LE SOLEIL, LA LUNE ET LES ETOILES
Quand la Bible en parle, elle les englobe sous l’expression « les cieux et la terre ».
« Il a créé la terre par sa puissance, il a fondé le monde par sa sagesse, il a étendu les cieux par son intelligence. » Jérémie 10. 12
Le dessein de Dieu en créant le soleil, la lune et les étoiles était de faire connaître sa grandeur, sa toute-puissance, sa force et sa sagesse.
Nous savons beaucoup de choses sur l’univers. Cependant, nous ne pouvons toujours pas le sonder. Il existe aujourd’hui un grand nombre de modèles et de théories, mais ils sont sans cesse remis en question, modifiés et améliorés. Par ces théories, nous attentons à la gloire de Dieu, car nous voulons interpréter et comprendre l’univers sans lui. L’univers est régi par 37 constantes fondamentales.
« Ainsi parle l'Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit... » Jérémie 31. 35
Tous les corps célestes sont destinés à être des luminaires pour éclairer les hommes, jour et nuit. Ils doivent aussi fournir les indications temporelles des jours de fête et un calendrier. L’Ecriture Sainte, cependant, met en garde contre les abus, contre l’adoration de la reine du ciel 29 et contre toute forme de culte qui lui est rendu. Le prophète Osée avertit le peuple du danger des fêtes de la nouvelle lune qui, en dégénérant, pourraient apporter le jugement sur Israël. « Ne le savez-vous pas ? Ne l'avez-vous pas appris ? ... C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles ; il étend les cieux comme une étoffe légère, il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure. » Esaïe 40. 21-22
La Bible dit que Dieu a « étendu » les cieux. L’univers sert donc de lieu d’habitation à l’homme sur terre. Cette planète terre est propice à l’humanité, elle est unique et admirablement bien conçue.
Les forces de la nature et les constantes fondamentales sont faites pour préserver ce lieu d’habitation, comme par exemple l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre ou la valeur du champ magnétique terrestre. Ces constantes sont étonnamment sensibles, précises et parfaitement définies.
Depuis des milliers d’années, l’homme observe le firmament, le mouvement des étoiles et des planètes. C’est Claudius Ptolémée, qui vivait à Alexandrie autour de 150 apr. J.-C., qui a théorisé la conception de l’univers dans l’astronomie ancienne. Sa théorie a dominé l’enseignement des sciences jusqu’à l’époque moderne. Son « modèle géocentrique » affirme que la terre est le centre de l’univers. Les étoiles, les planètes, la lune et le soleil tournent autour de la terre sur des orbites circulaires. Cette conception était, astronomiquement parlant, fausse. D’un point de vue biblique, elle était juste, car selon la Bible, la terre joue un rôle central dans la création.
Le soleil, la lune et les étoiles sont créés pour publier et magnifier la grandeur, la puissance et la sagesse de Dieu, le Créateur. Ils nous servent de luminaires, ils servent à marquer le temps et suscitent notre étonnement, ce qui doit nous pousser à louer et à célébrer le Créateur.
« C'est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu'elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l'armée des cieux se prosterne devant toi. » Néhémie 9. 6
Nicolas Copernic développa son « modèle héliocentrique » dans lequel les planètes, y compris la terre et la lune, tournent autour du soleil. Newton 31 et sa loi de la gravitation universelle, la lunette de Galilée , et Kepler, avec ses lois sur le mouvement des planètes, ouvrirent ensuite la voie à la recherche moderne en astronomie.
Les voyages dans l’espace ont permis de faire un pas décisif dans le développement de l’astronomie. Grâce aux satellites, aux vaisseaux et aux télescopes spatiaux, on a pu mieux photographier la lune, les planètes et les systèmes stellaires, mieux enregistrer les signaux émis par des corps célestes étrangers, sans être dérangés par l’atmosphère terrestre.
Le modèle copernicien du monde est, certes, astronomiquement correct ; il a cependant redéfini la signification biblique de l’univers. L’explication scientifique, le « big-bang », le hasard et « l’auto-organisation de la matière » ont pris le dessus sur le Créateur. Nous ne pouvons ni expliquer ni comprendre l’univers, mais nous développons nos propres modèles pour l’expliquer, sans Créateur.
« Noues-tu les liens des Pléiades, ou détaches-tu les cordages de l'Orion ? Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ? » Job 38. 31-33
Dans la Bible, Dieu montre à Job qu’il, et donc aucun homme, ne peut vraiment comprendre les lois de l’univers. Si sa taille est effectivement de 14 à 16 milliards d’années-lumière, une année-lumière étant égale à 9 400 milliards de kilomètres, alors sa représentation dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.
« De même qu'on ne peut compter l'armée des cieux, ni mesurer le sable de la mer... » Jérémie 33. 22
L’univers est immense et nous ne pouvons pas nous le représenter. Nous ne pouvons pas non plus compter les étoiles. Nous pouvons tout au plus en estimer le nombre à 10 25 , c'est-à-dire 10 000 000 000 000 000 000 000 000.
« Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms. » Psaume 147. 4
Dieu le Créateur seul, peut les compter et leur donner des noms.
Notre galaxie, la Voie Lactée, avec son diamètre de 85 000 années-lumière, est un peu mieux connue que les autres galaxies plus lointaines. Et ce qui est encore mieux connu, c’est le système solaire qui a été exploré avec des télescopes et des vaisseaux spatiaux.
Le système solaire est constitué d’une étoile, le soleil, de 9 planètes, de 91 lunes, d’un grand nombre de fragments d’anciennes planètes qu’on appelle des astéroïdes et de « visiteurs du système solaire », à savoir les comètes. Nous allons examiner tous ces objets et pondérer nos observations par la pensée biblique. Nous les classerons selon l’ordre dans lequel nos yeux les perçoivent : le soleil, la lune, les planètes, les comètes et les étoiles. Ce faisant, nous nous souvenons que, sans équipement, nos yeux voient les planètes comme des étoiles et les météorites brillantes comme des étoiles filantes.
Le soleil
Nous voyons le soleil comme un disque étincelant, de couleur jaune-blanche, qui nous apporte la lumière et la chaleur et qui détermine largement nos jours. Le soleil est 110 fois plus volumineux que la terre et plus de 330 000 fois plus lourd qu’elle. La distance terre – soleil est d’environ 150 millions de kilomètres, c'est-à-dire une unité astronomique (UA).
La vie sur terre n’est possible que si le soleil a une masse correcte et appropriée. C’est le Créateur qui a déterminé la masse du soleil, notre étoile centrale.
« A toi est le jour, à toi est la nuit ; tu as créé la lumière et le soleil. » Psaume 74. 16
Le phénomène du diamant ou phénomène des perles de Baily 37 , se produit au cours d’une éclipse de soleil. Il est causé par les irrégularités du relief lunaire. La lumière du soleil brille à travers les vallées entre les montagnes de la lune. Pendant quelques secondes, des points lumineux apparaissent sur le limbe lunaire, comme des perles sur un collier.
En 1666, Isaac Newton décompose, à l’aide d’un prisme, la lumière du soleil en une bande de couleurs, comme celles d’un arc en ciel. Il ouvre ainsi la porte à la spectroscopie. Mais c’est seulement en 1860 que Gustav Kirchhoff et Robert Bunsen comprennent que les lignes sombres du spectre, les « raies de Fraunhofer » sont des raies de lumière absorbées par des éléments chimiques qui se trouvent dans l’atmosphère du soleil, la chromosphère.
Les caractéristiques du soleil, les plus marquantes, sont la lumière et la chaleur qu’il produit.
L’énergie nécessaire à cette production provient de réactions nucléaires, qui surviennent dans son centre chaud et dense. Le soleil est constitué en son centre de 41% d’hydrogène et de 57% d’hélium.
La température est de 15 millions de degrés Celsius et la masse volumique est 160 fois celle de l’eau, c'est-à-dire 160 000 kg/m 3 . La réaction qui se produit au sein du soleil est principalement la fusion thermonucléaire de l’hydrogène. A 15 millions de degrés Celsius, les électrons dans les atomes ne tournent plus autour du noyau, mais forment une sorte de « soupe » dans laquelle « baignent » les noyaux. La matière existe alors sous son quatrième état : le plasma. L’état plasma ne peut exister qu’à des températures dépassant les 10 000 °C.
La production énergétique du soleil est gigantesque. Chaque jour, le soleil produit 9x10 24 Kilowattheures, c'est-à-dire qu’en un millionième de seconde, le soleil produit autant d’énergie que toute l’électricité produite sur terre en une année. Le rayonnement solaire est encore en lente augmentation.
La photosphère est une couche autour du soleil, épaisse de 300 km seulement, qui représente moins d’un millionième de la masse du soleil et qui constitue sa surface visible. La température n’est plus que de 6000 °C. Dans la photosphère, l’hydrogène chaud absorbe des particules de lumière, les photons, puis les émet à nouveau sous différents niveaux d’énergie. Ainsi est rayonné, en permanence, une partie du spectre électromagnétique du soleil, c'est-à-dire l’ultraviolet, la lumière
visible et l’infrarouge. Les autres rayonnements électromagnétiques, à savoir les rayons gamma, les rayons X ainsi que les ondes radio, sont émis lors d’activités solaires limitées en durée, les « éruptions solaires ». La longueur d’onde de la lumière émise dépend de la température de l’émetteur. A 6000 °C, la lumière jaune, émise par la photosphère, est la plus intense et a une longueur d’onde de 550 Nanomètres.
C’est pourquoi le soleil nous apparaît de couleur jaune.
Les taches solaires font partie des formations les plus visibles de la photosphère. Elles sont causées par de faibles champs magnétiques dans les couches externes du soleil. Elles ont déjà été observées par les chinois en 28 av. J.-C. Galilée a été le premier à les étudier avec une lunette, en 1610. L’activité des taches solaires est cyclique : elle augmente pendant 4 ans, pour atteindre un maximum, puis diminue à nouveau pendant 7 ans, pour atteindre un minimum d’activité. En 1989, la
formation des taches solaires s’est considérablement accélérée ; 263 taches sont apparues, deux ans après le minimum d’activité. On n’avait pas observé pareille intensité au cours des 300 dernières années. Les taches solaires ont une influence sur la météo terrestre.
Les protubérances sont les manifestations les plus connues et les plus spectaculaires qui apparaissent dans le soleil. Ce sont d’immenses jets de gaz – certains d’une hauteur de 100 000 km – sur la couronne solaire, dans la partie externe de la chromosphère. Leur densité est élevée et, en comparaison avec leur environnement, leur température plus basse, entre 1000 et 10 000 °C.
Les ondes radio, émises par le soleil au cours d’une éruption solaire, quand elles touchent la terre, causent des aurores boréales, des perturbations dans les émissions de radio et peuvent présenter un danger pour les astronautes dans l’espace.
Le soleil nous fournit la lumière et la chaleur. L’excédent est retenu par l’atmosphère et ce qui est nocif est détourné vers l’espace par le champ magnétique terrestre. Cependant, l’intensité de ce champ magnétique diminue de plus en plus. De fortes tempêtes solaires peuvent alors davantage 45nous atteindre, en causant à nos installations électriques des dommages sensibles qui plongent des millions de personnes dans l’obscurité. D’autre part, la diminution du champ magnétique solaire
pourrait amplifier le rayonnement solaire, puis nous apporter de nouvelles périodes de glaciation.
Les interactions du soleil avec d’intenses champs magnétiques, nouvellement découverts dans notre système solaire, soulèvent des craintes parmi les scientifiques.
Le soleil devrait tourner beaucoup plus vite après sa contraction ; au contraire, il tourne trop lentement, à moins de 1% de son moment cinétique initial. Dieu agite les forces de l’espace. Nous devrions être attentifs à lui, car nous nous sommes éloignés de lui.
La lune
La lune servait à beaucoup de peuples de marqueur de temps. Le retour régulier des phases de la lune a permis aux juifs et aux peuples islamiques de créer un calendrier lunaire.
On a essayé d’expliquer la lune, depuis l’époque de la Grèce classique. Vers 600 av. J.-C., Thalès 39 a admis que la lune était un corps éclairé par le soleil.
On a pu réellement explorer la lune qu’avec l’avènement des voyages dans l’espace, à partir des années 60. Le voyage de l’homme vers la lune est devenu effectif, grâce au programme Apollo des USA, qui a rapporté sur terre beaucoup d’échantillons. Toutes les zones d’alunissage se trouvaient près de l’équateur lunaire. La mission Apollo 17 par exemple, a aluni dans la région du cratère Littrow, près du bord est de la « mer de la Sérénité » et à l’ouest de la « mer des Crises ». La mission Apollo 11, elle, a aluni près du bord nord de la « mer de la Tranquillité ».
On peut observer sur la lune, à l’œil nu, de grandes taches claires, les « terres » et d’autres sombres, plutôt rondes, les « mers ». Les zones occupées par les « mers » sont souvent plus profondes et ont peu de cratères. Elles sont constituées de basalte. Les zones occupées par les « terres » correspondent, par contre, à des plateaux dont l’altitude varie entre 3000 et 4000 mètres et qui sont parsemés de petits et de grands cratères.
Ces cratères, les grands comme les petits, sont des cratères d’impact. Ils ont été créés par des météorites qui ont percuté la lune à une vitesse de 20 km/s en faisant fondre beaucoup de roches. Ces morceaux de roches fondus ont ensuite été éjectés à haute vitesse et ont disparu dans l’espace.
Beaucoup de cratères ont été remplis plus tard de lave de basalte. Ces nombreuses « mers » sombres font que la lune ne reflète que 7% de la lumière solaire qu’elle reçoit. Ainsi, la lune luit la nuit, mais pas trop clair. Les autres lunes brillent davantage, bien qu’elles soient beaucoup plus éloignées, comme, par exemple, Encelade, un satellite de Saturne, qui réfléchit presque 100% de la lumière solaire.
Comme il n’y a ni eau ni atmosphère sur la lune, les roches météorisées par le rayonnement cosmique et le bombardement de matériaux venant de l’espace ne sont pas évacuées. Les débris s’accumulent alors en une épaisse couche de poussière appelée « le régolithe ».
La lune s’éloigne chaque année de 9 cm de la terre. La géologie officielle enseigne que la lune se serait séparée de la terre, il y a 1,2 milliard d’années. Un éventuel renflement équatorial de la terre se serait détaché d’elle et aurait donné la lune. Mais cette théorie est difficile à accepter, car le plan de l’orbite lunaire n’est pas dans le plan de l’orbite terrestre ; il se rapproche de celui de l’écliptique.
La lune terrestre est plus grande que les lunes de toutes les autres planètes. C’est pourquoi, nous avons les éclipses de lune, mais aussi les marées qui sont utiles et agréables aux hommes par leur ampleur. C’est l’un de ces « paramètres fins » que le Créateur a réglé pour l’homme, jusque dans les moindres détails.
« ...Comme la lune il aura une éternelle durée. »
Psaume 89. 38
N.d.T. : Thalès de Milet, mort vers 547 av. J. Ch., philosophe et savant grec.
Dieu n’a pas seulement créé la terre, mais aussi la lune et les étoiles. Il les a créées avec sagesse et par amour pour l’homme.
Les planètes
Le système planétaire comprend 9 planètes et 91 lunes. Si les planètes et leurs lunes sont effectivement issues d’un même disque de poussière en rotation, alors elles devraient toutes tourner sur elles-mêmes dans le même sens. Or, Vénus tourne en sens contraire et l’axe de rotation d’Uranus et de Pluton, par comparaison avec les autres planètes, est presque vertical. Quatre lunes de Jupiter, une lune de Saturne, une lune de Neptune et deux autres lunes récemment découvertes, tournent
en sens rétrograde. Triton, la lune de Neptune, non seulement tourne en sens rétrograde, mais son orbite autour de la planète est aussi circulaire. Tout ceci est contraire à une évolution à partir d’un « disque protoplanétaire ».
C’est l’astronome danois Tycho Brahe qui, au 16 e siècle, a observé le premier le mouvement de la planète Mars et qui a mesuré son orbite à l’aide d’un quadrant mural depuis son observatoire d’Uraniborg. Ses mesures ont servi plus tard, en 1609, à l’astronome allemand Kepler, qui a développé sa fameuse théorie sur le mouvement réel des planètes.
Mars est, avec la lune et Mercure, la seule planète dont on peut observer directement la surface. Son sol est gelé sur plusieurs kilomètres de profondeur. Mars n’a pas d’atmosphère protectrice et pas de magnétosphère significative. Aucune vie n’est possible sur elle. La température sur la planète varie entre +20 et -120 °C. On a certes prouvé l’existence d’eau gelée, mais les calottes de glace sur les pôles sont essentiellement constituées de dioxyde de carbone gelé. Sous les faibles latitudes, une mince atmosphère, faite de dioxyde de carbone, peut occasionner des vents tempétueux qui soulèvent la poussière ferrugineuse. C’est ce qui explique la couleur rougeâtre de Mars.
Quand on observe la planète Mars, on remarque une dissymétrie topographique entre les deux hémisphères. Le demi-globe sud est un haut-plateau parsemé de cratères d’impact. Il comprend aussi le « Valles Marineris », un canyon de 3000 km de long, 600 km de large et 8 km de profondeur.
Ce canyon est le plus grand fossé dans tout le système solaire. La moitié nord de la planète est essentiellement un bassin collecteur de basses plaines, recouvertes de lave. Quelques grands volcans boucliers en émergent, comme le « Olympus Mons ». Ce volcan est le plus grand dans notre système planétaire. Sa hauteur est de 27 km et son diamètre, à la base, est de 600 km.
Les premières observations de la planète Vénus datent des Babyloniens. C’est la planète la plus brillante, appelée « étoile du soir » dans sa phase descendante et « étoile du matin » dans sa phase ascendante. Malgré la présence de fer dans son noyau, Vénus, du fait de sa faible vitesse de rotation, n’a pas de champ magnétique propre.
La surface de Vénus est dissimulée sous une épaisse et opaque couche de nuages. La partie la plus externe contient notamment de l’acide sulfurique sous forme de gouttelettes, d’où la couleur jaune de la planète. Pour photographier et cartographier le sol, on a utilisé des radars.
L’atmosphère de Vénus est constituée majoritairement de dioxyde de carbone (CO 2 ) et d’un peu de vapeur d’eau. Ces composants proviennent, comme sur terre, des volcans. Alors que le CO 2 sur la terre a été absorbé par les océans et a contribué aux formations calcaires, le CO 2 de Vénus, par manque d’eau et d’organismes fabricant du calcaire, n’a été ni absorbé, ni fixé.
L’océan qui existait éventuellement sur Vénus a disparu dans l’espace. Le CO 2
47La surface de Vénus est recouverte à 85% de plateaux volcaniques sans grand relief. Les 15% restants sont des reliefs élevés, formés de plateaux et de chaînes de montagnes. Des structures circulaires remplies de lave, ainsi que de grandes coulées, attestent d’une activité volcanique. Les reconnaissances, par le moyen de radars des sondes Magellan, Venera, Pioneer et Vénus ont montré que le sol de la planète Vénus était riche en formations tectoniques de différents types qui, du fait du manque d’eau et de la faible érosion causée par le vent, ont été préservées jusqu’à aujourd’hui.
On a aussi découvert des roches sédimentaires. Les cratères d’impact, dont les parois intérieures ont la forme de gradins et qui ont un pic central, ont souvent la forme d’une couronne entourée de déjections. Ils sont remplis de lave.
La planète Mercure fait partie, avec Vénus, la terre et Mars des planètes les plus proches du soleil et ressemblant à la terre. Elle est, avec Pluton, la plus petite des planètes. Sa masse volumique est la plus grande, la structure de son sol est la plus ancienne, l’amplitude de température à sa surface la plus élevée, entre -180 et + 420 °C et, elle est la seule, avec la terre, à posséder un champ magnétique bipolaire.
Sa surface est recouverte de cratères d’impact, dans lesquels la lave s’est souvent répandue. Les échos radar, particulièrement forts, ont permis de mettre en évidence de la glace d’eau sous les pôles. A cause de l’inclinaison très faible de son axe de rotation, les rayons solaires n’atteignent jamais ces pôles dont les températures sont toujours inférieures à -160 °C.
« Du sein de qui sort la glace, et qui enfante le frimas du ciel, pour que les eaux se cachent comme une pierre, et que la surface de l'abîme soit enchaînée ? »
Job 38. 29-30
Le programme « Voyager » fait partie des missions spatiales les plus fructueuses de ces dernières décennies, missions qui avaient comme ambition d’explorer les planètes extérieures du système solaire. Une étude américaine, portant sur une conjonction exceptionnelle des planètes extérieures, qui ne se reproduit que tous les 177 ans, a été l’élément déclencheur du projet.
La position favorable de ces planètes devait permettre de les atteindre en 10 ans, avec un minimum de sondes spatiales et sans dépense en carburant, en utilisant l’assistance gravitationnelle. L’assistance gravitationnelle est l'utilisation volontaire de l'attraction d'un corps céleste pour modifier, en direction et en vitesse, la trajectoire d'un engin spatial.
Les années 1977-1979 étaient une fenêtre de tir favorable. Une nouvelle opportunité ne se présenterait pas avant l’an 2154. C’est ainsi que la NASA lança son « Planetary Grand Tour » dans les années 70.
Depuis l’Antiquité, la planète Jupiter, aux lueurs jaunâtres, est considérée comme la déesse-mère des planètes. Elle est la plus grande et la plus massive des planètes du système solaire. A elle seule, sa masse représente les 2/3 de la masse de toutes les planètes. Elle est constituée essentiellement d’éléments légers, comme l’hydrogène et l’hélium, et sa densité de 1,3 est, de ce fait, relativement faible. Elle fait partie des planètes les plus éloignées de la terre et tourne autour du soleil à une distance d’environ 780 millions de kilomètres, au-delà de la ceinture d’astéroïdes.
Jupiter est, avec Vénus et Mars, la planète la plus lumineuse. Elle tourne très rapidement autour de son axe et une journée de Jupiter ne dure que 10 heures. Jupiter n'étant pas un corps solide, sa haute atmosphère, qui apparait sous forme de bandes sombres ou de zone plus claires, subit un processus de rotation différentielle, en fonction de la latitude. Des vents violents, semblables aux « jet-streams » terrestres, parcourent les couches supérieures de la planète.
La grande tache rouge dans la moitié sud de Jupiter est la partie la plus visible. Elle correspond à une gigantesque zone de tempête anticyclonique en rotation inverse.
Io, la lune jaune-orange de Jupiter, est le corps volcanique le plus actif du système solaire. Sous l’effet de la force de marée qui la chauffe, elle crache, à la surface du sol gelé à -140 °C, des geysers de lave brûlante composée de silicates de soufre. Europa, une autre lune jovienne, est cinq fois plus éloigné que la terre du soleil. Sa température est de -123 °C et elle est recouverte d’une croûte de glace.
Les anneaux de Saturne sont constitués de cristaux de glace. Leurs apparitions sont de courte durée. Ils surgissent, se transforment puis disparaissent. Parmi les 32 lunes de Saturne, Titan est la plus singulière. Elle est plus grande que la planète Mercure, possède une plaque de glace et des nuages de méthane qui se déplacent en direction du sud.
Les températures à sa surface atteignent - 180 °C. Encelade, une autre lune, réfléchit presque totalement les rayons solaires.
Triton, la lune de Neptune, gravite autour de sa planète en sens rétrograde, c'est-à-dire, contraire à son sens de rotation. Sa température de surface de -253 °C en fait le point le plus froid du système solaire. Des « cryovolcans », ou volcans de glace, sont en activité sur elle.
En résumé, on constate que les planètes et leurs lunes présentent de nombreuses caractéristiques propres qui prouvent qu’elles ne sont pas le résultat d’une évolution, mais qu’elles ont été créées individuellement.
Les comètes
Les comètes sont, en l’état actuel de nos connaissances, des objets qui ressemblent à des « boules de neige sale », constituées de fins débris de roches enrobées dans une masse d’eau gelée et de gaz. Ils proviendraient du nuage d’Oort, une ceinture qui entourerait le système solaire. Ce nuage serait à une distance de 50-100 unités astronomiques, c'est-à-dire 7,5 à 22,5 milliards de kilomètres du soleil. Selon Kent Howind , ce nuage n’existe pas, car son existence reposerait sur une erreur mathématique.
Le noyau solide des comètes est entouré d’une sorte de fine atmosphère brillante, constituée de gaz et de particules, appelée chevelure ou coma. Cette chevelure est prolongée de deux traînées ou queues, celle qui est droite, souvent structurée et composée de gaz, et celle qui est courbe, faite de poussières. Peter Apian a observé en 1531, que les queues des comètes ne sont jamais dirigées vers le soleil. L’âge des comètes ne dépasse pas 10 000 ans.
Les orbites, décrites par les comètes, sont des hyperboles, des paraboles et des ellipses autour du soleil. Elles surgissent de l’espace avec une grande énergie, tournent autour du soleil, puis disparaissent du système solaire, souvent pour ne plus jamais revenir. Si elles sont déviées par Jupiter, la planète la plus massive du système solaire, et placées sur une orbite elliptique, elles tournent autour du soleil et finissent par fondre. Les comètes sont de courte période quand celle-ci
est comprise entre 3 et 200 ans. Les longues périodes peuvent aller jusqu’à 10 000 ans !
Les collisions entre une comète et la terre sont rares. Le 30 Juin 1908, une mini-comète toucha la Sibérie près de la rivière Tunguska. L’explosion, qui a été accompagnée d’une boule de feu visible dans le ciel, a déclenché de nombreux incendies dans un rayon de 18 km. Elle a abattu des millions d’arbres et créé des apparitions de halos inhabituels dans la haute atmosphère. D’après les connaissances scientifiques actuelles, le noyau d’une comète aurait explosé à une altitude de 8,5 km.
Son diamètre aurait été de 40 m et sa masse de 50 000 tonnes.
Les étoiles filantes n’ont rien à voir avec les étoiles. C’est un phénomène lumineux qui accompagne l'entrée dans l'atmosphère de petites poussières de planètes ou d’astéroïdes. Les morceaux qui traversent l’atmosphère et arrivent au sol sont appelés des météorites. Ils entrent dans l’atmosphère à la vitesse de 12 km/s ou plus, émettent non seulement une lumière vive, mais aussi des sons. C’est la raison pour laquelle ils ont été observés, de tout temps, avec terreur et fascination, bien que l’homme ait rarement eu à subir leur dommage. La seule exception est le récit biblique du livre de Josué où de « grosses pierres, tombées du ciel » anéantirent une armée entière.
Tous les ans, la terre reçoit une demi-douzaine, c'est-à-dire environ 500g de météorites de la planète Mars. Environ 10% de tout ce qui se détache de Mars arrive sur terre. On a aussi découvert dans l’Antarctique beaucoup de météorites provenant de la lune.
Les étoiles
Nous ne mentionnerons que quelques faits intéressants à propos des étoiles. Contrairement à ce que prévoit la loi de la conservation du moment cinétique, quelques galaxies tournent en sens rétrograde. Cela donne à penser qu’elles ne se sont pas développées, mais qu’elles ont été créées.
« C'est par la sagesse que l'Éternel a fondé la terre, C'est par l'intelligence qu'il a affermi les cieux. »
Proverbes 3. 19
D’après Wanser 42 , un flux intense de neutrinos ou de rayons gamma, résultant de diverses perturbations de supernova ou d’étoiles, peut considérablement accélérer la désintégration radioactive. Cowen 43 mentionne un tel flux, extrêmement intense, qui a été observé au cours des années 80 dans tout le système solaire. L’origine de ce flux a été attribuée à un magnétar, c'est-à-dire, une étoile à neutrons. Comme on estime que ces étoiles consomment leur énergie en 10 000 ans, elles sont nécessairement très jeunes. La désintégration radioactive accélérée met aussi à mal la méthode de détermination de l’âge par radio-datation. L’âge de l’univers serait alors inférieur à 10 000 ans.
En 1746, le physicien français Maupertuis énonça le principe de moindre action qui veut que « lorsqu'il arrive quelque changement dans la Nature, la quantité d'Action employée pour ce changement est toujours la plus petite qu'il soit possible ». En d’autres termes, la dépense énergétique nécessaire est toujours minimale. Chez Maupertuis, la causalité fait place à la finalité.
Une chose qui arrive n’est pas la conséquence d’une cause initiale, mais elle arrive en vue d’un objectif, parce qu’elle poursuit un but, sa survenance est intentionnelle. Maupertuis y voit un « plan rationnel », il développe une philosophie semblable à la doctrine optimiste de Leibniz, selon laquelle nous vivons, par la grâce de Dieu, dans le meilleur des mondes. Le philosophe français Voltaire a combattu Leibniz et Maupertuis dans ses œuvres, car il combattait le Créateur. L’univers, cependant, révèle les traces de cette finalité et de cette intention. L’univers célèbre la gloire du Créateur éternel.
Nous n’allons probablement jamais comprendre davantage.
« J'ai vu toute l'œuvre de Dieu, j'ai vu que l'homme ne peut pas trouver ce qui se fait sous le soleil ; il a beau se fatiguer à chercher, il ne trouve pas ; et même si le sage veut connaître, il ne peut pas trouver. »
Ecclésiaste 8. 17
Le soleil, la lune et les étoiles à la fin des temps
Le Seigneur Jésus a annoncé à ses disciples, il y a 2000 ans, qu’il reviendrait sur la terre. Il a également dit que son retour serait accompagné de signes.
« ... le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. »
Matthieu 24. 19
« Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations... »
Luc 21. 25
« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »
Marc 13. 31
Nous trouvons également ces prophéties dans l’Ancien Testament, dans le prophète Esaïe, qui vivait il y a plus de 2700 ans.
« La lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus grande (Comme la lumière de sept jours), lorsque l'Éternel bandera la blessure de son peuple, et qu'il guérira la plaie de ses coups. »
Esaïe 30. 26
« Toute l'armée des cieux se dissout ; les cieux sont roulés comme un livre, et toute leur armée tombe, comme tombe la feuille de la vigne, comme tombe celle du figuier. »
Esaïe 34. 4
L’existence de notre univers est limitée en durée par le Créateur. Il n’a pas seulement créé toutes choses, mais il tient aussi « tous les fils » dans sa main. Nous ne devons pas oublier cela, pour ne pas nous appuyer sur notre connaissance partielle, sur la science, mais sur lui. C’est pourquoi, nous devrions chercher la réconciliation avec lui. Elle nous est donnée en Jésus-Christ.
« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. »
2 Pierre 3. 10
Alors que l’apôtre Pierre parle probablement d’une destruction catastrophique de la terre et de l’atmosphère (le ciel sur nos têtes), le prophète Esaïe annonce la fin inéluctable de l’univers en tant structure spatiale tridimensionnelle.
Istvan BARANYI
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