Que nous
enseignent l’audition, la parole et le langage sur la création ?
Par Julie Demers
La communication s’effectuant par le
biais de la parole et le langage d’un locuteur ainsi que par l’audition d’un
interlocuteur est fondamentale et omniprésente chez l’être humain. La question
qui est ici soulevée est la suivante : « Cette communication est-elle le fruit
de l’évolution ou a-t-elle été instaurée par la création divine? ».
Voyons
d’abord quelques faits concernant l’audition humaine.
Une onde
sonore peut être entendue par son passage à travers l’oreille (qui est divisée
en trois sections : l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne)
dans laquelle elle change de forme pour se rendre jusqu’au cerveau, où elle est
analysée. L’oreille externe est la partie visible, c’est-à-dire le pavillon et
le conduit auditif externe. L’oreille moyenne est une caisse remplie de liquide
contenant les trois osselets reliant le tympan à l’oreille interne. La limite
anatomique entre l’oreille externe et l’oreille moyenne est donc le tympan. Le
tympan est entouré de deux milieux différents : le milieu aérien (du côté
externe) et le milieu liquide (du côté moyen). L’impédance du liquide,
c’est-à-dire sa résistance au passage de l’onde, est beaucoup plus grande que
celle de l’air. Par conséquent, l’amplitude de l’onde se trouve à être diminuée
d’un facteur important lors de son passage en milieu aqueux.
Ce qui est
étonnant, enfin plutôt pour les évolutionnistes que pour les créationnistes,
c’est que la force mécanique exercée par les leviers formés des trois osselets
sur le tympan produit une augmentation de l’amplitude de l’onde sonore selon un
facteur identique au facteur de diminution d’amplitude mentionné ci-haut. Cela
a pour conséquence d’annuler l’effet de la diminution de l’amplitude due à
l’impédance du liquide et ainsi transmettre à l’oreille interne une onde sonore
ayant exactement l’intensité qu’elle avait lors de son émission en milieu
aérien. Heureux hasard ? Je ne crois pas ! Je crois plutôt que Dieu fait très
bien les choses…
Examinons un
autre fait particulièrement intéressant au sujet de l’anatomie de l’oreille.
Celle-ci agit comme une caisse de résonance et amplifie naturellement certaines
ondes sonores ayant une fréquence particulière. On sait d’ailleurs qu’étant
donné la configuration de leur oreille, certains animaux comme les chiens
peuvent entendre des sons (infrasons et ultrasons) tout à fait inaudibles pour
l’être humain.
Quant à elle, l’oreille humaine possède la merveilleuse particularité
d’amplifier les fréquences situées entre 1000 et 3000 hertz : ces fréquences
sont précisément celles où sont produits les sons de la parole! Dieu a donc eu
l’ingéniosité de perfectionner l’oreille humaine pour qu’elle soit en mesure de
mieux capter la parole humaine ou, à l’inverse, il se peut qu’il ait créé le
tractus vocal humain de sorte qu’il produise des sons se situant dans la zone
fréquentielle privilégiée par 1’oreille humaine. Dans un cas comme dans
l’autre, Dieu a une fois de plus signé son œuvre parfaite.
En ce qui
concerne le langage humain, tentons d’observer quelques réalités au sujet de
l’apprentissage des sons chez l’enfant. On sait tout d’abord que dès leur
naissance, les poupons communiquent par des contacts visuels, des cris et des
pleurs qui se différencient avec l’âge. On a noté que dans le babillage d’un
bébé d’environ six mois, on peut entendre des phonèmes (unités phonologiques
minimales ou encore sons qui permettent de former des mots dans une langue
donnée) de toutes les langues du monde.
On croit donc que l’enfant posséderait
de façon innée la possibilité de réaliser tous les sons nécessaires pour parler
n’importe quelle langue. C’est donc son milieu qui le façonne et qui renforce
certains sons plutôt que d’autres. Ainsi, l’enfant francophone utilise
davantage les sons du français dans son babillage et, progressivement, par
manque de stimulation, il perd l’usage des autres sons absents de sa langue. On
constate donc que l’enfant, pour apprendre à parler une langue, doit être placé
dans un environnement où il entend cette langue.
En tant que créationnistes, nous devons donc nous
demander quel processus évolutionniste aurait bien pu permettre à un premier
animal ou être humain de se mettre à parler si personne dans son entourage ne
parlait d’abord une langue donnée. De plus, en communication comme dans
beaucoup d’autres domaines, la loi du moindre effort préside. La seule
préoccupation d’un locuteur est que son message passe. Ainsi, si des gestes et
des sons plus ou moins primitifs sont suffisants pour que le message passe,
quel avantage aurait un humain ou un singe en évolution à utiliser un langage
aussi complexe qu’une langue? Par surcroît, pourquoi utiliser un langage plus
complexe que celui compris par ses interlocuteurs et risquer ainsi de ne pas se
faire comprendre ?
Dans un
modèle évolutionniste concernant le langage, il manque donc deux fondements
principaux : d’abord la motivation à apprendre et à utiliser un mode de
communication plus complexe avec des pairs et ensuite un environnement
stimulant servant de modèle aux premiers locuteurs. Ces faits, ajoutés au récit
de la Genèse qui décrit une communication immédiate entre Dieu et l’homme, me
permettent de conclure que le langage humain tel qu’on le connaît a été
instauré par Dieu au moment de la création.
Un dernier
fait concernant le langage humain en comparaison avec celui de certains animaux
démontre l’absurdité de l’hypothèse évolutionniste. La question qui me semble
sans réponse pour ce modèle est la suivante : « Pourquoi certains animaux
supérieurs, comme le singe, ne parlent pas ?» On sait que certains singes
peuvent apprendre une certaine forme de langage gestuel (semblable à celui
utilisé par les malentendants). Ceci nous démontre qu’ils ont donc la capacité
« intellectuelle » pour apprendre une langue. Pourquoi alors ne parviennent-ils
pas à utiliser ce mode de communication de façon spontanée après stimulation ?
On sait
aussi que certains oiseaux, tels les perruches et les perroquets, ont la
fascinante habileté d’imiter presque parfaitement plusieurs sons de la parole.
Leur anatomie leur permettrait donc de produire une parole. Si ni les capacités
« intellectuelles », ni les caractéristiques anatomiques ne manquent à ces
animaux, comment peut-on expliquer qu’ils ne développent pas le langage humain
lorsqu’ils sont stimulés comme le sont les bébés? À ma connaissance, une seule
réponse est possible : Dieu a programmé le langage chez l’humain pour entrer en
communication avec lui et pour permettre une communication entre les pairs
humains, tandis qu’il ne l’a pas fait pour l’animal.
Il est
d’ailleurs intéressant de remarquer que la ligne d’évolution suggérée
habituellement ne correspond pas du tout aux capacités de langage et de
communication observées chez les animaux. En effet, les abeilles (insectes
soi-disant peu évolués) utilisent spontanément une danse complexe qui leur sert
de langage pour indiquer aux autres abeilles de la colonie dans quelle
direction et à quelle distance se situe une source de pollen. Les singes (animaux
soi-disant les plus évolués, à part l’humain) peuvent utiliser un langage
gestuel alors que les animaux comme les chiens ou les chats (situés entre les
deux dernières espèces sur la ligne évolutionniste) ont un langage assez
pauvre! Cette non correspondance semble indiquer que Dieu a créé chaque espèce
comme bon lui semblait en dotant chacune d’elle des habiletés nécessaires à sa
survie.
Tout cela
démontre, une fois de plus, que Dieu a coordonné avec minutie chaque détail de
sa création, plaçant l’homme au-dessus de celle-ci, et qu’aucune hypothèse
évolutionniste basée sur le hasard et la sélection naturelle ne peut suffire à
expliquer cette œuvre merveilleuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire