Les principes généraux de cette théorie sont les suivants :
La surface de la Terre n'est pas une enveloppe continue. Elle est découpée en une mosaique de plaques rigides, dites lithosphériques, formées de la croûte (ou écorce) terrestre et d'une partie du manteau.
On distingue sept grandes plaques lithosphériques: eurasiatique, américaine, pacifique, Nazca, indo-australienne, antarctique et africaine.
Ces plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres et leurs limites sont des zones de forte activité sismique ou volcanique.
En effet, alors que les plaques sont indéformables, leurs bordures sont le siège de déformations.
On en observe trois types:
Déformations en allongement: on parle d'expansion, d'extension ou encore de distension.
Déformations en raccourcissement: elles se produisent par compression. Déformations en coulissement; elles se produisent au niveau d'une faille dite « transformante ».
Expliquons et illustrons les termes :
Déformations en allongement: on parle d'expansion, d'extension ou encore de distension.
Déformations en raccourcissement: elles se produisent par compression. Déformations en coulissement; elles se produisent au niveau d'une faille dite « transformante ».
Expliquons et illustrons les termes :
Des phénomènes de compression se produisent :
I°) soit lorsqu'une plaque s'enfonce (plonge) sous une autre : on parle de subduction (ex : la plaque pacifique s'enfonce sous celle qui porte le Japon) ; on rencontre beaucoup de volcans dans les zones de subduction.
2°) soit lorsque les continents de deux plaques différentes entrent en collision, faisant naître une chaîne montagneuse (ex: la plaque indo-australienne entrant en collision avec la plaque eurasiatique pour former l'Himalaya).Quant a la formation de failles transformantes, on l'observe lorsque deux plaques glissent horizontalement l'une par rapport à l'autre [ex: la faille de San Andreas en Californie).
Entretien avec le Docteur John BAUMGARDNER (Géophysicien à Los Alamos National Laboratory, New Mexico, USA), Expert de la technologie des plaques *.
Question : On entend dire que la dérive des continents a pris des millions d’années, qu’en pensez-vous ?
John Baumgardner : Je crois qu’il y a maintenant des preuves évidentes d’une cassure continentale et d’une activité des plaques tectoniques à grande échelle. L’acceptation de ce concept est une révolution scientifique qui a eu lieu entre 1960 et 1970. Cependant, cette révolution n’est pas allée assez loin, car la communauté des « sciences de la terre »a négligées et supprimées les évidences du catastrophisme (changement rapide à grande échelle.
L’échelle des temps utilisée par les scientifiques uniformistes est dramatiquement trop longue. Il est évident qu’il y a eu une catastrophe globale correspondant au déluge biblique, ce qui implique d’énormes et rapides mouvements continentaux.
Ce mécanisme a dû être interne à la Terre et je suis persuadé que cela a impliqué un rapide affaissement du plancher océanique antédiluvien, repoussant les « plaques », ce qui était probablement associé à l’ouverture des « sources du grand abîme » décrite dans la Genèse (Gé 7.11) au début du déluge.
Question : Vous avez démontré, sur votre ordinateur 3D qu’il y a un réchauffement lorsque les blocs de rochers flottants s’enfoncent dans la matière qui est dessous. Par conséquent, la nature glissante de ceux-ci augmente et il y a un « effet fuyant ». Plus rapidement ils s’enfoncent plus ils chauffent et le plus vite ils peuvent s’enfoncer.
J. B : Oui, les roches du plancher océanique sont plus froides et plus denses que la roche de dessous et donc peuvent s’enfoncer dans l’intérieur de la terre. Les propriétés des roches internes, à cause des hautes températures qu’il y fait, rendent possible « l’écorçage » et l’enfoncement des roches plus froides de la surface du plancher à travers le manteau, très rapidement.
Question : Vous êtes membre d’une équipe de scientifiques Créationnistes qui développe un modèle catastrophique des plaques tectoniques, basé sur ce mécanisme, qui implique que le continent primordial unique s’est brisé pour former les continents actuels, pendant et non après le déluge.
J. B : Oui, il y a des évidences irréfutables dans les sédiments contenant les fossiles sur les continents, qui démontrent que la cassure s’est passée pendant que ces sédiments se déposaient et font partie du mécanisme du déluge.
Question : Pourquoi la doctrine de la création récente en 6 jours est-elle importante ?
J.B. : Je crois que c’est essentiel en ce qui concerne la véracité de la Parole de Dieu. Cela concerne en fin de compte l’autorité de Jésus, parce qu’Il a mentionné plusieurs textes de la Genèse. A L’origine la Terre était parfaite, avec tout ce qu’elle contenait et la mort n’existait pas, et les hommes et les animaux étaient végétariens.
Pour que l’histoire du monde telle que la Bible la raconte ait un sens, point n’est besoin de millions d’années, mais cela exige qu’il y ait eu une catastrophe qui a détruit toutes créatures excepté ce qui vit dans l’eau et ce qui était dans l’Arche (Hébreux = caisse) de Noé. Il n’y a donc pas de négociation possible sur ce sujet.
Question : Donc le cadre de pensée des évolutionnistes ressemble à des œillères, empêchant une pleine considération de toutes les données pertinentes ?
J. B. :Exactement ! Cela ressemble aussi à des lunettes « uniformistes » les empêchant de prêter attention aux évidences du catastrophisme dans les dépôts sédimentaires. De telles bases philosophiques affectent profondément la manière dont la science approche les problèmes et évalue les évidences. Donc le cadre duquel ils partent affecte les conclusions qu’ils tirent et ce ne sont plus les faits qui parlent pour eux-même.
« Il tient dans Sa main les profondeurs de la Terre… » Psaume 95.4
Conclusion
L’opposition initiale à l’idée d’une tectonique des plaques s’est finalement évaporée parce le cadre de raisonnement que celle-ci propose offre des solutions. Le modèle de type catastrophique que nous avons décrit reprend ces élément d’explication, mais intègre en plus les preuves, partout présentes dans le monde d’une inondation massive et de processus géologiques catastrophiques. Des améliorations futures du modèle aideront peut-être à comprendre, dans le cadre du déluge de Noé, l'ordre et la distribution des fossiles.
2 commentaires:
Vous adoptez la théorie de John Baumgartner qui prétend que la dérive des continents a eu lieu pendant le déluge. Mais alors comment les animaux à la sortie de l’arche ont-ils rejoint les continents détachés de là où ils étaient ?
Bon évidemment vous pouvez éliminer les questions qui vous gênent (Comme mes réflexions sur l’anneau d’eau) et ne répondre à aucune mais le psaume 58 est là pour vous rappeler que le silence est condamnable.
Si vous le permettez, je vais vous paraphraser un commentaire de Kent Hoven, qui m'a offert une explication suffisamment clair.
(P.S. vous pourrez voir par vous même pour plus de précision)
Ca va comme suit:
Il y a beaucoup de zones entre les continents où la profondeur de l'eau est très limitée et si l'on considère qu'une très petite variation sur le niveau de l'eau ou même du niveau du sol, alors cela explique très bien les passages.
Bonnes recherches
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