avons tous étudié à l’école. Sans bien réaliser que c’est sans doute le génie des génies. Mais nombreux sont ceux qui gardent quand même le souvenir du philosophe et du grand penseur. 

Si, au fil des années, on a oublié beaucoup de ses écrits, chacun de nous se souvient au moins de son fameux pari sur l’existence de Dieu, puis des deux infinis : « une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part » ; ou encore de telle ou telle citation, comme « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ». Certaines formules ne manquent pas d’une pointe d’humour, telle celle-ci : « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »

Le génie des mots nous aurait presque fait oublier qu’il a été d’abord le génie des chiffres, le « Mozart » de l’arithmétique. Dès l’âge de 11 ans, il écoute les savants que fréquente son père. Il a même déjà écrit un livre de physique.

Pascal a 19 ans quand il pense à la première machine à calculer. Et simplement pour faire plaisir à son père, comptable et conseiller à la cour de Richelieu. Le voyant veiller tard pour son travail, le fils génial, attendri et compatissant, lui invente la première machine dite « intelligente » de l'Histoire. L’appareil - la pascaline - permet d’effectuer des additions et des soustractions. Pascal, c’est la lumière bien avant et bien au-dessus des Lumières.


Pour finir, rendons hommage à l’inventeur d’un mot français, cette fois. Il s’agit d’une réponse précise à une commande. En 1954, IBM France cherche un nom pour désigner une de ses premières machines électroniques destinées au traitement de l’information. La compagnie demande le conseil d’un professeur à la Sorbonne, Jacques Perret. Celui-ci explore plusieurs pistes et finit par proposer le mot « ordinateur » : « C’est un mot correctement formé, écrit-il, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde. »

Pour IBM, l’idée de mise en ordre est la bonne. Malgré le terme anglais computer - calculateur, en français - qui s’est généralisé dans de nombreux pays, les vocables « ordinateur » et, plus tard, « micro-ordinateur » sauront s’imposer chez nous.

Commentaire de Pierre Danis : 

Blaise Pascal était probablement un vrai chrétien.

C'est lui qui a dit :

« Il y a dans le cœur de tout homme un vide qui a la forme de Dieu ».

mardi 4 février 2025

La lumière des étoiles lointaines

 Selon la théorie de la relativité générale, le temps peut varier en fonction de notre position dans l’espace. Le temps est ralenti par les forces gravitationnelles.

Il a été démontré qu’une horloge tourne moins vite au niveau de la mer, qu’une autre située au sommet d’une montagne car celle du bord de mer est affectée par une gravité plus forte.

Cette dilation temporelle a été démontrée expérimentalement.

Bien que nous ne savons pas où se trouve la Terre dans l’univers, il n’y a rien qui prouve qu’elle n’est pas à son centre.

Des astrophysiciens chrétiens pensent que l’univers s’est rapidement expansé dans « trou blanc » (ou trou noir à l’envers).

Au début, la gravité aurait ralenti l’horloge terrestre, beaucoup plus que l’horloge du bord de l’univers.

Donc les « milliards d’années » auxquels croient les adeptes de la théorie de l’évolution, nécessaires pour que la lumière des régions lointaines de l’espace atteigne la Terre, ainsi que pour calculer l’âge des étoiles. Pendant ce temps, il ne se passe qu’un jour sur la Terre (mesuré avec l’horloge terrestre), ce qui est conforme avec les données du temps révélés qans la Bible au chapitre 1 du livre de la Genèse.


vendredi 10 janvier 2025

Le repeuplement de la Terre après le déluge

 

Goulot d'étranglement :
Comment Noé a-t-il repeuplé la Terre ?

William Ouellet 


Après le déluge, la diversité génétique humaine découle directement de la richesse génétique initiale présente chez Noé, sa famille, et leurs descendants. Ces huit individus portaient une vaste gamme de variantes alléliques, qui ont fourni toute la diversité nécessaire pour produire les différentes populations humaines observées aujourd'hui.

La recombinaison génétique, un processus clé dans la méiose, a assuré un brassage continu des allèles à chaque génération, créant ainsi une diversité génétique significative parmi les descendants. Ce brassage génétique a favorisé l'émergence de nouveaux génotypes, qui se sont exprimés phénotypiquement de manière diversifiée.

La sélection naturelle a exercé une pression sélective sur ces génotypes, favorisant ceux qui étaient les plus adaptés aux environnements locaux. Par exemple, les variations dans les gènes responsables de la production de mélanine ont permis une adaptation efficace à différents niveaux de rayonnement ultraviolet, résultant en une variation de la pigmentation de la peau.

De plus, les effets fondateurs et les goulots d'étranglement génétiques, combinés à une dérive génétique dans les petites populations, ont accéléré la diversification génétique. Ces processus ont amplifié certaines variations génétiques tout en éliminant d'autres, menant à une différenciation accrue entre les groupes isolés géographiquement. Mais qu'est-ce qu'un goulot d'étranglement génétique? En biologie, un goulot d'étranglement désigne une réduction drastique de la taille d'une population, entraînant une perte significative de diversité génétique. Voyez cette illustration:


Les mutations génétiques, bien que souvent neutres ou légèrement délétères, ont contribué à cette diversification. Les mutations ponctuelles, par exemple, ont introduit de nouvelles variations génétiques qui, au fil des générations, ont été filtrées et amplifiées par la sélection naturelle et la dérive génétique.

La richesse génétique initiale était essentielle pour éviter un goulot d'étranglement majeur. Les ancêtres de l'humanité, après le déluge, possédaient un réservoir génétique substantiel, permettant de maintenir une diversité suffisamment large pour favoriser l'adaptation et l'évolution dans des environnements variés. Les longues espérances de vie des patriarches, comme Noé et ses descendants, qui vivaient jusqu'à 900 ans, auraient également contribué à une plus grande stabilité génétique et à une transmission efficace des variantes génétiques sur plusieurs générations. Cette diversité initiale a permis aux populations humaines de se diversifier efficacement, même après une réduction temporaire de la taille de la population.

Cependant, reproduire aujourd'hui un scénario similaire à celui de Noé est devenu impossible. L'espèce humaine a accumulé trop de mutations génétiques au fil des millénaires. Ces mutations, beaucoup d'entre elles étant délétères ou neutres, ont dégradé l'intégrité du patrimoine génétique humain. La variabilité génétique n'est plus aussi riche ni aussi robuste qu'elle l'était à l'époque de Noé. En conséquence, un nouvel événement de goulot d'étranglement aujourd'hui ne pourrait pas produire la même diversité génétique que celle qui a émergé après le déluge. Le patrimoine génétique est aujourd'hui trop corrompu par des mutations et trop appauvri par rapport à la diversité génétique initiale.

 




J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...

J'habite à 3 kms du lac du Bourget, et au pied de la montagne d'oû j'ai pris cette photo...
Ma région (Savoie) France

Voici un livre intérréssant

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Ce sont des généralités sur l'évolution

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Voici des super DVD que je vous conseille :

  • "Qu'est-ce que la science?"
  • "Débat sur les origines"

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