La cigale bossue synchronise ses pattes arrière grâce des engrenages
naturels
Pour
synchroniser le mouvement de ses pattes arrière lorsqu'elle saute, la cigale
bossue dispose de deux engrenages naturels équipant l'une et l'autre de ses
pattes arrière : emboîtés l'un dans l'autre, ces engrenages permettent à
cet insecte sauteur de détendre ses pattes de façon parfaitement synchrone.
Pour synchroniser le mouvement de ses pattes arrière
lorsqu'elle saute, la cigale bossue dispose de deux engrenages naturels équipant
l'une et l'autre de ses pattes arrière : emboîtés l'un dans l'autre, ces
engrenages permettent à cet insecte sauteur de détendre ses pattes de façon
parfaitement synchrone.
La cigale
bossue (Issus coleoptratus)
est un petit insecte sauteur capable de faire des bonds de près d’un mètre.
Comment la
cigale bossue, ce petit insecte sauteur, fait-elle pour synchroniser le
mouvement de ses pattes arrière lors de ses bonds, alors même que le moindre
décalage de mouvement entre ses deux pattes arrière pourrait entraîner sa
chute au cours du saut ? Simple. Grâce à de véritables engrenages
naturels, qui équipent chacune de ses pattes arrière : emboîtées l'un dans
l'autre, ces roues dentées, dont chaque dent mesure 20 µm de longueur environ,
permettent à la cigale bossue de détendre ses deux pattes arrière de façon
parfaitement synchrone.
Cette découverte
inédite, qui est à mettre à l'actif des zoologistes britanniques Malcolm
Burrows et Gregory Sutton (Université de Cambridge, Royaume-Uni).
Selon les
auteurs de la découverte, cette caractéristique physiologique et ni plus ni
moins indispensable au bon déplacement de la cigale bossue. En effet, ces
insectes sont capables de décoller en seulement 2 ms, pour une vitesse de
décollage de 4 m/s, et réalisent des bonds qui avoisinent le mètre. Des
performances pour lesquelles la seule synchronisation permise par le système
nerveux de l'insecte ne serait pas suffisante.
Grâce à
l'action de ces minuscules engrenages naturels situés sur ses pattes arrière,
la cigale bossue peuvent ainsi effectuer des sauts parfaitement maîtrisés, sans
craindre de partir en vrille en plein milieu du vol.
Mais une
question demeure : comment font les autres insectes sauteurs qui ne possèdent
pas des engrenages naturels analogues à ceux de Issus coleoptratus, comme les
sauterelles ou les puces, pour garder leur stabilité lorsqu'ils effectuent des
bonds ? En fait, pour ces insectes, ce problème de stabilité ne se pose pas. En
effet, les auteurs de l'étude expliquent que, contrairement aux cigales bossues
dont les zones de jonction entre les pattes arrière et le corps sont situées
côte à côte, les pattes inférieures des puces et des sauterelles sont fixées à
l'opposé l'une de l'autre, de chaque côté du corps.
Résultat : Une bien
meilleure stabilité lors des sauts.
Science et vie : https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/la-cigale-bossue-synchronise-ses-pattes-arriere-grace-des-engrenages-naturels-4829
Commentaire de Pierre Danis :
Une technologie aussi complexe lance un défi à la théorie de l'évolution.
Il faut être aveugle pour ne pas y voir le génie du Créateur !
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